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SSII Discussion :

Retour d'expérience sur l'utilisation de développeurs ukrainiens


Sujet :

SSII

  1. #21
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    Citation Envoyé par - Voir le message
    (.../...) Combien de clients veulent garder ces derniers dans la durée parce que "ça coûte cher de les former" mais tout en les laissant presta et en cherchant à baisser les TJ. Je me souviens d'un client qui voulait qu'un même presta reste au moins deux ans sur la mission, de l'authentique foutage de gueule !
    Tout le génie de la gestion moderne : ce ne sont pas les mêmes. Les achats font baisser le TJM, les équipes veulent des gens de qualité. J'ai déjà raconté ça, mais j'étais pote avec le chef des tests de perf lors d'une de mes mission chez un grand compte. Son problème était que le service achat lui imposait un TJM moyen toujours plus bas. Pas un budget global, un prix moyen à la journée. Il connaissait deux-trois gars à 600 roros la journée qui auraient fait des miracles en deux mois, et était obligé de prendre des gens bien moins chers...qui n'en faisaient pas la moitié en un an.

    Exemple sans doute caricatural, c'est vraiment une niche spéciale, les tests de perf. Mais qui illustre bien le choix fait par les services achats de privilégier le prix sur la qualité, parce-qu'au moins, le prix, ça se mesure. Et les chefs d'équipe clients de se lamenter sur l'interdiction qui leur est faite de choisir leurs équipes. Quand j'ai fait ma formation PMI, on m'a appris que le chef de projet était tenu responsable du succès ou de l'échec - mais uniquement parce-qu'il avait eu la latitude de choisir les gens. Un chef expérimenté avait alors lâché "mais je n'ai jamais été chef de projet! Alors que ça fait 20 ans que je pratique ce métier!!!" Et le formateur avait enfonçé le clou avec un exemple dans le BTP : le bon chef de projet, il sait choisir le mec qui va poser le bitume. Si il ne sait pas, l'autoroute va être une catastrophe. Et ça sera de sa faute

    Chez la plupart de nos clients, les règles de choix des gens sont tellement absconses que ce pouvoir est absent. Le chef de projet ne dirige rien, et se contente de faire des tableaux de chiffres pour couvrir son derrière, parce-que c'est la seule chose qu'on lui laisse faire. Pas étonnant que le prestataire moyen ne le tienne pas en haute estime.

    Citation Envoyé par - Voir le message
    Ma femme étant polonaise je confirme : ce sont de vrais fanatiques. Je me souviens des églises trop petites pour contenir tout le monde. Et beaucoup de gens de la diaspora polonaise en France ont aussi un portrait de JP 88. ;-)
    Pas tous. J'ai un collègue marié à une athée polonaise. Mais oui, les églises là-bas, et pas que les catholiques(même si ce sont les plus nombreuses), sont pleines à craquer. Et la grande amie de ma femme, un jour qu'on visitait je ne sais plus quelle ville ensemble, on entre dans une église, et elle tombe sur ses genoux pour prier. Sans coussins, rien. Et pas se mettre à genoux : tomber d'un bloc. Bobo les genoux. J'en ai encore mal rien que d'y penser. Mais c'était normal.
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

  2. #22
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    Citation Envoyé par ManusDei Voir le message
    Ca doit lui faire bizarre à l'église le dimanche.
    Tu y vas avec elle ou pas ?
    Non et je l'en ai même dégoûtée. ;-) En fait je lui ai demandé la dernière fois qu'elle y est allée ce qu'elle avait retenu du sermon. Elle m'a répondu : "Rien". Je lui ai demandé ensuite si elle avait dormi durant la messe. Elle m'a répondu : "Oui". Elle n'y est jamais retourné. C'était en 2008. :-D

  3. #23
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    Par défaut développeurs en Ukraine c'est possible!
    Citation Envoyé par vbarr Voir le message
    Bonjour à tous,

    Ma boîte (éditeur logiciel) a décidé il y a 4 ans de travailler avec une SSII ukrainienne en ayant 20% de personnel interne et 80% de personnel externe. J'ai pris la direction de l'équipe il y a 3 ans et la direction de la boîte a insisté pour continuer avec ce modèle.

    Je me suis intéressé à eux, j'apprends même leur langue, j'ai passé un temps infini à leur expliquer comment les choses doivent être faites (je travaille dans un domaine très règlementé). On a donc pas mal investi dans ce prestataire, qui détient maintenant une part importante de la connaissance technique de notre système.
    Et franchement l'histoire ukrainienne est une histoire de déception. Je les aide, je leur montre ce que je veux, et ils s'en foutent.
    J'en peux plus, je suis malheureux comme les pierres.

    Voilà ce que j'ai observé chez la quinzaine de développeur/architecte/testeur ukrainiens que j'ai.
    Les plus:
    1. Ils connaissent très bien la technique de leur domaine, et ils sont bien formés.
    2. Si on leur dit exactement quoi faire, il le font.

    Les moins:
    3. Absence de jugeotte. Je dois fournir le bon sens pour tout le monde. Il y a un bug a rapporter, on me demande "je dois créer un ticket" ?
    4. Champ d'action très étroit. Un développeur écrit du code et rien d'autre (pas de tests fonctionnels et surtout surtout pas de doc !). Un testeur écrit et exécute des tests. Leur demande de contribuer à l'analyse, etc. reçoit une réponse "ah je sais pas et ça m'intéresse pas et c'est pas mon job". Bref je passe beaucoup trop de temps à les "forcer" à faire ce qu'un ingénieur français considère comme une partie de son travail.
    5. Proactivité très très faible. Si ils n'ont plus de tâche, ils ne font rien. (surtout pas de revue de code, de mise à jour de doc etc.)
    6. Anglais ok à l'oral mais pas "qualité pro" à l'écrit, donc insuffisant pour produire de la doc de qualité.
    7. Difficulté de communication, ils essayent surtout de répondre aux questions avec le minimum de mots, et surtout ne pas fournir plus d'informations que le strict nécessaire. Example: "tu as ajouté l'analyse de risque que je t'ai demandé ?" réponse fournie:"oui", réponse attendue "oui, voilà le lien". Example typique de commit comment: "fixed" plutôt que d'expliquer les changements pour le gars qui va faire la revue de code.
    8. Très peu "sociaux" (même si j'ai été très bien reçu lors de mes visites en Ukraine)
    etc.
    etc.

    A ma décharge, j'ai des anglais, des français et ça se passe se manière satisfaisante.
    Bref je suis écœuré par cette collaboration avec les ukrainiens. Ils sont 30% moins chers que des français mais nécessitent énormément d'énergie et de baby sitting pour en sortir quelque chose.

    J'aimerais savoir si il y en a parmi vous qui travaillent avec des ukrainiens et comment ça se passe.
    Merci pour vos retours !

    Vincent
    Hello à tous! hello Vincent!

    Pour vous donner mon retour d'expérience j'ai fondé un plateau de développeurs en Ukraine et En Estonie depuis plus de deux ans. Je retrouve en effet certains petits décalages qui sont plus liés à des différences culturelles qu’un vrai problème de compétences.

    Je dirai pour faire court que ton problème résulte à 60% dans le recrutement, à 30% dans l’approche / méthodo et à 10% dans le décalage culturel. Loin de moi l’idée de faire la leçon, toutefois j’ai essuyé quelques plâtres et mon expérience de 16 ans de production digitale m’ont appris à optimiser les ressources.

    Un développeur en Ukraine va avoir pour mission de réaliser le développement du code source, point. Il se contentera de cette mission pour laquelle il a été embauché, je rejoins donc parfaitement ton analyse sur ce point, ils n’ont pas toujours la notion « couteau-suisse » que les français attendent, mais ça demande juste d’adapter les méthodes de travail et d’échange. En revanche, ce que tu attends c’est qu’on attend de la part d'un ingénieur en développement niveau senior c'est-à-dire développeur ou un team lead / CTO, c’est une analyse / une architecture / force de conseils, c’est un autre métier et un autre salaire que développeur backend.

    Je rappelle que je suis 100 % français, donc de la même culture que la tienne, j’ai par ailleurs bouffé du client et je sais donc à quel point les Français sont attachés à laisser des flous artistiques dans leurs projets (en espérant que le suivant complétera les trous… Je ne dis pas que c’est ton cas, mais j’ai vu ça dans 100% des projets que j’ai traité)

    La réalité c’est que les specs / cdc ou livres blanc sont là pour cadrer les projets sous plusieurs formes (description fonctionnelle + arbo + zoning + maquettes …) mais les validations sont trop souvent faites par dessus la jambe pour des vrais-fausses bonnes raisons, pas assez de temps, respect du planning, etc…

    Si tu veux en savoir plus sur les bonnes méthodes avec les Ukrainiens et faire un plateau efficace en Ukraine, contactes-moi en MP, c’est pas perdu. En tous cas mes clients bossent aujourd’hui avec les développeurs au quotidien et en direct! et ça se passe super bien. NB: 60% de l'IT Ukrainien est à destination des entreprises du monde...

    bonne journée

    JL

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