ClusterHQ : 43 % des développeurs passent entre 10 et 25 % de leur temps à déboguer des erreurs
détectées dans des applications en production
ClusterHQ a mené une enquête qui a permis de révéler que 43 % des développeurs d'applications passent entre 10 et 25 % de leur temps à déboguer des erreurs découvertes dans les applications en production. Il s’agit donc d’une bonne partie de leur temps perdue qui aurait pu servir à développer de nouvelles fonctionnalités pour les utilisateurs.
Cette enquête de ClusterHQ a enregistré la participation de 386 professionnels de l’IT, dont des membres d’équipes DevOps (41 %), des développeurs (37 %), des ingénieurs assurance qualité (QA : 5 %) ou encore des professionnels de la sécurité informatique (2 %), entre autres.
La majorité des personnes interrogées a affirmé que la production est l’environnement où la correction de bugs s’avère la plus coûteuse. Au cours de l’enquête, 62 % des répondants ont en effet choisi la production comme l'étape la plus coûteuse pour corriger les erreurs. Ensuite viennent la phase de développement (18 %), la pré-production (7 %), l’étape de contrôle qualité (7 %) et la phase des tests (6 %).
Il a ensuite été demandé aux répondants la fréquence à laquelle des bugs sont rencontrés en production. À cette question, 11 % ont répondu qu’ils rencontrent des bugs en production tous les jours, alors que 13 % disent en rencontrer deux à trois fois par semaine. Autrement dit, près d’un quart (24 %) des répondants rencontrent des bugs en production plusieurs fois dans la semaine.
On note encore que 12 % de ceux qui ont été interrogés rencontrent un bug en production en moyenne une fois par semaine, ce qui porte à un tiers (36 %), le nombre de développeurs qui rencontrent un bug en production au moins une fois dans la semaine.
Avec la fréquence des bugs rencontrés, ClusterHQ s’est également intéressé au temps que les développeurs consacrent au débogage des erreurs découvertes dans les applications en production. Ici, 34 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils y consacrent moins de 10 % de leur temps, alors que 43 % disent passer entre 10 et 25 % de leur temps à déboguer les erreurs dans les applications en production.
Dans un effort pour découvrir pourquoi les bugs dans la production sont si courants, les personnes interrogées ont été également invitées à identifier les causes les plus courantes. D’après les résultats, l’incapacité à recréer parfaitement les environnements de production lors des tests était la principale cause des bugs découverts en production avec 33 %. Ensuite viennent les causes suivantes :
- l’interdépendance avec les systèmes externes, rendant les tests d'intégration difficiles : 27 % ;
- tester avec des données irréalistes avant de passer à la production : 26 % ;
- la difficulté à partager les données de tests entre différentes équipes : 10 % ;
- la difficulté à créer des environnements de pré production pour le test : 4 %.
Commentant les derniers résultats, ClusterHQ explique que le fait que recréer des environnements de production a été cité comme la principale cause de bugs apparaissant en production montre que faire « les tests sur un ordinateur portable est comme ‘‘voler’’ dans un simulateur de vol - l'expérience peut être très différente lorsque vous vous élevez dans les hauteurs », explique la société, qui justifie également la deuxième place de l'interdépendance avec les systèmes externes par le fait que cela rend les tests d’intégration plus lourds.
Source : ClusterHQ, Market Wired
Et vous ?
Que pensez-vous de ces résultats ?
Dans quel environnement rencontrez-vous les bugs les plus coûteux à corriger ?
Quelle est la fréquence à laquelle vous rencontrez des bugs dans des applications en production ? Quelles en sont les causes ?
Pensez-vous que vous passez trop de temps à déboguer ces erreurs ?
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