Salut à tous.
SAVOIR & CONNAISSANCE
Merci pour cette précision car il était difficile de vous suivre.Envoyé par Matthieu Vergne
C'est là où nous divergeons, car il n'y a pas une sagesse individuelle mais une sagesse admise et partagée par tout le monde, sinon cela n'a pas de sens, si elle diverge d'une personne à l'autre.Envoyé par Matthieu Vergne
J'ai plutôt une vision globale. Ce sont les règles du savoir vivre ensemble. A titre d'exemple, les droits de l'homme et du citoyen.Envoyé par Matthieu Vergne
A partir du moment où ces valeurs ne sont pas partagées par tout le monde, nous entrons dans l'aspect de la nation ou du communautarisme.
Cela ne se résume pas uniquement au vivre ensemble. Il y a aussi ce que nous partageons ensemble, entre autre la tradition.
Donc oui, nous pouvons définir la sagesse comme un savoir. Et comme tout savoir, il faut l'étudier ! Ce n'est pas quelque d'innée.
Qu'est-ce que vous entendez par "normalisation" ??? J'ai l'impression que vous appliquez une restriction, genre mettre des bornes sur une façon de penser.Envoyé par Matthieu Vergne
Il vaut mieux parler le même langage car ainsi on peut mieux se comprendre. Les divergences viennent d'une mauvaise interprétation toute personnelle, de ce que nous croyons être vrai.
Je prends l'exemple de notre incompréhension entre les mots "savoir" et "connaissance".
Si nous avons la même définition de ces mots, il n'y a plus d'incompréhension, et encore moins d'interprétation, du genre, qu'est-ce qu'il a voulu dire par là. Voire même des contre-sens.
Ce qui est difficile à communiquer à autrui, ce sont les nuances que l'on applique sur les mots que l'on utilise.
Je pense que les divergences communautaires viennent de l'interprétation large ou stricte d'un savoir.
INDIVIDUALITÉ & POPULATION
Le concept d'individu est le niveau de tolérance que nous avons vis-à-vis du concept général.Envoyé par Matthieu Vergne
C'est mon interrogation précédente au sujet de la relation qui existe entre la population et l'individu qui la compose.
Mon opinion est qu'il n'existe aucune relation, et pourtant c'est l'ensemble de ces individualités qui compose cette population.
J'entends par là, la différentiation qui peut exister entre ceux qui suivent le mouvement et ceux qui créer le mouvement.
Ce qui voudrait dire qu'une population ne peut jamais être homogène et par voie de conséquence changeante.
Et pourtant, cette population reste d'une certaine façon homogène, mais avec des nuances, genre la durée de la résistance avant d'admettre ce changement.
Je reconnais que la population est vivante, au même titre qu'un individu.
L'inconvénient de l'individualité, est que nous ne pouvons pas avoir raison contre tout le monde, même si c'est le cas.
Comment évoluer au sein d'une population quand notre évolution est contraire à ce qui est admis par tout le monde ?
C'est ce que nous nommons la marginalité ! Quant il y a trop de marginaux, il y a nécessairement un problème avec les règles unissant cette population.
L'évolution de cette population ne peut se faire que dans la reconnaissance de ses erreurs, et par conséquent reconnaître qu'à un moment donné, un individu peut primer sur le reste de la population.
En fait, je mets au même niveau l'individu et la population car ils ont tout à tour la même importance.
Introduire dans une population sous forme de robot, ou d'IA, cela revient à modifier son homogénéité.
Et nous savons tous que les individus "intelligents" sont dangereux car ils remettent en question les choix politiques, sociaux, économiques, ..., et par conséquent, la cohésion de ce qui fait la population.
Je sais très bien que dans l'IA, pour l'instant, il n'y a rien d'intelligent, mais quand cela sera le cas, notre monde sera chamboulé.
Il faudra bien comprendre le mécanisme qui régit les relations entre individus, afin de maîtriser ces changements, sinon gare à la catastrophe !
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Donc il n'y a plus rien d'intelligent dans ces machines.Envoyé par Matthieu Vergne
Comme il ne peut pas exister une machine ayant la capacité intelligente de résoudre tous les problèmes, alors on les spécialise dans un domaine précis.
N'est ce pas une façon de reconnaître l'échec de cette approche ?
A vous comprendre, c'est l'intelligence qui crée la connaissance. Je réponds non.Envoyé par Matthieu Vergne
Dans le mot "savoir", il y a le mot "voir". C'est par l'observation et par l'expérience qui nous pouvons acquérir plus de connaissance.
Oui, sauf que cette connaissance est d'abord du domaine empirique, c'est-à-dire observé par nos sens.
De cette expérimentation, nous faisons des comparaisons selon une méthodologie, à savoir suivant un processus que l'on peut reproduire indépendamment de l'observateur.
On passe du domaine empirique au reproductible que l'on qualifie alors de preuve.
La preuve n'est pas juste suffisante pour quelle devienne loi.
C'est le rôle de la réflexion de soumettre cette preuve à un examen plus poussé afin d'en déduire soit une vérité soit une erreur.
La réflexion seule n'engendre rien, tandis que l'expérimentation et l'observation vont produire quelque chose de nouveau, à savoir une création.
Mais pour qu'il y ait création, il faut aussi de l'imagination. L'imagination, c'est ce qui permet de mettre en relation des choses qui n'ont aucun point commun.
Ce que je veux dire par là, c'est que mettre de l'intelligence en boîte ne permettra jamais d'engendrer quoi que ce soit de créatif.
Tout ce que vous pouvez obtenir, c'est la reproduction d'un existant sous une autre forme !
La véritable question est comment une machine pourrait être créative ?
Pour le reste, c'est vous l'expert !
L'IA ET NOUS
A la condition que l'on veut satisfaire 100% de la population mondiale. Mais il se peut que l'IA puisse satisfaire un certain pourcentage de l'humanité.Envoyé par Matthieu Vergne
Comment positionner le curseur dans l'obtention de cette satisfaction ? N'est-ce pas une question générale à l'IA ?
Je m'interroge sur la pertinence de la question posée, si dès le départ, elle est biaisée ?Envoyé par Matthieu Vergne
Car une mauvaise question donnera nécessairement une mauvaise réponse.
Comme je l'ai dit précédemment, il n'est nul besoin de tout maîtriser pour en connaitre les implications.Envoyé par Matthieu Vergne
Il y a suffisamment de preuve dans la vie de tous les jours pour ce rendre compte que la sécurité absolue n'existe pas.
J'en voie une, la curiosité !Envoyé par Matthieu Vergne
Cela ne veut pas dire que ce genre de projet n'existera jamais !Envoyé par Matthieu Vergne
Tout ce que je formule, ce sont des craintes, qui peuvent en l'état de nos connaissances, être non justifiées.
Mais qui aurait pensé qu'un tsunami aurait pu dévaster une centrale nucléaire à Fukushima ?
Qui aurait pu imaginer l'éruption du Krakatoa ?
On s'imagine pouvoir tout maîtriser, jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne tout dérégler.
Je sais très bien que vous êtes sincère dans vos propos, car vous me sembler raisonnable et responsable.
Mais quand est-il de ceux qui vont utiliser vos travaux ?
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