Quand on a perdu le nord depuis longtemps, une boussole suffit-elle à retrouver le cap ? Censée pallier le décrochage de l’Union européenne (UE) face aux États-Unis et à la Chine, la « boussole de compétitivité » présentée, le 29 janvier, par l’hyperprésidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ne déroge pas aux vieilles méthodes néolibérales.
En l’espèce,
dérégulations, accélération de la politique de l’offre et travailleurs sacrifiés sur l’autel de la compétitivité. Le dernier à sonner le tocsin fut l’ancien président de la Banque centrale européenne (2011-2019) Mario Draghi, qui alertait dans un rapport remis en septembre dernier sur le suicide économique de l’UE.
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