Un accord reste « possible » entre Londres et l’UE pour permettre un divorce à l’amiable, ont indiqué mardi les négociateurs à deux jours d’un sommet décisif, provoquant une progression de la livre. Le négociateur de l’UE Michel Barnier a jugé « très possible » de parvenir à un accord cette semaine, ce qu’a confirmé son interlocuteur britannique, le ministre pour le Brexit Steve Barclay.
La livre sterling a subitement accru ses gains dans l’après-midi face à l’euro et au dollar, gagnant plus de 1 %, dans la foulée de rumeurs faisant état d’une ébauche d’accord sur le Brexit. « Il est prématuré de dire qu’on y est mais c’est prometteur. Le dénouement est attendu au plus tard demain matin », a dit une source européenne. Il y aurait trois cas de figure, selon cette source, « un accord, pas d’accord ou la poursuite des négociations après le sommet » de jeudi et vendredi.
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Opposé à l’accord conclu par Theresa May qui maintenait le Royaume-Uni dans l’Union douanière de l’UE jusqu’à la conclusion d’une nouvelle relation entre les deux parties, Boris Johnson l’a rejeté une fois arrivé au pouvoir et a présenté un nouveau plan. Les discussions en cours se concentrent sur deux points de désaccord : la manière d’éviter le retour d’une frontière entre l’Irlande, membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, tout en établissant des contrôles douaniers, et le droit de regard accordé aux autorités nord-irlandaises sur l’accord de divorce dont les Européens ne veulent pas.
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