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Ruby Discussion :

Le livre « Hello Ruby » ambitionne d'apprendre aux enfants les rudiments de la programmation


Sujet :

Ruby

  1. #1
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    Par défaut Le livre « Hello Ruby » ambitionne d'apprendre aux enfants les rudiments de la programmation
    Le livre « Hello Ruby » ambitionne d'apprendre aux enfants les rudiments de la programmation,
    que pensez-vous de cette initiative ?

    L’année dernière, en février 2014, la développeuse finnoise Linda Liukas a entrepris de lancer un projet qui est très vite devenu populaire : si « Hello Ruby », un livre pour enfants sur la programmation, demandait un financement de 10 000 dollars, en moins de 4 heures, le projet avait déjà dépassé le but fixé à 10 000 dollars.


    Elle explique avoir mis presque dix ans avant de maîtriser les fondamentaux du code, notamment le langage informatique qui permet de construire des sites web et des applications. « Ça a été long, mais je n’ai pas lâché, j’ai appris toute seule. En 2009, j’ai eu l’occasion de partir à Stanford, près de San Francisco, pour finir mes études. Là-bas, j’ai donné des cours dans un atelier de programmation pour débutants. Et ça m’a plu », confiera-t-elle.

    C’est en 2010 qu’elle a commencé à dessiner l'héroïne Ruby sur ses cahiers de programmation. Et puis au fur et à mesure, elle s’est demandé comment est-ce qu’elle, avec ses mots, décrirait la technologie, le web et la manière qu’on a de l’utiliser.

    Elle a cofondé une organisation internationale qui s’appelle Rails Girls et qui a pour but de familiariser les femmes à la programmation informatique dans le monde. Depuis, elle organise des événements et des formations dans de nombreux pays de monde.

    « J’ai dessiné Ruby pour illustrer le site web et j’ai parlé de ce projet de livre avec quelques amis, qui m’ont tous dit de lancer une campagne de crowdfunding sur Kickstarter » a-t-elle expliqué. « Ce qui m’intéresse dans la programmation et le code, c’est ce que cela combine à la fois les compétences d’ingénierie, l’expression artistique et les sciences sociales – le tout dans une discipline qui contraint à la rigueur mais qui ouvre aussi d’incroyables perspectives sur le monde. C’est pourquoi je pense que les enfants devraient y avoir accès le plus tôt possible ».

    « Je suis sûre que si on leur donnait accès à des cours de programmation, on leur donnerait le vocabulaire et les outils nécessaires pour construire un web qui soit à leur image, qui les représentent vraiment. Tout comme ils écrivent des chansons, ou font des dessins, je voudrais qu’ils aient les moyens de s’approprier le code et de le tourner dans tous les sens, d’en faire tout sauf ce pourquoi il est prévu. C’est comme ça qu’ils inventeront et plus tard, qu’ils innoveront ».

    « Hello Ruby est une célébration de l'informatique : depuis ses grandes philosophies jusqu’au petits booléens - et tout le reste. Ruby est une petite fille avec une grande imagination : ses amis animaux l'aident à naviguer à travers un monde qui semble parfois irrationnel. À certains égards, elle est comme Calvin de Calvin & Hobbes, à d'autres, elle est comme Pippi Longstockings. Le monde de Ruby a des règles et de la raison, de la répétition et du rythme, des railleries et des mystères et quelqu’un peut construire quelque chose à partir de rien », a-t-elle expliqué.

    Elle a rappelé que, comme pour beaucoup, sa plus grande enfance a été bercée dans un monde très immersif bâti sur des croyances : « nous avons construit de petits villages dans les bois pour les Moumines – des personnages de la vallée imaginaire donnant sur le golfe de la Finlande – et des cartes galactiques créées autour des héros de Star Wars ». Elle explique que, jusqu’à aujourd’hui, c’est de cette façon qu’elle rapproche l’enseignement de la programmation. « Être capable de construire des mondes et des structures de plus en plus complexes, sans la nécessité pour les composants physiques (comme des legos) est fascinant. Surtout pour un enfant ».

    Voici quelques principes qu’utilisent souvent les enfants auxquels fait appel Ruby :

    • La curiosité : poser la question « pourquoi ? ». Explorer, trouver des choses cachées, imaginer. Si -> alors.
    • L’envie de jouer : poser la question « et si ? ». Les personnages, les rôles, la personnalisation de l’apparence et le style. Quand l’ordinaire devient extraordinaire.
    • L'établissement de règles : poser la question « comment ? ». Imposer une logique à quelque chose autrement est difficile à comprendre.


    Pendant des sessions de discussions avec les enfants (de 30 minutes au minimum pour un auditoire composé d’enfants âgés de 4 à 11 ans) qui ont inspiré la création du livre, l’auteur estime qu’il est important de les laisser s’exprimer sans qu’il n’y ait de bonne ou de mauvaise réponse en proposant des sujets comme :

    • Qu’est-ce qu’un ordinateur ?
    • Où pouvons-nous en trouver ? Qui les utilise ?
    • Que peut-on faire avec un ordinateur ?
    • Quels sont vos jeux / applications / sites web favoris ?



    Le second grand exercice consiste en faire le design de l’application ou du site web. « Vous pouvez aider les enfants en leur proposant de dessiner un jeu qu’ils connaissent, une boutique pour un produit qu’ils aiment ou une application de lecture de vidéos » avance l’auteur qui précise que, durant les séances qui ont été réalisées, les enfants sont restés très enthousiastes et concentrés.

    Le livre est divisé en plusieurs chapitres. Dans le premier, l’enfant rencontre Ruby et apprend le principe de séquences de commande. Il contient des exercices qui font appel à la façon dont nous nous servons des algorithmes dans nos vies de tous les jours et qui permettent de comprendre l’importance des commandes données dans une séquence.

    Le second propose des exercices qui lui permettront de comprendre les différents types de données que l’ordinateur utilise pour faire des choses comme les chaînes de caractères, les booléens ou les nombres. Par la suite ils auront des notions de base sur les listes avec les pingouins, ou le concept de programmation de la boucle avec le léopard, des évènements avec le renard et des conditions avec le robot. Django viendra montrer aux enfants comment assembler toutes les notions apprises avant grâce au concept de la fonction. L’auteur a également pensé à un chapitre pour parler du travail d’équipe.

    Pour les enfants désireux d’apprendre à partir d’applications des rudiments de la programmation, elle a établi une liste non exhaustive en fonction de leur âge. Pour les tous petits (âgés entre 5 et 8 ans), elle recommande Hopscotch et Kodable, deux applications sur iPad pour les bases de la programmation. Pour ceux qui sont âgés entre 7 et 12 ans, elle propose KhanAcademy qui combine des exercices JavaScript avec des vidéos mais aussi CodeCombat qui permet d’apprendre Javascript à travers un jeu. Pour les adolescents, elle parle de la Codeacademy, qui propose des exercices interactifs dans le navigateur pour Python, Ruby, JavaScript et HTML, Codeschool qui propose d’aller plus en profondeur dans différents langages de programmation. Pour Ruby à destination des enfants, elle parle de Hackety Hack, KidsRuby ou encore TryRuby.org.

    Le livre « Hello Ruby : Adventures in Coding and workbook » sera disponible le 06 octobre prochain dans des pays comme la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Japon, l’Australie etc. et le format eBook quant à lui sera proposé au début du mois de septembre.

    Source : Hello Ruby, blog des différentes évolutions du projet

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative ?
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  2. #2
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    "Hello Ruby" ... les "Rails Girls" ... je suis sûr que le langage de prog principalement abordé est ... le LISP

    Après dans l'idée pourquoi pas. Moi j'ai bien commencé gamin en lisant Amstrad Magazine
    Plus je connais de langages, plus j'aime le C.

  3. #3
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    J'ai commencé relativement jeune la programmation.
    J'avais 11 ans et c'était le milieu des années 80.

    A cette époque, les fabricants de micro-ordinateurs mettaient en avant l'interface de programmation de leurs machines parce que c'était la seule IHM viable sur de si peu puissantes machines.
    Pour ce faire, c'était le BASIC qui servait d'interface shell et de langage de programmation fourni par la ROM.
    Les gammes CPC Amstrad, Thomson MO5 et TO7, ZX Spectrum et MSX en ont été les exemples les plus connus en France.
    étaient centrées sur le BASIC comme interface homme/machine.

    Et oui, pour espérer tirer quelque chose de votre ordinateur familial, il fallait maitriser les rudiments du BASIC.
    Donc, le guide de l'utilisateur du micro-ordinateur se résumait à un cours de BASIC pour débutants enfants ou adultes.

    Cette tendance n'a pas fait long feu puisque, les capacités techniques accrues aidant déjà apparaissaient les premières interfaces graphiques sur Atari ST et Amiga, éloignant du même coup, les jeunes ados de la technique programmatoire.

    Avec cette initiative, c'est un retour aux sources dans la mesure où, à nouveau, la programmation se met à la portée du grand public.

    Et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Car si ça ne fait pas de mal, ça ne peut faire que du bien, voyez-vous. Et pour ma part, ça m'a fait beaucoup de bien puisque je suis ici à vous écrire.

  4. #4
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    Par défaut Les ordis, c'est bien. Les Hommes, c'est mieux.
    Bonjour,
    C’est toujours intéressant de savoir plus sur les nombres et leur manipulation. Mais je suis stupide sans doute, car je pense que nous devrions maintenant intéresser les enfants aux sciences humaines et oublier les maths. Cela pourrait peut-être nous permettre d’envisager de sortir nos civilisations du sordide dans lequel nous nous enfonçons toujours plus, en faisant toujours plus de math et de physique…

  5. #5
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    Par défaut c'est bien c'est pas bien
    perso j'ai commencé la programmation sur PB 110 et 700 puis sur amstrad quand j'avais 11 ans. Oula c'est vieux...
    alors la passion m'aveuglerait peut-être un peu...
    toutefois je pense que c'est très bien. C'est une saine activité. Ca ne m’empêchait pas d'aller jouer dehors...
    les gamins vivent une Ere informatisée ce sont leurs nouveaux jouets (plutôt que les petits bonhommes aux bras raides lol).
    Alors il faut leur apprendre comment ça fonctionne.
    Paul_le_hero a raison... ne pas négliger la sagesse la sophia la philosophie. Se poser des questions utiles sur le monde, aussi.
    Est-ce que tout cela est incompatible je ne suis pas sûr... Ce n'est jamais binaire lol... on reconnait les informaticiens... il y
    a d'autres alternative, une possibilité de combiner intelligemment.
    Donc (pour nos moutons) Good intiative de Linda Liukas ! En même temps on a pas lu le bouquin... mdr

  6. #6
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    Par défaut Gare au loup
    A-t-elle introduit quelques loups et autres méchants dans son livre? Parce qu'il y en a sur le web, les enfants doivent aussi en être conscients et se comporter en conséquence!

  7. #7
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    Par défaut
    Moi aussi j'ai commencé avec un Amstrad CPC et Amstrad Magazine ; et malheureusement je n'étais déjà plus un gamin La première fois que j'ai utilisé Turbo Pascal sous PC/M, il s'agissait d'une version pirate, et je dumpais le binaire du compilateur pour trouver les mots-clés…

    Au début en effet, on a voulu apprendre la Basic à tout le monde, y compris aux profs dont j'étais, mais ce n'était guère plus réaliste que de croire qu'on allait faire maîtriser l'informatique aux enfants en leur apprennent à effectuer des additions en binaire, octal ou hexa. J'ai eu des collègues qui suivaient des formations et qui n'en tiraient strictement rien parce qu'ils étaient trop bouchés ou simplement que cela ne les intéressait pas. J'ai tout appris tout seul et à mesure de mes besoins, car, comme disait mon adjudant-chef "on n'emmène pas un chien à la chasse à coups de pieds au c…".

    Très vite, l'informatique a été engagée vers un idéal commercial for noobs qui a très rapidement triomphé. Dans les années 80-90, j'avais toujours un certain nombre d'élèves qui "touchaient" et avec qui on pouvait discuter pendant les récréations, mais très rapidement ils sont devenus les consommateurs rêvés par Apple et il ne savaient plus que tripoter des smartphones au lieu d'écouter le cours. C'est tout un rêve qui est vite retombé, de grandes possibilités d'action qui s'offraient au public et lui ont été retirées. Ceux qui jadis auraient fait du Basic jouent à présent à de petits jeux stériles, les claviers comme celui que j'utilise pour le moment sont souvent remplacés par des écrans tactiles qui réduisent les possibilités de s'exprimer et de créer. Il y a longtemps aussi que les gens ne sont même plus renommer un fichier ni le situer sur le DD, ce qui réduit considérablement leur maîtrise de leur machine.

    C'est donc bien de vouloir intéresser à nouveau les jeunes à la programmation, mais je crains qu'il ne soit trop tard : le goût de la recherche solitaire, des obstacles vaincus à force d'opiniâtreté se perd. Il y a trop de "divertissement". Et si l'on pouvait épater un enfant avec un "Hello World!" en 1985, je suppose qu'à présent il faudrait davantage.

    Je suis agrégé de lettres, donc pas trop matheux par formation ; pourtant l'expression même de "sciences humaines" me semble une imposture. J'ai vu d'un peu près les "sciences de l'éducation" : elles n'ont rien de scientifique. Ce sont des à-peu-près sommaires et péremptoires dits dans un langage qui imite celui des sciences. Si l'on en croit Onfray, la psychanalyse ne vaut pas mieux, et il est à craindre que toutes ne procèdent d'une même démarche : on essaie de donner un aspect rigoureux à ce qui ne l'est pas en utilisant un langage obscur qui imite celui que la spécialisation a imposé aux vraies sciences. Oublier les maths qui sont le dernier repaire de la vraie rigueur me paraît suicidaire.

  8. #8
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    Citation Envoyé par Francois_C Voir le message
    Je suis agrégé de lettres, donc pas trop matheux par formation ; pourtant l'expression même de "sciences humaines" me semble une imposture. J'ai vu d'un peu près les "sciences de l'éducation" : elles n'ont rien de scientifique. Ce sont des à-peu-près sommaires et péremptoires dits dans un langage qui imite celui des sciences. Si l'on en croit Onfray, la psychanalyse ne vaut pas mieux, et il est à craindre que toutes ne procèdent d'une même démarche : on essaie de donner un aspect rigoureux à ce qui ne l'est pas en utilisant un langage obscur qui imite celui que la spécialisation a imposé aux vraies sciences. Oublier les maths qui sont le dernier repaire de la vraie rigueur me paraît suicidaire.
    Bonjour Tous, bonjour François,
    Je ne voulais certainement pas ouvrir un TROLL. Mais ce qui me plairait, dans notre éducation, c'est un peu plus de considération pour l'âme (des humains). Pour moi qui ne suis pas agrégé, "éducation" me parait aujourd'hui faire ce qu'il faut pour que chacun entre dans le moule et suive les lignes de cette pensée politique unique, et puis maintenant, retarder le plus possible l'entrée sur le marché du travaill chômage. Je suis certainement trop naïf, mais je me dit que si nous avions progressé en matière de psy-truc (avec truc valant -chanalyse, -chiatrie, -chothérapie, etc) comme nous l'avons faire en matière d'électronique et d'informatique, nous n'en serions pas à organiser des réunions mondiales dans l'espoir que ceux qui n'ont pas l'intention de cesser de tirer sur la ficelle des profits, fassent oui-oui de la tête.

  9. #9
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    à mon avis la plupart des gamins "intelligents" à 12-13 ans arrivent assez facilement à apprendre tous seuls les bases de la programmation : des variables des if puis des boucles et des petites fonctions,

    pour moi le problème c'est plus l'apprentissage du C (des pointeurs et de la rigueur enfin de la vraie compréhension du truc) qui est plus délicat tout seul et qui fait que les ados qui maîtrisent vraiment la programmation et donc les structures de données sont très rares

  10. #10
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    Par défaut Attention aux erreurs d'orientation!
    Bonjour à tous,
    Moi, ce qui me choque, c'est de voir que très peu d'ados sont capables de faire une petite opération arithmétique mentalement, ce qui s'acquiert en général en primaire (du moins il y a longtemps), plus personne ne prend soin d'écrire un texte sans fautes d'orthographe, et on veut "apprendre la programmation".
    On va donner l'illusion à des jeunes qu'ils sont "bons en programmation", et on aura des échecs fantastiques.
    Ils devraient maitriser les concepts de base de calculs arithmétiques, de logique, et ne pas négliger la culture générale...histoire-géo... (Quand a eu lieu la révolution française ? - en mai 1968 M'sieur, je sais, mon grand-père l'a fait, ils ont viré de Gaulle).
    Une fois que tout sera en ordre de ce côté, là on pourra leur apprendre à se servir de l'outil "ordinateur" sans en être dépendant.
    Et une fois qu'ils seront en âge de décider de leur orientation, on pourra les initier à la programmation, avec des buts et de l'organisation.
    Là on pourra dire que ce sont peut-être de futurs pros.
    Avant d'apprendre à souder un transistor et des composants sur une plaquette à cosses et de faire des relevés de mesure sur le résultat, on nous faisait "bouffer" des heures de théorie, avec des maths et de la technologie, du dessin industriel et lire des datasheet en anglais pour comprendre ce que nous allions faire. Même pas de calculatrice, seulement la règle à calculs. Avec ça, le prof d'électronique savait qui pourrait ou ne pourrait pas aller plus loin. C'était en 1972. Les principes d'éducation ont bien changé. J'ai l'impression que maintenant on met la charrue avant les boeufs.

    Bien cordialement

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