De toute manière, si j'arrêtais de bloquer les pubs, je n'achèterai pas plus, donc ça ferait un manque à gagner côté annonceurs, qu'ils n'hésiteraient pas à reporter sur les éditeurs
Donc, j'estime que je fais un geste en les bloquant
Oui, quoi qu'ils fassent, je déteste la publicité
Oui, leurs publicités restent trop intrusives
Non, j'ai été convaincu par leurs arguments
Non, je n'utilisais déjà pas de bloqueur chez eux
De toute manière, si j'arrêtais de bloquer les pubs, je n'achèterai pas plus, donc ça ferait un manque à gagner côté annonceurs, qu'ils n'hésiteraient pas à reporter sur les éditeurs
Donc, j'estime que je fais un geste en les bloquant
Cela peut m'arriver de désactiver ad-block sur certains sites. Sur 'developpez.net' par exemple.
Mais il est hors de question pour moi que de donner le moindre centime á la presse Main-Stream ! Je n'attends qu'une chose : qu'ils disparaissent, qu'ils débarrassent le plancher! Ils ne sont plus que des parasites de l'information, tous est mensonge, tromperie. Ils sont cul et chemise avec le pouvoir politique et économique. Ils ont choisi leur camp, j'ai choisi le mien, et nous ne sommes pas dans le mème.
Pourquoi je donnerais du fric á des médias que je considère comme étant les ennemis de la vérité.
Rien remarqué sur Le Monde. NoScript bloque leur bloqueur de pubs
Sinon perso, un site qui force la désactivation d'AdBlock, c'est un site que je visiterai plus.
Le floutage, c'est juste de la floutaise !
L'autre jour, un truc m'intéressait suffisamment pour que je fasse un effort, mais pas au point de débloquer l'antipub, alors je me suis dit que lire le code source de la page était un juste compromis...
Plus généralement, ça a sans doute été dit mille fois, mais pourquoi le canard enchaîné parvient-il à vivre sans pub (et refuse internet) ? Parce qu'il a un contenu que suffisamment de personnes jugent crédible pour payer 1,20 € pour un numéro de 8 pages.
Que les divers sites qui se plaignent des antipubs fassent leur vrai métier, et vendent leur contenu, s'ils en ont un qui tient la route. Et sinon, qu'ils disparaissent.
Quand je veux de la pub, je sais la rechercher. Et je suis même prêt à payer pour ! Vous vous rappelez les magasines du genre PC Direct ? C'était 300 pages de pub, mais super utile quand on voulait acheter un PC, parce que ça rassemblait une foison d'offres, et que ça faisait économiser des heures de démarches, pour ne pas dire des jours.
Alors je reste convaincu que quand on propose un service véritablement utile, il peut se monnayer.
Consultant / formateur Oracle indépendant
Certifié OCP 12c, 11g, 10g ; sécurité 11g
Ma dernière formation Oracle 19c publiée sur Linkedin : https://fr.linkedin.com/learning/oracle-19c-l-administration
Complètement d'accord, le problème c'est qu'ils ne veulent pas le voir.
Leur Business modèle, qui a bien marché pendant quelques années, s'écroule et plutôt que de se remettre en question, ils préfèrent accuser le vilain méchant bloqueurs de pubs.
Après tout, ils n'ont pas fait d'efforts jusque là, pourquoi commenceraient-ils maintenant.
J'aimerais bien aller vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.
J'emploie un bloqueur de pub depuis des années sans trop y prêter attention.
Quand je l'ai installé, c'était un gadget geek. Il y avait des pubs mais rien à voir avec maintenant.
Pour la faire courte, j'ai jamais aimé la pub mais je trouvais qu'on en faisait quand même tout un plat...
Sauf que les années ont passé, et bien à l'abris derrière mon bloqueur de pub, je n'ai pas réalisé l'ampleur de la vague de *#!@#! qui submerge l'internet.
Le vrai choc, c'est quand on est confronté au net sur un PC qui n'a pas de bloqueur.
Gros décrochement de machoire, c'est à la limite de l'utilisable.
En fait, non c'est pas utilisable.
moi aussi.Je suis persuadé que c'est comme ça que ça va se terminer. Les sites avec un contenu valable vont devenir payants et les autres, dans leur majorité, vont disparaître.
Et je pense que c'est une très bonne chose.
Je pense la mème chose.
Je serais prêt á payer de 50 centimes jusqu’à 1 euros par mois pour pouvoir continué á consulter certains sites d'information. Ça n'a l'air de rien mais, si le site fonctionne bien, ça peut faire pas mal d'argent. Et puis, ils pourraient faire plus d'investigations sur le terrain avec cet argent. Souhaitons seulement qu'avec le temps ils ne deviennent pas ce que sont devenus les journalistes main-stream d'aujourd'hui.
EDIT : On pourrait imaginer aussi des sites avec des vrais moyens pour enquêter, grâce á cet argent, et qui se spécialiseraient chacun dans un domaine bien précis. Certains ne s'occuperaient que du moyen-orient, d'autres de la finance, d'autre du parlement européens, d'autre des politiques, etc... Ils pourraient devenir un vrai contre-pouvoir. Et si ils faillissent : on ne paie plus et ils disparaissent. Il n'y aura pas l’État derrière pour venir les sauver.
RE-EDIT: De toutes les façons, quoi qu'il arrive, internet va changer le monde en profondeur. Personnellement, je résumerais, grossièrement, l'évolution des sociétés humaines en trois étapes majeures : l'invention de l'écriture amène la civilisation, l'invention de l'imprimerie amène la démocratie, d’où le fait que les dictatures interdisent des livres, et enfin on arrive á l'internet qui va nous faire changer de paradigme á nouveau.
Mais, ce nouveau changement á venir ne va pas se faire dans le calme. Les pouvoirs en place vont lutter de toutes leurs forces pour l’empêcher. Peut être gagneront-ils dans un premier temps, mais ils finiront par perdre, c'est écrit. Le nouvel ordre mondial sera notre, et il n'aura rien á voir avec ce qu'ils avaient prévu
Mediapart c'est 9 euros par mois, et pourtant ils sont en déficit (à cause de la TVA).
Je pense que tu ne te rends pas compte du cout des journalistes, en France ils ont un espèce de statut qui les protège du coup il font ce qu'ils veulent, il travaillent quand ça leur chante, donc tu es obligé d'en payer une armée si tu veux avoir quelque chose à publier de temps en temps, et avec les charges de 50% et plus ça courte juste une fortune.
La majorité des sites avec de vrais journalistes sont déficitaires, très peu arrivent à équilibrer leurs couts.
Personnellement je suis pour la suppression totale des milliards de subventions données à la presse écrite, ça fera des économies pour l'état qui en est déjà à 2000 milliards de déficit, et à l'application du taux de TVA réduit de la presse écrite à la presse web.
Le fait de subventionner la presse écrite et de surtaxer la presse web est encore un scandale politique monumental.
Le mauvais coup du fisc contre Mediapart
5 novembre 2015 | Par Edwy Plenel
Mediapart vient de se voir notifier un redressement total de 4,1 millions d’euros pour la période allant de sa création en 2008 à début 2014. Ignorant nos arguments, le fisc nous applique rétroactivement une TVA discriminatoire pour la presse en ligne, de 19,6 %, puis 20 %, alors qu’elle est de 2,1 % pour toute la presse, quel que soit son support. Nous sommes dans l’obligation de payer. Nous en appelons à votre solidarité.
Après avoir épuisé tous les recours, Mediapart vient de se voir notifier un redressement total de 4,1 millions d’euros pour la période allant de sa création en 2008 à début 2014. Ignorant nos arguments, l’administration fiscale nous applique rétroactivement une TVA discriminatoire pour la presse en ligne, de 19,6 %, puis 20 %, alors qu’elle est de 2,1 % pour toute la presse, quel que soit son support. Contestant la légalité de cette décision, Mediapart va saisir la justice administrative. Mais ce recours n’étant pas suspensif, nous sommes dans l’obligation de payer, ce qui nous prive de nos économies, destinées à développer notre journal et à construire son indépendance. C’est pourquoi nous en appelons à la solidarité de nos lecteurs qui sont notre seule ressource (pour nous soutenir, c’est ici).
La décision du fisc, prise avec l’aval de ses ministres de tutelle au terme de près de deux années de procédure, est à la fois illégitime, injuste et incohérente. C’est ce que nous avons plaidé, en vain, lors des ultimes recours réglementaires devant les responsables hiérarchiques de l’administration fiscale, sur la foi d’un mémoire de nos avocats du cabinet Lysias (à télécharger en PDF ici).
1. Elle est illégitime car contraire au droit fondamental, qu’il s’agisse du droit constitutionnel français ou du droit de l’Union européenne.
Traduction du principe d’égalité consacré tant par la Constitution que par la Charte européenne des droits fondamentaux, le principe de neutralité fiscale interdit l’application d’une fiscalité différenciée à des activités de même nature. Alors que la presse écrite, qu’elle soit imprimée ou en ligne, s’adresse aux mêmes lecteurs, le fisc crée une distorsion de concurrence en nous appliquant une TVA près de dix fois supérieure à celle de nos concurrents imprimés. De plus, cette distorsion de concurrence pénalise la presse numérique indépendante ayant choisi, par son modèle payant, de dépendre de ses seuls lecteurs tandis qu’elle avantage les sites de presse gratuits et publicitaires, adossés à la presse imprimée existante, bénéficiaire du taux réduit de 2,1 %.
Autrement dit, l’administration fiscale s’entête à ignorer notre qualité de journal d’information générale, reconnu par la Commission paritaire (la CPPAP) et bénéficiant à ce titre d’une fiscalité indirecte réduite, dans l’intérêt des lecteurs (un prix plus abordable) et de la démocratie (l’information n’est pas une marchandise comme les autres). Appliquant les mêmes redressements discriminatoires aux autres journaux en ligne qui vivent de l’abonnement de leurs lecteurs – nos confrères du site Arrêt sur images (voir l'article de Daniel Schneidermann) et du groupe Indigo, cofondateurs avec Mediapart du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (SPIIL) –, le fisc nie tout simplement l’existence d’une presse en ligne, avec un statut spécifique et des droits afférents.
En invoquant contre nous une ancienne réglementation fiscale, datant d’une époque antérieure à la révolution numérique quand notre type de presse n’existait pas, il ajoute le ridicule à l’illégitimité. Alors que l’État reconnaît depuis 2008-2009 la presse numérique au même titre que la presse imprimée, l’administration fiscale se comporte comme un État dans l’État, avec ses propres règles, fussent-elles archaïques et révolues.
2. Elle est injuste car elle ajoute à ce redressement rétroactif de TVA de très lourdes pénalités (+ 40 %) pour « manquement délibéré », comme si nous avions été des fraudeurs agissant en cachette de l’administration.
L’application par Mediapart du taux de TVA propre à la presse découle des conclusions publiques des états généraux de la presse écrite, tenus en 2008, l’année même de notre création. Lors du discours de clôture, prononcé à l’Élysée en janvier 2009, le président de la République – c’était Nicolas Sarkozy, peu suspect de favoritisme à notre égard – affirmait haut et fort ce principe d’égalité : « Le statut d’éditeur de la presse en ligne ouvrira droit au régime fiscal des entreprises de presse (…). La France ne peut se résoudre à cette situation doublement stupide où la presse numérique est défavorisée par rapport à la presse papier, et la presse numérique payante défavorisée par rapport à la presse numérique gratuite. Cela n’a pas de sens. »
De 2008 à 2013, tous les interlocuteurs officiels de Mediapart, informés du taux de TVA que nous pratiquions, ont soutenu notre défense de l’égalité entre presse imprimée et presse numérique. Qu’ils soient à l’Élysée, à Matignon, au ministère de la Culture et de la Communication, au ministère des Finances et à celui du Budget, dans les cabinets ministériels comme dans les administrations concernées, ils appuyaient notre position, parallèlement soutenue par tous les syndicats professionnels, parmi lesquels au premier chef le SPIIL (voir ici son mémoire de 2013).
Tous les protagonistes étaient clairement informés à la fois de l’immédiate légitimité de la TVA réduite pour la nouvelle presse en ligne et des démarches françaises pour l’inscrire définitivement dans la nouvelle directive TVA de l’Union européenne. Datant de 1991, la directive en renégociation remonte en effet à une époque où la presse numérique n’existait pas. Loin de frauder, Mediapart agissait donc dans le cadre d’un moratoire de fait, avec l’accord tacite des pouvoirs publics, en attendant la fin des discussions européennes pour lesquelles la France avait mandaté Jacques Toubon, l’actuel Défenseur des droits, qui nous a alors reçus et soutenus.
3. Elle est incohérente car à rebours de la prise de conscience par les pouvoirs publics, nationaux et européens, du caractère archaïque de toute discrimination contre la presse en ligne, depuis son apparition.
Face à la protestation unanime de la profession, des entreprises de presse (lire ici) comme des syndicats de journalistes (lire ici et là), lors du début de nos contrôles fiscaux, aussi brusques que discriminatoires, fin 2013 (lire ici, là et là), le Parlement a adopté une loi du 27 février 2014 affirmant solennellement l’égalité entre presse imprimée et presse numérique, sans attendre la fin des négociations européennes sur une nouvelle directive TVA (lire ici, là et là). Alors que la France doit aujourd’hui défendre à Bruxelles cette position, l’acharnement du fisc à notre encontre ne peut qu’affaiblir celle-ci.
L’attitude du fisc est d’autant plus incohérente qu’elle est en retrait sur l’évolution de la Commission européenne elle-même dont le président, Jean-Claude Juncker, épouse clairement notre position. « La Commission va proposer ce taux de TVA réduit à tous les États membres en 2016, a-t-il déclaré le 6 mai 2015 devant les éditeurs de journaux allemands. La presse est une question de contenu. Que ce contenu soit proposé au lecteur sur papier ou en ligne, le régime de TVA doit être neutre du point de vue technologique. » Et M. Juncker de rappeler que l’actuelle directive TVA, derrière laquelle s’abrite le fisc pour refuser toute égalité entre presse imprimée et presse numérique jusqu’à la loi française de 2014, a été adoptée en 1991 quand « il n’existait pas encore de journaux en ligne ». La précédente Commission européenne, ajoutait-il, « n’a pas eu conscience qu’une petite révolution a eu lieu depuis lors [et] c’est quelque chose que nous allons changer (…). Nous avons besoin de régimes de TVA neutres du point de vue technologique ».
En somme, pour le président de la Commission européenne, la presse en ligne avait droit au taux réduit de TVA dès son apparition, la directive TVA de 1991 ayant été rattrapée, puis dépassée par la révolution technologique et industrielle en cours. Or c’est précisément ce que Mediapart a démontré grâce à son modèle économique pionnier, unique lors de sa création. Tant que la presse numérique était gratuite, la question n’avait évidemment jamais été posée. Mediapart est donc soumis à une sanction absurde
Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant ...
On appâte le gogo avec une vidéo intéressante et on l'oblige à attendre 30 seconde une pub. Systématiquement je décroche de cette arnaque et classe le site Web dans les spammeurs.
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
C'est là où je ne comprends pas ! Tous ces sites dit "d'informations" ne sont que les relais de la propagande idéologique officielle. Et ils ont le culot de nous assommer avec leur pub !
J'ai eu l'occasion de voir au Maroc les chaînes télévisuelles des différents pays. Non seulement le contenu journalistique était de meilleure qualité (avec de vrais enquêtes sur le terrain et non le baratin d'un journaliste servile dans son studio), mais il n'y avait pratiquement pas de pub et, la réception satellitaire de ces chaînes était gratuite.
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
Payants ? Faudrait sortir de l'idéologie du Minitel franchouillard et des 3615 Kosamonku. J'ai, depuis l'aube des temps, un site complètement gratuit chez Free, sans une seule pub, et je ne suis pas le seul. Et je peux y tenir des propos politically incorrects je ne serais pas censuré comme dans les pseudos "courrier des lecteurs" de la presse UMPS (du Figaro à Libération, s'il vous faut des noms).
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
C'est vrai pour des gens comme toi ou moi. Mais beaucoup de gens ne sont pas près à payer cette somme. Certains parce qu'il ne l'on pas. Il ne faut pas oublier que beaucoup de gens qui utilisent internet ne sont pas des gens aisés avec de bons revenus. Un certain nombre ont des fins de mois difficile et ne peuvent pas se permettre de rajouter plusieurs euros à leurs dépenses.
De plus, quand on navigue on peut aller visiter plusieurs dizaines de sites. Tu imagines si tu devais t'abonner à chacun d'eux , pour mettons 5€ par mois ? 60€ pour le monde + 60€ pour médiapart + 60€ pour developper.com + 60€ pour futura-science. J'ai déjà 200€ pour 4 sites web (avec un prix plancher, pour beaucoup ca sera certainement plus). Je peux difficilement me permettre de dépenser plus et je n'ai pas envie de limiter ma navigation à 4 sites seulement. Un chômeur devra fortement se limiter. Un Camerounais devra renoncer à Internet.
C'est là tout le débat du modèle business des sites internets.
Mais n'oublions pas que de toute façon, ces 200€, on finit bien par les payer quelque part.
Si ce n'est pas sur les sites eux-même, ce sera sur la part "pub" des prix des produits de grandes consommations que l'on achète tout les jours.
Imaginons le prix de notre cadis de supermarché si la pub n'était pas aussi présente ...
Bonjour,
J'ai de la publicité sur mon modeste site (elle paiera un jour l'hébergement minimaliste chez OVH),
Je laisse le choix à l'utilisateur de visualiser avec ou sans publicité.
Mais je navigue avec Adblocks. Pourquoi parce que la publicité ce n'est plus une belle image d'un poids raisonnable mais de plus en plus souvent des vidéos! Que je sois à la maison où je paie la DATA zone blanche oblige ou au bureau: C'est inacceptable.
Je désactive uniquement quand je suis à l’hôtel pour des déplacements et je finance volontiers quelques bon sites
De plus ces sites sont loin d'être dépourvus de notoriété et de moyen financiers
Comme certains replay où ma femme m'a dit "C'est normal j'ai une popup qui me demande d'enlever Adblocks pour voir la série, je fais quoi?"
Hé bien elle oublie le site
Les médias en ligne doivent-ils contraindre les internautes à désactiver leurs bloqueurs de contenus ?
Quels en sont les risques ?
Les sites d’informations en ligne français sont récemment passés à l’offensive contre les bloqueurs de contenu. Un certain nombre de médias traditionnels membres du Groupement des Éditeurs de Services en Ligne (GESTE) a d’un commun accord lancé une campagne pour demander aux visiteurs utilisant des bloqueurs de publicité de désactiver ces extensions qui menacent leur survie.
Essayant d’associer les internautes dans leur combat par divers moyens, ces médias ont présenté la pub comme étant nécessaire pour permettre aux lecteurs de continuer à bénéficier gratuitement de leur contenu. Ils ont par ailleurs essayé d’attirer l’attention des lecteurs sur le modèle économique des bloqueurs de contenu que certains qualifient de « racket », en reconnaissant qu’ils ont également appris de leurs erreurs et qu’ils vont désormais proposer des publicités moins intrusives.
Mais, le problème auquel seront probablement confrontés les sites d’informations, c’est que les extensions de blocage de contenus sont arrivées au bon moment, dans un contexte où la publicité mettait non seulement à mal l’expérience de navigation, mais était également perçue comme un moyen d’espionnage. Les bloqueurs de contenus ont donc permis d’apporter non seulement un sentiment de confidentialité, mais encore des gains de performances énormes témoignant parfois que plus de trois quarts du temps de chargement des pages était dû à la publicité.
Un blogueur revient sur le volet de gain de performances pour montrer pourquoi les utilisateurs installent des bloqueurs de publicité et pourquoi il serait difficile de les faire changer du jour ou lendemain. Pour évaluer l’impact de la publicité sur le temps de chargement des pages web, il prend au hasard trois articles sur Le Monde, Libération et Le Figaro. Il visite ces pages web avec Firefox d’abord sans bloqueurs de publicités et traqueurs et ensuite avec ses plug-ins. Il utilise une configuration moderne et performante (Debian 8 64 bits, Firefox 38.7.1 ESR, CPU i5-4570, 16go de RAM, SSD 250Go, connexion VDSL) et il compte le nombre de requêtes nécessaires pour afficher chaque page, la taille totale des données téléchargées et le temps nécessaire pour afficher la page complètement. Les résultats sont donnés par le graphique suivant :
En moyenne, ça donne les résultats du tableau suivant :
Les résultats montrent que l’internaute réduit le temps de chargement des pages en moyenne d'environ 90 % lorsqu’il utilise un bloqueur, la durée de chargement sans bloqueur variant entre 6 et 10 secondes selon la page considérée, sur un PC moderne. Près de 70 % du volume de données chargées est lié à la publicité et aux traqueurs, ce qui serait coûteux avec un forfait limité. La pub et les traqueurs sont encore à la base de plus de 80 % des requêtes nécessaires pour afficher la page web, ce qui peut être coûteux en termes de puissance de calcul, notamment sur les appareils mobiles bas de gamme.
Face à cette réalité, les internautes pourraient-ils désactiver leurs bloqueurs de contenus ? En d’autres termes, les sites d’informations ont-ils intérêt à contraindre ces derniers à les désactiver ?
Pour un utilisateur amateur, la campagne lancée par les médias contre les bloqueurs de pub peut entraîner un changement de position, mais il serait beaucoup plus difficile de convaincre les utilisateurs avertis qui savent mieux évaluer les bénéfices des bloqueurs de contenus, que ça soit sur le plan de la confidentialité qu’au niveau des gains de performances. D’ailleurs, en date du 26 mars, 38 % des développeurs et IT pro ont avoué que quoi que les médias fassent, ils détestent la publicité et ils auront donc toujours leurs plug-ins activés. 58 % pensent également continuer d’utiliser des bloqueurs de contenus, parce que les publicités restent trop intrusives.
Sondage sur Developpez.com : Continuerez-vous d'utiliser un bloqueur de publicité sur les médias en ligne ?
Les sites d’informations devraient donc envisager des solutions moins contraignantes que le blocage des internautes utilisant des bloqueurs de pub. Cela pourrait avoir des effets néfastes comme la réduction de leur audience.
Source : TUXICOMAN
Et vous ?
Les sites d’informations ont-ils intérêt à contraindre ces derniers à désactiver les bloqueurs de contenus ? Pourquoi ?
Voir aussi :
Des médias membres du groupe GESTE passent à l'offensive contre les bloqueurs de pubs pour sensibiliser les utilisateurs sur l'importance de la pub
Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
Le risque ?, juste de fermer l'onglet et d'ouvrir une autre page web avec un contenue similaire, mais sans pub et/ou sans anti-bloqueur
Internet c'est de la copie d'information, on peut trouver une info sur un site A et trouver la même sur un site B (c'est du plagiat oui, mais c'est comme sa que le web fonctionne)
Il existe de très bon site web avec du contenus de qualités, mais ces sites dans 90% des cas ne vivent pas de la pub, ou bien ne se font pas d'argent tous simplement (pas de but lucratif).
Pour moi des sites comme softonic, sont amenés à disparaitre.
Aujourd'hui il faut comprendre aussi que nos sites web personnels/blog ne serons jamais rentable !, mettre en ligne un site web, moi sa me coute que 20€ TTC/ans, avec un trafic sur mon site faible. Je sais pertinemment que perdrais toujours de l'argent, même avec de la pub, donc j'en mets pas. Tous ceux qui ont un site perso ou un blog, arrêtez de croire que vous gagnerez votre vie avec. Ceux qui gagnent leurs vie avec se compte sur les doigts de la main, et bosse dessus H24, ils n'ont pas comme vous et moi un boulot à coté et leurs hébergement coute plus que 20€/ans, a cause d'un trafic monstre, donc nécessité d'acquérir de gros serveurs.
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