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  1. #41
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    comment fonctionne le partage des données entre WhatsApp et Facebook?
    L identifiant WhatsApp est son no de tel.
    J imagine que le lien est facile si on donne ce meme no de tel à Facebook.
    Mais si on ne met PAS ce no de tel sur Facebook, le lien me semble bcp plus compliqué...

    Si tel est le cas, une solution technique est donc de ne PAS partager son no de tel avec Facebook, et du cote du régulateur, interdire Facebook de collecter les no de tel des utilisateurs.
    Le dual factor authentication par no de tel est de toute facons foireux, il serait préférable d activer avec un QR code activé sur Google Authenticator ou ou Microsoft Authenticator!

  2. #42
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    Par défaut Euh
    Je pense que c'est réducteur de penser que l'ID d'une personne serait que le tel.

  3. #43
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    Il y a deux ans de cela, j'ai du faire une inscription sur facebook pour tester les fonctionnalités d'une app. Afin de récupérer le mot de passe du compte, en cas de perte, le site web de facebook m'as demander de rentrer un numéro de téléphone. N'ayant pas de numéro de téléphone autre que mon numéro personnel, et celui-ci étant destiné à la récupération du compte, j'ai oser entrer ce numéro. C'était très clair, le numéro sera utiliser pour me permettre de récupérer mon compte. Aucune autres mention sur la page concernant l'utilisation de ce numéro à ce moment précis.

    Et bam, juste après l'inscription, alors que j'ai utiliser l'adresse email du travail, sans compte facebook depuis plus de 3 ans, le bousin a quand même réussi à m'envoyer une tonne de suggestion d'amis.

    Moralité ? Je vous laisse deviner, a quoi peux servir ce facteur de sécurité.... Serieusement, vivement la mort de cette entreprise.

  4. #44
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    WhatsApp et Instagram peuvent continuer à collecter des données. Toutefois, l'attribution des données aux comptes d'utilisateurs Facebook ne sera possible que sous réserve du consentement volontaire des utilisateurs.
    Si le consentement n'est pas donné… vous ne pouvez pas utiliser l'application.

    En général c'est toujours comme cela qu'ils s'arrangent pour "contourner" le "consentement". Comme beaucoup d'applications si tu ne "consens" pas elles ne fonctionnent pas. Ce qui revient à n'avoir que le choix de les installer ou non.

  5. #45
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    Par défaut Les régulateurs allemands compromettent l'activité publicitaire de Facebook
    L'activité publicitaire de Facebook en Allemagne est compromise
    car les autorités du pays lui interdisent de combiner les données de ses services

    Le bras de fer entre les autorités allemandes et Facebook continue à cause de la collecte et du traitement que fait le réseau social des données de ses utilisateurs. Le modèle publicitaire de Facebook repose sur le suivi de son milliard d'utilisateurs ainsi que des milliards d'utilisateurs de WhatsApp et d'Instagram. Rappelons qu'en 2016, WhatsApp avait mis à jour ses conditions d’utilisation qui prévoient que les utilisateurs de l’application de messagerie puissent recevoir directement les messages des entreprises. Ces règles stipulent également que l’application va partager les numéros de téléphone de ses utilisateurs avec Facebook.

    « Nous allons explorer des façons dont les entreprises et vous pouvez communiquer ensemble […], comme passer des commandes, effectuer des transactions, obtenir des informations de rendez-vous, recevoir des bons et avis de livraisons, être informé des mises à jour de produits et services et du marketing », avaient expliqué les responsables du service de messagerie pour justifier les interactions avec les entreprises. Si WhatsApp a réaffirmé que les bannières publicitaires ne seront toujours pas autorisées sur sa plateforme, le réseau social a indiqué que les messages envoyés par les marques pourront « contenir une offre pour quelque chose qui pourrait vous intéresser ».

    Facebook soutient que la collecte de toutes ces données permet à l'entreprise de diffuser des publicités qui sont plus pertinentes pour les intérêts des utilisateurs. Les défenseurs de la protection de la vie privée quant à eux, disent que l'entreprise n'est pas assez transparente au sujet des données dont elle dispose et de ce qu'elle en fait. Par conséquent, la plupart des gens ne comprennent pas l'énorme compromis qu'ils font avec leurs informations personnelles lorsqu'ils s'inscrivent sur le réseau social.

    Il y a quelques jours, le commissaire allemand de l'antitrust a imposé à Facebook d'importantes restrictions en matière de traitement des données des utilisateurs. Selon les conditions générales de Facebook, les utilisateurs n’ont jusqu’à présent pu utiliser le réseau social qu’à condition que Facebook puisse également collecter des données d’utilisateur en dehors du site Web de Facebook sur Internet ou sur des applications pour smartphone, et attribuer ces données au compte Facebook de l’utilisateur. Toutes les données collectées sur le site Web Facebook, par des services appartenant à Facebook et sur des sites Web tiers peuvent être combinés et attribués au compte d'utilisateur Facebook.

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    La décision de l’autorité couvre différentes sources de données. Les services appartenant à Facebook, tels que WhatsApp et Instagram, peuvent continuer à collecter des données. Toutefois, l'attribution des données aux comptes d'utilisateurs Facebook ne sera possible que sous réserve du consentement volontaire des utilisateurs. Si le consentement n'est pas donné, les données doivent rester avec le service respectif et ne peuvent pas être traitées en combinaison avec les données Facebook. La collecte de données sur des sites Web tiers et leur attribution à un compte d'utilisateur Facebook ne seront également possibles que si les utilisateurs donnent leur consentement volontaire.

    Dans un communiqué, Andreas Mundt, président de l’Office fédéral de lutte contre les cartels, l’autorité de concurrence fédérale allemande, a déclaré que « Facebook ne sera plus autorisé à forcer ses utilisateurs à accepter la collecte et l'attribution pratiquement sans restriction de données non Facebook à leurs comptes d'utilisateur Facebook ». La réaction de Facebook ne sait pas fait attendre. « Nous ne sommes pas d'accord avec leurs conclusions et nous avons l'intention de faire appel afin que les Allemands continuent à bénéficier pleinement de tous nos services*», a écrit Facebook dans un billet de blog en réponse à la décision. L'entreprise dispose d'un mois pour faire appel. En cas d'échec, Facebook devrait modifier la manière dont elle traite les données en interne pour les utilisateurs allemands et ne pourrait combiner les données en un seul profil pour un compte Facebook qu'avec le consentement explicite de l'utilisateur.

    Si le réseau social devait donc modifier sa manière de collecter les informations personnelles de ses utilisateurs, alors, c'est l'ensemble de l'activité publicitaire de Facebook qui se retrouverait perturbée. « C'est important », déclare Lina Khan, experte antitrust affiliée à la Columbia Law School et au groupe de réflexion Open Markets. Elle note que les autorités n'ont pas bien expliqué pourquoi la protection de la vie privée est une question antitrust. Ici, le régulateur allemand le dit clairement. « La théorie de l’autorité de concurrence fédérale allemande est que la domination de Facebook est ce qui lui permet d'imposer aux utilisateurs des conditions contractuelles qui les obligent à permettre à Facebook de les suivre partout. Lorsqu'il n'y a pas de concurrence, les utilisateurs qui acceptent les conditions d'utilisation ne sont souvent pas vraiment consentants. Le consentement est une fiction », selon Khan.

    Selon l’autorité de concurrence fédérale allemande, Facebook comptait 32 millions d'utilisateurs actifs mensuels en Allemagne à la fin de l'année dernière, ce qui représente une part de marché de plus de 80 %. L'organisme de réglementation soutient que cette position dominante lui donne le pouvoir de surveiller les pratiques de collecte de données de l'entreprise. « En tant qu'entreprise dominante, Facebook est soumise à des obligations spéciales en vertu du droit de la concurrence. Dans le fonctionnement de son modèle économique, l'entreprise doit tenir compte du fait que les utilisateurs de Facebook ne peuvent pratiquement pas passer à d'autres réseaux sociaux. Le seul choix qui s'offre à l'utilisateur est soit d'accepter la combinaison complète des données, soit de s'abstenir d'utiliser le réseau social. Dans une situation aussi difficile, le choix de l'utilisateur ne peut être considéré comme un consentement volontaire », a déclaré Mundt.

    Source : Communiqué de presse

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision prise par les autorités allemandes ?
    Quel serait l'avenir de Facebook en Allemagne à la suite de cette décision ?
    Pensez-vous que les autres pays devraient suivre les pas de l'Allemagne ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    L'Allemagne interdit les transferts de données entre WhatsApp et Facebook et somme le réseau social d'effacer les données déjà transmises

    Allemagne : Facebook ne doit plus combiner les données des utilisateurs collectées sur Instagram et WhatsApp sans leur accord explicite

    Une étude montre qu'il y a de nombreux avantages à désactiver son compte Facebook, les médias sociaux auraient des effets néfastes sur le bien-être

    Après Facebook, c'est Google qui fait aussi passer Screenwise Meter, une application de collecte de données, sur les périphériques iOS
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  6. #46
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    "Nous ne sommes pas d'accord", ahahaha, ils pensent toujours d'etre hors de la loi

  7. #47
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    Par défaut « Le rachat de WhatsApp par Facebook n’aurait pas dû être autorisé », déclare Isabelle de Silva
    « Le rachat de WhatsApp par Facebook n’aurait pas dû être autorisé », déclare Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité de la concurrence en France,
    qui préconise de renforcer les contrôles des grandes entreprises technologiques après avoir tiré des leçons de ce rachat

    En 2014, Facebook a annoncé son intention de racheter l’application de messagerie WhatsApp pour un montant de 19 milliards de dollars. Mais finalement, l’application a été rachetée à 21,8 milliards de dollars. À l’époque, il avait été précisé que rien n’allait changer pour WhatsApp. L’application n’allait pas comporter de publicité et resterait indépendante. Cela sous-entend que les comptes des utilisateurs de Facebook n’allaient pas être associés à ceux de WhatsApp.

    Dans les premiers mois après l’annonce de l’intention de racheter WhatsApp par Facebook, des groupes de défense de la vie privée ont déposé un recours afin de freiner le rachat jusqu’à ce que l’usage des données des utilisateurs de WhatsApp soit clairement défini par Facebook. Il faut souligner que les fondateurs de WhatsApp avaient réussi à attirer les utilisateurs en les rassurant sur le fait que leurs données personnelles n’allaient jamais être vendues. Pour rentabiliser l’application, ses fondateurs donnaient aux utilisateurs une année gratuite d’utilisation après quoi il fallait payer un abonnement d’un dollar. Or il se trouve que le modèle économique de Facebook qui s’appuie sur la publicité basée sur les informations personnelles est diamétralement opposé à celui de WhatsApp.

    Certains régulateurs et particulièrement ceux de l’Union européenne (UE) qui se sont penchés sur cette question alors les démarches de l’acquisition avaient cours ont eu comme éléments de réponse de la part de Facebook que la fusion de comptes des deux plateformes ne pourrait se faire automatiquement et de manière fiable. Seulement, deux ans plus tard, une mise à jour de WhatsApp relative à ses conditions générales d’utilisation a annoncé la fusion des informations entre les deux comptes des utilisateurs de WhatsApp et Facebook Messenger. Plusieurs régulateurs se sont sentis floués, car Facebook a clairement expliqué lors de l’opération de rachat que les deux plateformes resteraient indépendantes.

    En réponse, l’autorité de protection des données de l’Allemagne a demandé à Facebook de suspendre le partage des données avec WhatsApp. Celles de la Grande-Bretagne et de la France ont fait de même. Et pour aller encore plus loin, l’UE a condamné Facebook à une amende de 110 millions d’euros. Mais toutes ces mesures n’ont pas réussi à empêcher Facebook de fusionner les données des utilisateurs avec celles de WhatsApp.
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    Il y a quelques jours, Reuters s’est entretenue avec Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité de la concurrence en France sur l’acquisition de WhatsApp par Facebook. Selon Isabelle de Silva, « des accords tels que la fusion Facebook/WhatsApp n’auraient probablement pas dû être autorisés ». La présidente de l’Autorité de la concurrence continue en expliquant que « l’une des choses que nous voyons plus clairement maintenant qu’il y a quelques années est comment la capacité de collecter et d’exploiter des données est un avantage majeur. C’est ce qui permet aux acteurs comme Facebook et Google de créer leur valeur aujourd’hui ». De Silva ajoute que « ce qui fait le succès de Facebook aujourd’hui, ce n’est pas seulement le fait d’avoir acheté WhatsApp et Instagram... mais aussi d’avoir pu agréger les communautés de ces utilisateurs en fusionnant les trois communautés qui étaient auparavant séparées ».

    Avec l’acquisition de toutes ces entreprises, l’on pourrait se demander à juste titre si cette situation ne finirait pas donner lieu à un monopole qui pourrait occasionner des abus de position dominante. À ce sujet, de Silva soutient qu’être « dominant n’est pas en soi illégal ». Elle estime qu’il est « douteux qu’une entreprise déjà dominante puisse acquérir toutes les entreprises de son écosystème et qu’aucun rival ne puisse émerger ». Ainsi ce qu’elle retient de l’expérience de Facebook/WhatsApp, c’est qu’au lieu de chercher à dissoudre cette entreprise et par-delà les grandes entreprises technologiques américaines, elle suggère qu’il faudrait renforcer les contrôles sur les grandes entreprises technologiques qui avalent des startups innovantes !

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Que pensez-vous des leçons tirées par Isabelle de Silva ?

    Selon vous, les régulateurs ont-ils suffisamment fait pour empêcher la fusion des données des utilisateurs de WhatsApp et Facebook Messenger ?

    Les régulateurs n’auraient-ils pas pu interdire la fusion de Facebook et WhatsApp, en dépit du rachat qui avait déjà eu lieu ?

    Voir aussi

    Rachat de WhatsApp : l’UE inflige 110 millions d’€ d’amende à Facebook, une sanction jugée proportionnée et dissuasive
    WhatsApp est devenue l’application Facebook ayant le plus d’utilisateurs actifs mensuels, selon un rapport
    Le cofondateur de WhatsApp qui a vendu la société à Facebook pour 19 milliards de $ dit aux étudiants de supprimer leur compte Facebook à Stanford
    Un autre dirigeant de WhatsApp décide de quitter le navire Facebook ! Il s’agit de Neeraj Arora, Directeur commercial de WhatsApp
    Zuckerberg affirme que la fusion des plateformes WhatsApp, Instagram et Messenger améliorera la sécurité et créera une expérience de type iMessage
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  8. #48
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    C'est aussi au startup innovante qu'appartient le choix de se laisser racheter ou non.
    D'ailleurs je pense que certains rachats sont juste une stratégie pour avaler un concurrent pour limiter son potentiel à se faire surpasser par celui-ci.
    Oui on va me dire portefeuille client etc... mais c'est ce que je pense concernant le rachat de Facebook envers WhatsApp. Et je pense que pour le bien de Whatsapp, je dis pas
    ça parce que moi je j'utilise l'app, ça aurait été mieux de ne pas se faire racheter. Comme Instagram d'ailleurs.

  9. #49
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    Par défaut La FTC poursuit Facebook pour monopolisation illégale
    La FTC poursuit Facebook pour monopolisation illégale, le procès pourrait forcer l'entreprise à se séparer de WhatsApp et d'Instagram
    une action distincte est aussi intentée par une coalition de 48 États

    Quelques jours après la plainte du ministère américain de la Justice contre Facebook, pour discrimination envers les travailleurs, l'entreprise fait face à nouvelle plainte de la FTC pour comportement monopoliste illégal. Plusieurs rapports indiquent que cette poursuite pourrait contraindre Facebook à se séparer de WhatsApp, acquis en 2014 pour environ 22 milliards de dollars, et d'Instagram, acquis en 2012 pour environ 1 milliard de dollars. En marge de la plainte de la FTC, une action distincte est également intentée par une coalition de 48 États contre le leader mondial des réseaux sociaux.

    Les rachats d'Instagram et de WhatsApp suscitent la controverse depuis toujours

    En 2014, Facebook a annoncé son intention de racheter l’application de messagerie WhatsApp pour un montant de 19 milliards de dollars. Mais finalement, l’application a été rachetée pour environ 22 milliards de dollars. À l’époque, il avait été précisé que rien n’allait changer pour WhatsApp. L’application n’allait pas comporter de publicité et restera indépendante. Cela sous-entend que les comptes des utilisateurs de Facebook n’allaient pas être associés à ceux de WhatsApp. Cela a suscité la controverse de plusieurs groupes de défense de la vie privée.

    En effet, dans les premiers mois après que Facebook a annoncé son intention de racheter WhatsApp, des groupes de défense de la vie privée ont déposé un recours afin de freiner le rachat jusqu’à ce que l’usage des données des utilisateurs de WhatsApp soit clairement défini par Facebook. Il est important de souligner que les créateurs de WhatsApp avaient réussi à attirer les utilisateurs en les rassurant sur le fait que leurs données personnelles n’allaient jamais être vendues. Ainsi, pour rentabiliser l’application, ils donnaient aux utilisateurs une année d’utilisation gratuite après quoi, il fallait payer un abonnement d’un dollar.

    Or il se trouve que le modèle économique de Facebook qui s’appuie sur la publicité basée sur les informations personnelles est diamétralement opposé à celui de WhatsApp. Interrogée par Reuters cette année sur l’acquisition de WhatsApp par Facebook, Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité de la concurrence en France, a déclaré que « des accords tels que la fusion Facebook/WhatsApp n’auraient probablement pas dû être autorisés ». Notons qu'en 2018, les cofondateurs de WhatsApp, Jan Koum et Brian Acton, ont démissionné de Facebook, les deux n'étant pas d'accord avec la vision de Marc Zuckerberg vis-à-vis de l'application.

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    Quant à Instagram, un réseau social et un service de partage de photos et de vidéos fondés et lancés en octobre 2010 par l'Américain Kevin Systrom et le Brésilien Michel Mike Krieger, il a été racheté en 2012. En 2018, environ 6 ans après avoir rejoint Facebook, et quelques mois après le départ des cofondateurs de WhatsApp, Kevin Systrom et Mike Krieger, les cofondateurs d’Instagram, ont également annoncé qu'ils quittaient leurs postes respectifs de directeur général et directeur technique.

    Cet été, des courriels du cofondateur d'Instagram Kevin Systrom, URL="https://www.developpez.com/actu/307642/"]fournis[/URL] dans le cadre d'une enquête de la Chambre de représentants, montrent qu'il avait peur des représailles de Mark Zuckerberg s'il refusait de vendre son entreprise à Facebook. « Est-ce que [Zuckerberg] passera en mode destruction si je dis non [à un accord d'acquisition] ? » a demandé Systrom dans un message à Matt Cohler de Benchmark Capital. Ces polémiques, et d'autres également, autour de ces acquisitions constituent désormais les principales allégations à l'origine des plaintes contre Facebook.

    La FTC et 48 États poursuivent Facebook pour des pratiques anticoncurrentielles

    La plainte de la FTC a été déposée ce mercredi. Dedans, le gendarme américain du commerce estime que Facebook a abusé de sa position dominante et a acquis de manière manifestement illégale Instagram et WhatsApp, deux importants rivaux en devenir. « La Federal Trade Commission a poursuivi aujourd'hui Facebook, alléguant que la société maintient illégalement son monopole sur ses réseaux sociaux personnels par un comportement anticoncurrentiel qui dure depuis des années », a écrit la FTC dans une annonce officielle ce mercredi.

    « Après une longue enquête menée en coopération avec une coalition de procureurs généraux de 46 États, du District de Columbia et de Guam, la plainte allègue que Facebook s'est engagé dans une stratégie systématique, dont son acquisition en 2012 de son rival en devenir Instagram, son acquisition en 2014 de l'application de messagerie mobile WhatsApp et l'imposition de conditions anticoncurrentielles aux développeurs de logiciels, pour éliminer les menaces pesant sur son monopole », a poursuit la FTC dans sa déclaration.

    Selon la plainte de la FTC, Facebook a ciblé des menaces concurrentielles potentielles à sa domination. En effet, Instagram, une startup en pleine croissance, a vu le jour à un moment critique de la concurrence dans le domaine des réseaux sociaux personnels, lorsque les utilisateurs de services de réseaux sociaux personnels passaient des ordinateurs de bureau aux smartphones et que les consommateurs adoptaient de plus en plus le partage de photos. Zuckerberg et les siens auraient rapidement su qu'Instagram pouvait leur faire de l'ombre et ont tout fait pour empêcher cela.

    « Les dirigeants de Facebook, dont le PDG Mark Zuckerberg, ont rapidement reconnu qu'Instagram était un réseau social personnel dynamique et innovant et une menace existentielle pour le pouvoir monopolistique de Facebook », a déclaré la FTC dans sa plainte. La plainte allègue que Facebook a d'abord essayé de concurrencer Instagram sur le fond en améliorant ses propres offres, mais que Facebook a finalement choisi d'acheter Instagram plutôt que de lui faire concurrence. Ce rachat aurait à la fois neutralisé la menace directe posée par Instagram et rendu plus difficile la montée en puissance d'un autre concurrent de réseau social personnel.

    En outre, toujours selon la plainte, à peu près au même moment, Facebook a perçu que les applications de messagerie mobile "over-the-top" représentaient également une menace sérieuse pour le pouvoir monopolistique de Facebook. En particulier, la plainte allègue que les dirigeants de Facebook comprenaient et craignaient qu'une application de messagerie mobile réussie puisse entrer sur le marché des réseaux sociaux personnels, soit en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en créant une application de réseau social personnel autonome.

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    Ainsi, la plainte de la FTC estime qu'en 2012, WhatsApp était devenu le "leader de catégorie" mondial de la messagerie mobile. Là encore, Facebook a choisi d'acheter une menace émergente plutôt que de la concurrencer, et a annoncé un accord en février 2014 pour acquérir WhatsApp pour 19 milliards de dollars. L'acquisition de WhatsApp par Facebook aurait à la fois neutralisé la perspective que WhatsApp elle-même puisse menacer le monopole de Facebook sur les réseaux sociaux personnels et garanti que toute menace future aura plus de mal à prendre de l'ampleur dans la messagerie mobile.

    D'après la FTC, ce comportement de Facebook nuit à la concurrence, laisse peu de choix aux consommateurs en matière de réseaux sociaux personnels et prive aussi les annonceurs des avantages de la concurrence. La plainte allègue aussi que Facebook, depuis de nombreuses années, a imposé des conditions anticoncurrentielles à l'accès de développeurs de logiciels tiers à des interconnexions précieuses à sa plateforme, telles que les interfaces de programmation d'applications ("API") qui permettent aux applications des développeurs de s'interfacer avec Facebook.

    En particulier, Facebook aurait mis des API clés à la disposition d'applications tierces à la seule condition qu'elles s'abstiennent de développer des fonctionnalités concurrentes et de se connecter à d'autres services de réseaux sociaux ou de les promouvoir. Il aurait appliqué ces politiques en coupant l'accès aux API à des menaces concurrentielles perçues de manière brutale par des services de réseautage social personnels rivaux, des applications de messagerie mobile et d'autres applications dotées de fonctionnalités sociales.

    Par exemple, en 2013, Twitter a lancé l'application Vine, qui permettait aux utilisateurs de tourner et de partager de courts segments vidéo. En réponse, selon la plainte, Facebook a fermé l'API qui aurait permis à Vine d'accéder à ses amis via Facebook.

    Facebook pourrait être forcé à se séparer d'Instagram et de WhatsApp

    À travers ces deux poursuites, Facebook devient la deuxième grande entreprise technologique à faire face à un défi juridique majeur cette année, après que le ministère américain de la Justice a poursuivi Google en octobre, accusant la société d'un billion de dollars d'utiliser son pouvoir de marché pour se défendre contre ses rivaux. Ces poursuites mettent en évidence le consensus bipartite croissant pour tenir Big Tech responsable de ses pratiques commerciales et marquent un rare moment d'accord entre l'administration Trump et les démocrates, dont certains ont préconisé de démanteler à la fois Google et Facebook.

    Dans le cas de Facebook, les régulateurs fédéraux et étatiques ont déclaré que les acquisitions de WhatsApp et d'Instagram devraient être annulées, une démarche qui risque de déclencher une longue procédure judiciaire puisque les accords ont été approuvés des années plus tôt par la FTC. En effet, dans sa plainte, la FTC a annoncé qu'elle cherche à obtenir une injonction permanente auprès du tribunal fédéral qui pourrait, entre autres, exiger la cession d'actifs, notamment Instagram et WhatsApp et interdire à Facebook d'imposer des conditions anticoncurrentielles aux développeurs de logiciels.

    L'injonction devrait également exiger que Facebook demande une notification et une approbation préalables pour les futures fusions et acquisitions. « Les réseaux sociaux personnels sont au cœur de la vie de millions d'Américains », a déclaré Ian Conner, directeur du Bureau de la concurrence de la FTC. « Les actions de Facebook pour asseoir et maintenir son monopole privent les consommateurs des avantages de la concurrence. Notre objectif est de faire reculer le comportement anticoncurrentiel de Facebook et de restaurer la concurrence afin que l'innovation et la libre concurrence puissent prospérer », a-t-il ajouté.

    La plainte des procureurs généraux des États se concentre également sur les acquisitions de Facebook, en particulier son achat de 1 milliard de dollars d'Instagram en 2012. En plus de sa stratégie d'acquisition, les procureurs généraux allèguent que Facebook a utilisé la puissance et la portée de sa plateforme pour étouffer la croissance des utilisateurs de services concurrents. Letitia James, procureur général de New York, a déclaré que l'entreprise avait acquis des rivaux avant qu'ils ne puissent menacer la domination de l'entreprise.

    « Pendant près d'une décennie, Facebook a utilisé sa domination et son pouvoir monopolistique pour écraser ses petits rivaux, étouffer la concurrence, tout cela au détriment des utilisateurs ordinaires », a-t-elle déclaré au nom de la coalition de 46 États, Washington et Guam. L'Alabama, la Géorgie, la Caroline du Sud et le Dakota du Sud n'ont pas participé à la plainte. La coalition d'états demande au tribunal de district américain du District de Columbia "d'empêcher Facebook de faire d'autres acquisitions d'une valeur égale ou supérieure à 10 millions de dollars sans en informer au préalable les états plaignants".

    L'action en justice des procureurs généraux demande également au tribunal de prendre « toute mesure supplémentaire qu'il juge appropriée, y compris la cession ou la restructuration d'entreprises acquises illégalement, ou d'actifs ou de secteurs d'activité actuels de Facebook ». De son côté, Facebook n'est pas d'accord avec les allégations de la FTC et des procureurs généraux ni avec les mesures qu'ils proposent. L'avocate générale de Facebook, Jennifer Newstead, a qualifié ces poursuites comme étant une "histoire révisionniste" et a déclaré que les lois antitrust n'existent pas pour punir les "entreprises qui réussissent".

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    Elle a déclaré que WhatsApp et Instagram ont réussi après que Facebook a investi des milliards de dollars dans la croissance des applications. « Le gouvernement veut maintenant recommencer, en envoyant un avertissement effrayant aux entreprises américaines qu'aucune vente n'est jamais définitive », a déclaré Newstead. Elle a aussi émis des doutes sur les préjudices présumés causés par Facebook, arguant que les consommateurs ont bénéficié de sa décision de rendre WhatsApp gratuit, et que des rivaux comme YouTube, Twitter et WeChat se sont "très bien débrouillés" sans accès à sa plateforme de développement.

    Dans un post sur la plateforme de discussion interne de Facebook, le PDG Mark Zuckerberg a déclaré aux employés qu'il n'anticipait "aucun impact sur les équipes ou les rôles individuels" à la suite des poursuites, qui, selon lui, étaient "une étape d'un processus qui pourrait prendre des années à se dérouler dans son intégralité". Bien que les recours en cas de rupture soient rares, certains experts antitrust ont déclaré que l'affaire était exceptionnellement solide compte tenu des déclarations accablantes de Zuckerberg tirées des propres documents de Facebook.

    Il y a par exemple un courriel de 2008 dans lequel il a déclaré : « il vaut mieux acheter que concurrencer ». D'autres experts, comme Seth Bloom du Bloom Strategic Counsel, ont déclaré que la plainte de la FTC était "nettement plus faible" que le procès du DoJ contre Google. « Nous parlons d'acquisitions qui datent de six ou huit ans et il sera difficile pour un tribunal d'ordonner des désinvestissements d'il y a de nombreuses années », a déclaré Bloom. Certains laissent aussi entendre que le démantèlement voulu par États et la FTC n'aboutiront pas, car un tel désinvestissement n'est pas facile à faire.

    Par ailleurs, ces poursuites sont les plus importantes affaires antitrust depuis près de deux décennies. Elles sont comparables au procès intenté contre Microsoft Corp en 1998. Le gouvernement fédéral a finalement réglé cette affaire, mais la bataille judiciaire qui a duré un an et l'examen approfondi ont empêché la société de contrecarrer ses concurrents et ont ouvert la voie à la croissance explosive d'Internet. Mercredi, les actions de Facebook ont chuté de 3 % après la nouvelle, avant de perdre 1,9 %.

    Sources : Reuters, Plainte de la FTC, Plainte des procureurs généraux (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    La FTC et les procureurs généraux réussiront-ils à démanteler Facebook ?

    Voir aussi

    Le ministère de la Justice intente un procès contre Facebook pour discrimination envers les travailleurs américains, le réseau social aurait favorisé les travailleurs détenteurs de visas H-B1

    Jan Koum, le co-fondateur de WhatsApp, annonce son départ de Facebook, après un énième accrochage au sujet de la façon de traiter les données

    Les deux cofondateurs d'Instagram démissionnent de leurs postes chez Facebook quelques mois après le départ du cofondateur de WhatsApp

    Des courriels avec le cofondateur d'Instagram Kevin Systrom montrent qu'il avait peur des représailles de Mark Zuckerberg s'il refusait de vendre son entreprise à Facebook

    « Le rachat de WhatsApp par Facebook n'aurait pas dû être autorisé », déclare Isabelle de Silva, présidente de l'Autorité de la concurrence, après avoir tiré plusieurs leçons suite à cette fusion
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  10. #50
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    Par défaut Facebook aurait proposé de participer à la création d'un nouveau réseau social rival
    Facebook aurait proposé de participer à la création d'un nouveau réseau social rival,
    Afin d'éviter les procès antitrust du gouvernement américain

    Facebook aurait été prêt à se donner beaucoup de mal pour éviter des poursuites judiciaires pour infraction à la législation antitrust, avant même que les régulateurs fédéraux et étatiques aux États-Unis ne déposent une plainte contre lui devant un tribunal fédéral plus tôt ce mois. Le Washington Post a rapporté mardi, en citant des sources qui connaissent bien l’affaire, que l'entreprise a offert de concéder une licence pour son code à une autre entreprise, l’aidant ainsi à créer un nouveau réseau social rival. Cela soulignerait « l'engagement de Facebook envers la concurrence », a déclaré le journal.

    Les poursuites de la FTC et de 48 États portent principalement sur les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp par Facebook. Alors que les deux accords ont été approuvés respectivement en 2012 et 2014, le géant de l'Internet est maintenant accusé d'utiliser ces achats pour étouffer la concurrence de ses rivaux.

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    Pendant des mois, les autorités antitrust à Washington et dans tout le pays ont enquêté sur Facebook et son directeur général, Mark Zuckerberg, sur les allégations selon lesquelles l'entreprise était devenue un monopole illégal. Les régulateurs étaient de plus en plus convaincus que le géant des réseaux sociaux, au cours de ses presque 17 ans d'existence, avait systématiquement cherché à acquérir ou à éliminer tous ses rivaux, se livrant à des tactiques illégales pour devenir l'un des services numériques les plus rentables au monde.

    Facebook a longtemps contesté ces affirmations. Le géant des réseaux sociaux a même qualifié, ce mois, les procès d'« histoire révisionniste » et a pointé du doigt des entreprises comme Google, Snap, TikTok et Twitter comme preuve d'une concurrence féroce. Il s'est tourné vers la publicité et d'autres formes de plaidoyer politique dans l'espoir d'éviter une répression réglementaire.

    L'une des idées avancées par Facebook aurait permis à une autre entreprise ou à un autre développeur d'obtenir une licence d'accès à son puissant code - et au réseau complexe de relations de ses utilisateurs - afin qu'ils puissent plus facilement créer leur propre version d'un réseau social, ont déclaré les sources, qui se sont exprimées sous la condition de l'anonymat pour décrire une enquête non publique des responsables de l'application des lois.

    Mais les enquêteurs ont finalement rejeté l'idée, estimant que la version de la concurrence proposée par Facebook ne répondait pas entièrement à leurs préoccupations en matière de concurrence. En fin de compte, la Commission fédérale du commerce et presque tous les procureurs généraux des États, sous la direction de Letitia James, de New York, ont déposé ce mois-ci une double plainte visant à démanteler Facebook.

    Toutefois, l'offre de Facebook illustre ce que le réseau social était prêt à abandonner pour se sortir des poursuites judiciaires et ce qu'il n'était pas. Pendant plus de 18 mois, Facebook a intensifié ses activités de lobbying, engagé d'anciens avocats antitrust du gouvernement et lancé une série d'initiatives internes axées sur les questions de concurrence, selon une douzaine de personnes qui ont parlé au Washington Post. Les efforts de Facebook préparent maintenant le terrain pour l'un des affrontements juridiques les plus importants de l'ère numérique, dont le résultat pourrait façonner non seulement l'avenir de Facebook mais aussi celui de toute la Silicon Valley - et la capacité du gouvernement à la contrôler.

    Facebook devenu de plus en plus "collant" pour les utilisateurs au fur et à mesure qu'il s'agrandit

    Le procès de la FTC pourrait forcer l'entreprise à se séparer de WhatsApp et d'Instagram. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal, qui a été le procureur général du Connecticut pendant 20 ans avant d'arriver au Congrès il y a dix ans, a déclaré : « Les forces de l'ordre se débarrassent de décennies de complaisance qui ont donné à ces entreprises un laissez-passer ».

    Une partie des poursuites se concentre sur le concept d'effets de réseau, qui décrit comment un réseau peut devenir, en termes industriels, de plus en plus "collant" pour les utilisateurs au fur et à mesure qu'il s'agrandit.

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    Des réseaux sociaux alternatifs ont fait leur apparition ces dernières années, parfois en réponse directe à Facebook. Le savoir-faire technique n'est donc pas forcément en cause, mais l'effet de réseau et le verrouillage des clients sont généralement au centre des préoccupations des régulateurs. Lorsque vos amis et votre famille sont présents sur les services de Facebook, il peut être difficile de quitter Facebook pour une nouvelle plateforme, même si elle possède certaines caractéristiques plus intéressantes. Et cela devient encore plus difficile si vous utilisez les identifiants Facebook sur des services comme Instagram et WhatsApp.

    L'offre de soutien au démarrage d’un réseau social concurrent signalée par Facebook n'a peut-être pas entièrement pris en compte cet effet. Sur la base de ces poursuites, les régulateurs estiment que la pérennité de Facebook ne découle pas seulement de sa technologie, mais aussi de sa position déjà bien ancrée dans la vie de nombreuses personnes.

    Facebook, pour sa part, s'oppose à ces accusations et soutient qu'Internet reste compétitif. L'entreprise a refusé de mettre des cadres à disposition pour des commentaires, mais un porte-parole du réseau social a déclaré dans un communiqué : « Nous continuerons à défendre vigoureusement la capacité des personnes et des entreprises à choisir nos services, publicités et applications gratuits en raison de la valeur qu'ils apportent ».

    L'affaire ressemble, au moins symboliquement, à la dernière grande croisade antitrust du gouvernement contre un géant de la technologie, sa tentative de démanteler Microsoft dans les années 1990. À l'époque, les responsables de l'État et du gouvernement fédéral ont cherché à pénaliser Microsoft pour avoir agi de manière anticoncurrentielle afin de s'assurer la domination de son système d'exploitation Windows et de son tout jeune navigateur Internet Explorer sur le marché lucratif des ordinateurs personnels.

    Microsoft a finalement réussi à empêcher Washington et les procureurs généraux de l'État de démanteler ses opérations, mais il est ressorti de cette affaire un acteur numérique réprimé et moins agressif. Ce revers a essentiellement permis à de nouvelles entreprises de la Silicon Valley, comme Facebook, de prendre de l'avance - un sort que le géant des réseaux sociaux, des années plus tard, cherche maintenant à éviter pour lui-même.

    « L'affaire a fait de Microsoft une entreprise plus prudente, en termes de ce qu'elle dirait, notamment par écrit, et de la manière dont elle mènerait ses affaires. Je pense que la même chose se produit déjà avec Facebook », a déclaré Michael A. Cusumano, professeur à la Sloan School of Management du MIT et auteur d'un livre sur Microsoft.

    Selon le PDG de Facebook, il n'est pas question d'envisager le démantèlement du réseau social. Mark Zuckerberg a déclaré l’année dernière être plutôt favorable « à une régulation d'Internet » : « Je ne pense pas que les entreprises doivent prendre seules toutes les décisions sur ce qu'on peut voir ou non sur Internet ». Attendons de voir la suite de ce qui semble être l’une des plus importantes affaires antitrust de l’ère numérique à côté du procès du ministère américain de la Justice contre Google.

    Source : Le Washington Post

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la proposition de Facebook de participer à la création d'un nouveau réseau social rival afin d’éviter les procès antitrust ?
    Le gouvernement US parviendra-t-il à séparer Facebook de WhatsApp et d’Instagram ?
    Quels commentaires faites-vous de l’effet de réseau sur Facebook pointé du doigt par les enquêteurs ?

    Voir aussi :

    USA : Facebook est un monopole de réseau social qui achète, copie ou élimine les concurrents, selon la Commission antitrust de la Chambre des représentants
    Des États américains prévoient de poursuivre Facebook la semaine prochaine pour de possibles violations de la législation antitrust
    La Federal Trade Commission travaillerait sur un procès antitrust qu'elle pourrait éventuellement intenter contre Facebook, l'agence aurait examiné les acquisitions passées de la société
    Les États-Unis pourraient déposer des plaintes antitrust contre Facebook dès novembre, alors que Google doit répondre à un procès similaire d'ici le 19 décembre
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  11. #51
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    Par défaut Facebook atteint une valeur de 1 000 milliards de dollars après le rejet par un juge des plaintes antitrust
    Facebook atteint une valeur de 1 000 milliards de dollars après le rejet par un juge des plaintes antitrust,
    Qui visaient à forcer le réseau social à se séparer d’Instagram et de WhatsApp

    Un juge américain a rejeté lundi les plaintes antitrust fédérales et étatiques contre Facebook Inc. qui visaient à forcer la société de médias sociaux à vendre Instagram et WhatsApp, affirmant que la plainte fédérale était "juridiquement insuffisante". Les actions de Facebook ont augmenté de plus de 4 % après le jugement. Ce rejet est le premier coup dur porté aux poursuites engagées l'année dernière par les États et les autorités fédérales contre les grandes entreprises technologiques. S'il s'agit d'une première victoire pour Facebook, la plainte antitrust de la Federal Trade Commission (FTC) contre l'entreprise n'est pas nécessairement terminée. Le juge a noté que la FTC peut déposer une plainte modifiée dans les 30 prochains jours.

    Facebook a obtenu le rejet de deux plaintes antitrust déposées par le gouvernement fédéral et une coalition de 48 États lorsqu'un juge a rejeté les poursuites. Lundi, le juge de District américain James Boasberg, à Washington, a accédé à la demande de Facebook de rejeter les plaintes déposées l'année dernière par la FTC et les procureurs généraux des États, dirigés par Letitia James, de New York. Les actions de Facebook ont augmenté de plus de 4 % lundi à la suite des décisions, envoyant la capitalisation boursière de la société de médias sociaux au-dessus de 1 000 milliards de dollars pour la première fois.

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    Grâce à cette décision, Facebook a échappé – du moins pour l'instant – à la plus importante menace réglementaire pesant sur ses activités dans le cadre de la répression plus large des géants américains de la technologie. La décision porte un coup à la FTC et aux États, qui affirmaient que Facebook avait violé les lois antitrust en achetant l'application de partage de photos Instagram et le service de messagerie WhatsApp afin d'éliminer les nouvelles menaces concurrentielles et de protéger son monopole.

    Le juge James Boasberg, du tribunal fédéral de District pour le District de Columbia, a déclaré que la FTC n'avait pas réussi à démontrer que Facebook détenait un monopole sur le marché des réseaux sociaux personnels aux États-Unis.

    « Bien que le tribunal ne soit pas d'accord avec toutes les affirmations de Facebook, il estime que la plainte de l'agence est juridiquement insuffisante et doit donc être rejetée », peut-on lire dans la décision du tribunal fédéral de District pour le District de Columbia. « La FTC n'a pas réussi à plaider suffisamment de faits pour établir de manière plausible un élément nécessaire à toutes ses plaintes en vertu de la section 2, à savoir que Facebook détient un pouvoir de monopole sur le marché des services de réseautage social personnel (PSN) ».

    Le tribunal a estimé que la FTC n'a pas fourni de données suffisamment détaillées pour prouver que Facebook a un pouvoir de marché sur le marché des services de réseautage social personnel, défini de manière vague.

    « La plainte est sans aucun doute légère sur les allégations factuelles spécifiques concernant les préférences de changement de consommateur », a écrit le tribunal dans sa décision de lundi. « Ces allégations – qui ne fournissent même pas un chiffre réel estimé ou une fourchette pour la part de marché de Facebook à tout moment au cours des dix dernières années – ne permettent finalement pas d'établir de manière plausible que Facebook détient un pouvoir de marché ».

    Ailleurs, le dépôt note que la plainte de la FTC semblait supposer que le tribunal accepterait que Facebook soit un monopole. « La plainte de la FTC ne dit presque rien de concret sur la question clé de savoir quel pouvoir Facebook avait réellement, et a toujours, sur un marché de produits antitrust correctement défini », peut-on lire dans le dépôt. « C'est presque comme si l'agence s'attendait à ce que la Cour fasse simplement un signe de tête à l'idée reçue que Facebook est un monopoleur ».

    « Nous sommes heureux que les décisions d'aujourd'hui reconnaissent les défauts des plaintes du gouvernement contre Facebook », a déclaré l'entreprise dans un communiqué. « Nous sommes en concurrence loyale tous les jours pour gagner le temps et l'attention des gens et nous continuerons à fournir d'excellents produits pour les personnes et les entreprises qui utilisent nos services ».

    La bataille antitrust n'est pas terminée

    Les poursuites contre Facebook ont été engagées en décembre dans le cadre d'une répression croissante contre les géants américains de la technologie. Elles font suite à une plainte déposée par le ministère de la Justice contre Alphabet Inc. (Google) pour avoir prétendument monopolisé la recherche sur Internet, et aux conclusions d'une enquête de la Chambre des représentants qui a accusé les entreprises de la technologie d'abuser de leur position dominante.

    Les poursuites engagées contre Facebook portent sur l'acquisition d'Instagram en 2012 et sur le rachat de WhatsApp en 2014. Les autorités fédérales et étatiques affirment que Facebook a conclu ces transactions parce qu'il considérait les deux entreprises comme des menaces pour son activité. Plutôt que d’accepter la concurrence à ses propres produits, Facebook a suivi le mantra du directeur général Mark Zuckerberg : « il est préférable d'acheter que de concurrencer », selon la plainte de la FTC.

    Facebook a offert 1 milliard de dollars pour Instagram alors qu'il ne comptait que 25 millions d'utilisateurs, mais avait déjà commencé à conquérir le marché du partage de photos sur mobile. Zuckerberg a déclaré que la menace d'Instagram était « vraiment effrayante », selon la plainte de la FTC. L'entreprise a payé 19 milliards de dollars pour WhatsApp parce qu'elle voyait les applications de messagerie comme un autre danger pour son activité. Un dirigeant de Facebook a déclaré que ces applications « pourraient être la plus grande menace à laquelle nous ayons jamais été confrontés en tant qu'entreprise », selon la plainte de la FTC.

    Facebook a attaqué les plaintes pour plusieurs raisons. L'un de ses principaux arguments est que la FTC a enquêté sur les deux acquisitions lorsqu'elles ont été annoncées et qu'elle a autorisé la réalisation des deux opérations. Si les autorités antitrust peuvent contester des fusions achevées, Facebook a fait valoir que le cas de la FTC était sans précédent et que l'agence n'a jamais expliqué pourquoi ses décisions antérieures approuvant les achats étaient erronées. Le réseau social avait accusé la FTC de chercher à "refaire" des acquisitions qu'elle avait précédemment approuvées.

    Ces rejets constituent une victoire notable pour Facebook. Le juge a déclaré que la FTC n'avait pas suffisamment étayé son affirmation selon laquelle Facebook détient plus de 60 % du marché. Toutefois, la décision n'est pas nécessairement la fin de l'affaire. M. Boasberg a déclaré que l'agence pourrait éventuellement résoudre ce problème lors d'un nouveau dépôt. Le tribunal a reconnu que la FTC pourrait être en mesure de remédier aux faiblesses de son argumentation, et a donc laissé ouverte la possibilité qu'elle dépose une plainte modifiée et poursuive le litige.

    Un point positif pour la FTC dans l'avis a été la déclaration du juge selon laquelle l'agence était « sur un terrain plus ferme dans l'examen des acquisitions d'Instagram et de WhatsApp, car le tribunal rejette l'argument de Facebook selon lequel la FTC n'a pas le pouvoir de demander une injonction contre ces achats ».

    Le tribunal a décidé que la FTC peut toujours demander la cession de ces acquisitions – mais seulement si elle réussit à faire valoir ses arguments juridiques concernant le pouvoir de monopole de Facebook.

    « La FTC examine attentivement l'avis et évalue la meilleure option pour l'avenir », a déclaré un porte-parole de la FTC.

    Cependant, le tribunal a complètement rejeté la plainte parallèle déposée par les procureurs généraux des États, en déclarant que le long délai entre les acquisitions et le dépôt de la plainte en 2020 était sans précédent au niveau des États, et que l'argument des États selon lequel « Facebook empêche l'interopérabilité avec les applications concurrentes ne permet pas de formuler une plainte en vertu de la loi antitrust actuelle, car il n'y a rien d'illégal à avoir une telle politique ».

    « Nous examinons cette décision et étudions nos options juridiques », a déclaré un porte-parole du bureau de la procureure générale de New York, Letitia James. Le sénateur républicain Josh Hawley a qualifié la décision du tribunal concernant le procès de la FTC de « profondément décevante ».

    Sources : Décision dans le cas de la FTC, Décision dans le cas des États

    Et vous ?

    Que pensez-vois de ces décisions juridiques ?
    Peut-on s’attendre à une séparation de Facebook d’avec Instagram et WhatsApp en cas de dépôt d’une plainte modifiée par la FTC ?

    Voir aussi :

    USA : le rapport antitrust parlementaire propose un démantèlement des GAFA, alors que de nouvelles informations sur l'acquisition d'Instagram par Facebook retardent la remise du rapport
    Facebook aurait proposé de participer à la création d'un nouveau réseau social rival, afin d'éviter les procès antitrust du gouvernement américain
    La FTC poursuit Facebook pour monopolisation illégale, le procès pourrait forcer l'entreprise à se séparer de WhatsApp et d'Instagram, une action distincte est aussi intentée par 48 États
    Le ministère US de la Justice accuse Alphabet (Google) de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars, et n'exclut pas un démantèlement
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