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Politique Discussion :

La nouvelle affaire Alliot-Marie

  1. #1
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    Par défaut La nouvelle affaire Alliot-Marie
    La nouvelle affaire Alliot-Marie
    Encore une affaire de détournement de fonds et d'enrichissement personnel

    Alors qu’elle était ministre de l’intérieur, où elle a pris toute une série de mesures en faveur des casinotiers, Michèle Alliot-Marie et ses proches boursicotaient sur des titres directement liés au secteur des casinos. Cinq ans après le scandale de la Tunisie qui avait poussé MAM (aujourd’hui eurodéputée) à la démission du gouvernement, Mediapart révèle les dessous d’une nouvelle affaire mêlant associations familiales, combines financières et décisions politiques.
    Cet article vous est offert.
    C’est ce qu’on appelle être juge et partie. Tandis qu’elle prenait une série de mesures très favorables aux casinotiers français en tant que ministre de l’intérieur, l’actuelle députée européenne Michèle Alliot-Marie (LR) et ses proches investissaient en bourse dans des sociétés directement liées au secteur des machines à sous, selon une enquête de Mediapart.



    Ancienne figure de la Chiraquie, Michèle Alliot-Marie est l’une des femmes politiques les plus capées de la République : passée sans discontinuer entre 2002 et 2011 par les ministères de la défense, de l’intérieur, de la justice et des affaires étrangères, elle a dû quitter précipitamment le Quai d’Orsay à la suite de la révélation de sa proximité avec la dictature Ben Ali en Tunisie en plein printemps arabe. Elle est députée européenne depuis juillet 2014.

    C’est le 18 mai 2007, dans les premiers jours du mandat de Nicolas Sarkozy, que MAM a pris ses fonctions à la tête de la place Beauvau, où elle a su se montrer très à l’écoute du lobbying des gérants de casinos français pour assouplir la réglementation en leur faveur. Or, dans le même temps, deux associations dirigées par sa famille ont placé une partie de leur pactole dans des titres de casinotiers, d’après des documents consultés par Mediapart.
    Le premier véhicule financier qui a servi pour mener à bien ces judicieux placements s’appelle Le Rayon vert. Il s’agit d’une « société de bienfaisance » d’aide aux plus démunis, fondée en 1960. Elle est tenue par la famille Marie depuis près de quarante ans. En 2007, elle était même dirigée par MAM en personne. Son père, Bernard Marie, ancien député gaulliste et maire de Biarritz de 1977 à 1991, décédé en février 2015, en occupait la vice-présidence tandis que la trésorerie était confiée à Ludivine Olive, la nièce et cheffe de cabinet de la toute nouvelle ministre de l’intérieur de l’époque. Politique, relations, associations, argent : chez les Marie, tout s’est toujours traité en famille.

    Selon le compte-rendu d’une assemblée générale du Rayon vert, datée du 7 octobre 2008 – bloquée à Paris, MAM a délégué ce jour-là la conduite de la réunion à son père –, apparaît un étrange placement boursier de l’association : l'achat pour 94 202 euros d’actions dans la banque Natixis et chez Électricité et Eaux de Madagascar (EEM). Cette dernière est une discrète holding présente dans l’hôtellerie au Cambodge et l’immobilier en région parisienne mais a surtout des participations dans la Société française de casinos (SFC). Le Rayon vert détient également 2 000 actions dans le groupe Partouche. Montant estimé, selon le cours moyen de l'année 2007 : 32 000 euros.

    Autant d’investissement qui n’ont pas vraiment de lien avec l’objet social de la société de bienfaisance, inchangé depuis sa fondation : l’aide aux « personnes déshéritées ou en difficulté habitant Biarritz ou la côte basque ».

    En cette année 2007, l'intérêt pour le monde des casinos semble irrésistible. Comme le Rayon vert, l'Association pour l'organisation de festivals (AOF) – autre structure présidée par Bernard Marie et dont MAM est également membre – a investi une partie de son patrimoine dans les deux mêmes sociétés : Électricité et Eaux de Madagascar (1 000 actions d'une valeur de 17 753 euros) et, de nouveau, dans des actions du groupe Partouche.

    Le pari s'avère lucratif. Grâce à ces placements (couplés avec des actions dans les grands groupes Suez, Natixis, Dexia ou dans la plus exotique société pétrolière Maurel&Prom), les associations encaissent des dividendes : 10 677 euros pour l'AOF en 2007 et 19 133 euros pour le Rayon vert en 2008.

    Ceci ne peut être qu’une coïncidence : à peine installée place Beauvau, MAM s’est employée à soigner les casinos, dont elle était la ministre de tutelle, en assouplissant la réglementation en vigueur. Dès le 16 octobre 2007, elle affiche ainsi son intention de leur ouvrir le juteux marché des jeux en ligne. La Commission européenne presse la France de réformer mais certains États rechignent à libéraliser un secteur qui constitue notamment un important vecteur de blanchiment d'argent.

    Les actions Partouche s’envolent dès le lendemain de l’annonce de la ministre : +10 % en quelques heures. « Séance record en terme de volumes d’échanges pour Groupe Partouche avec plus de 2 millions de titres négociés », applaudit même le site spécialisé Boursier.com, le 18 octobre.

    « Nous considérons que la principale perspective d’avenir du groupe dans les jeux d’argent réside dans l’ouverture au marché et l’attribution prochaine d’une autorisation d’exploitation des jeux sur internet. Il s’agit là d’un tournant dans l’évolution du métier et du Groupe », sourit de son côté le conseil d’administration de la Société française de casinos (SFC), détenue par une entreprise dont les Alliot-Marie sont donc actionnaires. Au même moment, Isidore Partouche, du groupe du même nom, se félicite pour sa part que « les pouvoirs publics [aient] enfin commencé d’agir » dans le sens « d’une adaptation de notre offre ».

    Le projet de loi relatif à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne sera finalement déposé en mars 2009, juste avant que MAM ne rejoigne le ministère de la justice.

    Mais la bienveillance de la ministre ne s’est pas arrêtée là. Avec Alliot-Marie aux manettes, l’intérieur joue également les pères Noël. Le 24 décembre 2008, il prend un arrêté autorisant les casinos à organiser des tournois de poker hors de leur enceinte. Est aussi supprimée la limitation d'organiser 100 compétitions par an tandis que le délai légal pour communiquer l'organisation d'un tel événement à la Direction centrale de la police judiciaire est raccourci. Un beau cadeau sous le sapin des Partouche, Barrière et consorts alors que les premiers effets de la crise économique se font sentir. En 2009, le Conseil d'État est également saisi par le ministère d'un décret assouplissant les conditions de délivrance des autorisations d'exploitation des machines à sous.

    Un pactole familial

    Il faut dire que les Partouche sont des amis intimes de la famille Marie. Avec son compagnon Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison, MAM a passé ses vacances d'été 2007 chez eux, au Méridien de Juan-les-Pins, dans les Alpes-Maritimes. Patrick Partouche, le PDG du groupe, et sa femme descendent quant à eux à l’occasion sur la côte basque et Ludivine Olive a été proche de l’un des fils du casinotier.

    C’est aussi un fidèle collaborateur de ce dernier, Yassine Ben Abdessalem, ex-dirigeant de l’établissement de Djerba et des casinos helvètes du lac Meyrin et Crans-Montana via la société Ispar (pour Isidore Partouche, le fondateur du groupe), qui a accompagné à la fin de l’année 2010 MAM, alors ministre des affaires étrangères, dans son sulfureux séjour à Tabarka en Tunisie en pleine révolution du Jasmin – Mediapart l’avait révélé ici.

    Les poids lourds des casinos avaient à Beauvau une oreille des plus attentives, confirme aujourd’hui un ancien conseiller de MAM. Dans son livre La République des conseillers (Grasset), publié cette année, le magistrat David Sénat, qui a fait partie du cabinet de MAM de 2003 à 2010 à la défense, l’intérieur puis la justice, raconte ainsi comment les casinotiers ont pris « d’assaut » le cabinet ministériel.

    Celui qui a été limogé en 2010, après avoir été accusé d’organiser les fuites d’informations dans l’affaire Bettencourt, cite une autre décision marquante du ministère, jusqu'ici passée inaperçue : le « départ contraint » du président de la Commission supérieure des jeux Bernard Magniny, en poste depuis les années 1990. Ce dernier, un conseiller d'État réputé, aurait été victime de « sa rigueur et sa prudence jugées excessives par les propriétaires de certains établissements placés sous sa tutelle ».

    Dans les rangs du Rayon vert ou de l'AOF, les étranges placements boursiers n’ont pas fait de vagues. Les Marie, qui trustent tous les postes de direction, ne « donnaient que des explications succinctes sur ces activités. Nous n'étions pas informés », assure un proche à Mediapart sous couvert d’anonymat.


    La justice n’a, à ce jour, jamais été saisie de l’affaire des casinos. En revanche, en 2013, elle avait tiqué sur les activités associatives de la famille. Le service de renseignements financiers Tracfin signale des transferts d'argents suspects vers l'hôtel Chantaco de Saint-Jean-de-Luz, établissement dont Michèle Alliot-Marie et son père sont propriétaires. Le 11 octobre, plusieurs médias annoncent l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Nanterre pour des faits d'« abus de confiance ».

    Trois semaines plus tard, Bernard Marie ne décolère pas dans un mail envoyé à un collaborateur : « L'origine [de l'affaire, ndlr] est la banque HSBC à laquelle j'avais confié la totalité des comptes dont j'étais titulaire à titre personnel ou comme ayant droit économique (…). Cette confiance a permis à cette banque de faire le rapprochement entre les chèques que j'avais émis (…) à l'ordre de l'Hôtel Chantaco et notre association [l'AOF, ndlr]. » Bernard Marie et Michèle Alliot-Marie quittent tous les deux HSBC pour disperser leurs comptes associatifs et personnels dans plusieurs établissements. Et les enquêteurs de la brigade financière perquisitionnent finalement le 18 mars 2014 leurs domiciles à Neuilly et sur la côte basque.

    Le Canard enchaîné a raconté en décembre 2014 comment l’argent d'une troisième structure familiale – la Fondation du Bénévolat – alimentait les caisses du Chantaco : les séminaires de cette fondation reconnue d’utilité publique, financée à hauteur de 5 millions de francs en 1995 par le ministère de la jeunesse et des sports alors dirigé par MAM, étaient tous programmés à l'hôtel. Les colloques, auxquels participaient entre 10 et 20 convives, étaient facturés autour de 10 000 euros. 10 980 euros en 2010, 13 374 en 2011, 11 009 euros en 2012. Bernard Marie signait le chèque, qu’il encaissait lui-même à l’autre bout de la chaîne.

    Pour renflouer l'hôtel, les fonds viennent en réalité de partout. Dotée d’une subvention annuelle de 23 783 euros de l’office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz, ville dont Michèle Alliot-Marie a été maire et première adjointe de 1995 à 2014, l’AOF a grassement financé l'établissement à l'occasion du festival des Jeunes réalisateurs, organisé tous les ans de 1996 à 2013. Les banquets, réceptions et nuitées dans l'hôtel représentaient d'ailleurs l'un des plus gros postes de dépenses de l'événement : 31 840 euros en 2003, 42 589 euros en 2004, 37 759 euros en 2005, 22 958,97 euros en 2006, 31 607,14 euros en 2007.

    Un système de vases communicants parfaitement rodé. Pour l'année 2011, par exemple, un total de 53 344 euros d’argent associatif a ainsi été reversé dans les caisses de l’hôtel. Loin d’être négligeable alors, cette année-là, le chiffre d’affaires officiel de l’ancien établissement de luxe, aujourd'hui peu fréquenté et qui ne renouvelle plus sa demande d’étoiles depuis 2010, ne dépassait pas les 122 000 euros.

    Avec la Fondation du Bénévolat, l'AOF et le Rayon vert, les Marie sont assis sur un véritable tas d'or. Selon les calculs de Mediapart, le patrimoine de l'AOF était de 379 917 euros fin 2012 (dont un portefeuille d'actions de 187 262 euros et un appartement acheté 180 000 euros). Celui du Rayon vert, qui a récupéré en 2010 les avoirs du confidentiel Centre d'information féminin et social du Pays basque (32 000 euros), créé en 1980 par MAM, disposait de 270 892 euros à la même date (dont un portefeuille d'actions de 228 456 euros). La palme revenant à la Fondation du Bénévolat et ses 1 308 797 euros de fonds propres fin 2012. Le total avoisine ainsi les 2 millions d'euros pour des activités aujourd'hui quasi nulles.

    Après le décès de Bernard Marie en février, la troisième génération s’est donc activement mobilisée pour garder la main sur le précieux héritage. Florimond Olive, neveu, directeur de cabinet de MAM au parlement européen, a sauté au printemps 2015 sur la présidence de l’AOF dans des conditions des plus troublantes. Aucune trace d’élection et de dépôt d’un nouveau bureau en préfecture : ce jeune entrepreneur impétueux a succédé à son grand-père comme on hérite d’un bien familial.

    L'histoire politique des Marie a ceci d'original qu'elle est intimement liée au monde des jeux. À l'automne 1990, c’est déjà une affaire de casino qui avait scellé la fin de la carrière de Bernard Marie, alors maire de Biarritz. Cette année-là, son projet de détruire l’établissement art-déco de la Grande Plage de ce paradis touristique pour le remplacer par un hôtel casino flambant neuf avait coalisé une majorité de la population locale contre lui. Vingt-cinq ans plus tard, le goût immodéré de la famille pour les machines à sous pourrait mettre sa fille, eurodéputée en passe de se porter candidate à sa réélection à la présidence des républicains (LR) dans les Pyrénées-Atlantiques, définitivement hors jeu.

    Interrogé sur les opportuns placements boursiers de la famille Marie, Florimond Olive, le directeur de cabinet de MAM au parlement européen, tente de minimiser le rôle de l’ancienne ministre, en dépit du fait qu’elle présidait l'une des structures en cause et était membre de la seconde : « Ces placements ont été faits il y a plusieurs années par Bernard Marie. Dans une association, il y a une personne qui est en charge des placements. Pourquoi ces actions là ont été choisies ? Michèle Alliot-Marie sera incapable de vous répondre. Probablement parce qu'il y avait un intérêt. Bernard Marie ne communiquait pas avec qui que ce soit sur ces sujets là. Il prenait ses propres décisions. » Décédé en février dernier, l’intéressé n’est plus là pour confirmer.

    Source : Mediapart

    Les politiciens sont corrompus ! C'est une honte, en tôle les voleurs !

    Pourquoi elle à besoin d'autant de fric tous le temps celle la ? qu'est ce qui lui prends ? ça coute cher les escort boy ?
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  2. #2
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    Merci pour l'article.

    Je trouve ce genre de chose bien plus révoltante que le reste de l'actualité qu'on met en avant dernièrement. C'est le (seul) genre de chose qui me donne envie de descendre dans la rue et de hurler mon mépris à cette classe politique complétement corrompue et inatteignable. C'est tellement entré dans les mœurs que je ne suis pas sûr qu'eux même comprennent le délit moral.
    Si vous cherchez des réponses sur ce forum il faudra avant tout expliquer clairement votre problème et exposer la démarche que vous avez entreprise pour le résoudre. Fournissez une base de travail et de réflexion à vos interlocuteurs!

  3. #3
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    Deuche m'a dit que c'était la faut de l'europe
    Je ne suis qu'un pauvre débutant alors ne frappez pas si mes idées ne sont pas bonnes

  4. #4
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    J'aime particulièrement ce passage.


    Le Canard enchaîné a raconté en décembre 2014 comment l’argent d'une troisième structure familiale – la Fondation du Bénévolat – alimentait les caisses du Chantaco : les séminaires de cette fondation reconnue d’utilité publique, financée à hauteur de 5 millions de francs en 1995 par le ministère de la jeunesse et des sports alors dirigé par MAM, étaient tous programmés à l'hôtel. Les colloques, auxquels participaient entre 10 et 20 convives, étaient facturés autour de 10 000 euros. 10 980 euros en 2010, 13 374 en 2011, 11 009 euros en 2012. Bernard Marie signait le chèque, qu’il encaissait lui-même à l’autre bout de la chaîne.

    Pour renflouer l'hôtel, les fonds viennent en réalité de partout. Dotée d’une subvention annuelle de 23 783 euros de l’office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz, ville dont Michèle Alliot-Marie a été maire et première adjointe de 1995 à 2014, l’AOF a grassement financé l'établissement à l'occasion du festival des Jeunes réalisateurs, organisé tous les ans de 1996 à 2013. Les banquets, réceptions et nuitées dans l'hôtel représentaient d'ailleurs l'un des plus gros postes de dépenses de l'événement : 31 840 euros en 2003, 42 589 euros en 2004, 37 759 euros en 2005, 22 958,97 euros en 2006, 31 607,14 euros en 2007.
    Et celui-là aussi : mince le principal responsable est mort dites donc !

    Interrogé sur les opportuns placements boursiers de la famille Marie, Florimond Olive, le directeur de cabinet de MAM au parlement européen, tente de minimiser le rôle de l’ancienne ministre, en dépit du fait qu’elle présidait l'une des structures en cause et était membre de la seconde : « Ces placements ont été faits il y a plusieurs années par Bernard Marie. Dans une association, il y a une personne qui est en charge des placements. Pourquoi ces actions là ont été choisies ? Michèle Alliot-Marie sera incapable de vous répondre. Probablement parce qu'il y avait un intérêt. Bernard Marie ne communiquait pas avec qui que ce soit sur ces sujets là. Il prenait ses propres décisions. » Décédé en février dernier, l’intéressé n’est plus là pour confirmer.

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