Discussion :

[red57]

Avec tous ces projets de start up et de recherche de charlie (le super developpeur),il va falloir commencer a faire un super topic. Lancer une start upc'est super facile sur le papier mais c'est aussi difficile que de lancer sa propre entreprise. Il faut de l'argent,avoir construit un business plan,avoir des relations et un reseau. Je conseil a tous ceux qui veulent une start up de revoirle reportage de capital sur les business angel en France mais aussi de revoir Social Network et meme Silicon Valley la serie. De nombreux developpeurs veulent lancer leurs start up sur ce site mais tous connaissent la galere que cela represente.
Maintenant ta presentation ne donne pas envie d'aller plus loin sur ton projet. Sinon si tu veux un developpeur tu as soi freelance.info ou la tu dois lacher minimum 300€/jour ou tu sous traites en Inde.

[mister3957]

Avec tous ces projets de start up et de recherche de charlie (le super developpeur),il va falloir commencer a faire un super topic. Lancer une start upc'est super facile sur le papier mais c'est aussi difficile que de lancer sa propre entreprise. Il faut de l'argent,avoir construit un business plan,avoir des relations et un reseau. Je conseil a tous ceux qui veulent une start up de revoirle reportage de capital sur les business angel en France mais aussi de revoir Social Network et meme Silicon Valley la serie. De nombreux developpeurs veulent lancer leurs start up sur ce site mais tous connaissent la galere que cela represente.
Maintenant ta presentation ne donne pas envie d'aller plus loin sur ton projet. Sinon si tu veux un developpeur tu as soi freelance.info ou la tu dois lacher minimum 300€/jour ou tu sous traites en Inde.

De l'argent et aussi du temps, et quand je dis du temps c'est pas "7h par jour et basta j'rentre chez moi on verra ça demain et vivement le weekend", parce que on dort avec, on mange avec, on chie avec, on fait soûle ses potes avec, la nuit, le matin, la journée, le soir, 7j/7. La vie sociale, maritale, familiale en prend un coup et un sérieux, avec des montagnes russes émotionnelles entre les doutes et les certitudes à différents termes qui sont difficile à gérer au quotidien.

C'est aussi une capacité à encaisser le risque que ce temps et cet argent se transforment en "plouf" comme ce qui est le cas dans 90% des cas et les conséquences psychologiques qu'implique un échec.

Ou alors faut être un rentier qui s'emmerde et prendre ça comme un hobby.

[red57]

Pour infos aux US, la durée de vie d'une start up
après un an d’exercice, 25% des start-ups échouent contre 36% après deux ans, et 44% après trois ans.

[mister3957]

56% dépassent les 3 ans et sont donc viables à terme, j'trouve ça énorme.

[Lucas D]

Etant dans l'univers start-up, on dit souvent que cacher ses idées est toujours une mauvaise idée.

Pour donner un exemple, un mec qui avait pourtant fait des recherches etc voir s'il était le premier à avoir eu l'idée n'était en fait pas le premier, je connaissais une start-up qui faisait déjà la même chose.
Plus drôle, quelqu'un connaissait une boite qui faisait la même chose que certains avaient pour projet de faire... sauf qu'elle avait fermé
Ne pas donner également l'idée, quand le coût d'acquisition est léger, ça veut dire qu'une fois que tu l'as fait, je pourrais te piquer facilement l'idée (moi développeur-entrepreneur encore plus) si elle est si révolutionnaire.

Une petite présentation de toi, ça aurait été cool, aussi.
Bref, bonne chance à toi !

[red57]

Les chiffres ne sont pas bons, le site s'est trompé et a inclus les entreprises réelles comme le btp, la restauration. Il semblerait que la moitié des start up ne dépassent pas les un an. J'essaie de retrouver les chiffres.

[mister3957]

Les chiffres ne sont pas bons, le site s'est trompé et a inclus les entreprises réelles comme le btp, la restauration. Il semblerait que la moitié des start up ne dépassent pas les un an. J'essaie de retrouver les chiffres.

Il serait également intéressant de trouver le taux de conversion entre un projet et une création, pour inclure les ambitions "tuées dans l'oeuf" dès la phase de montage.

Perso je suis incubé depuis 2 ans et demi, et au sein de cette structure pour le moment le taux de conversion est à... 0%

[red57]

Selon la BNP, 80% des start up ne dépassent pas les 5 ans.

En effet, le taux d'échec d'une startup est supérieur à 80% dans les cinq premières années suivant son lancement, et le taux de financement est normalement inférieur à 1%.

[Njörd]

Bonjour,

Quel est l'intérêt de sortir tous ces chiffres ? Le propre de l'entrepreneuriat est justement de prendre le risque de ne pas voir ses premières tentatives fonctionner. Dans ce milieu, l'échec est courant et est vu comme un atout plus que comme un défaut.

[Carhiboux]

Bonjour,

Quel est l'intérêt de sortir tous ces chiffres ? Le propre de l'entrepreneuriat est justement de prendre le risque de ne pas voir ses premières tentatives fonctionner. Dans ce milieu, l'échec est courant et est vu comme un atout plus que comme un défaut.

En France l'échec est mal vu, et je suis à peu près certain que c'est pareil même pour les entrepreneurs.

Déjà que sans avoir échoué, c'est dur de se financer, alors si vous parlez à votre banquier de vos échecs passés... je doute que la conclusion de l'entretien soit en votre faveur.

Et pour qu'une erreur soit profitable, encore faut-il savoir apprendre de ses erreurs. Ce n'est pas toujours le cas de tout le monde.

[Mat.M]

Et j'ai un peu de mal à comprendre ce que toi tu apportes au projet? Mis à part l'idée bien entendu. Tu as des compétences en marketing? Tu as déjà monétise des applications ou des plugings (quoi qu'un pluging soit)? Tu as tes entrées auprès d'enseignes qui pourraient valoriser ton produit une fois développé?

enfin une remarque de bon sens...monétiser sur des applications.
C'est ce que devrait faire tout créateur de start-up avant de se lancer dans un projet sérieux ; il faudrait l'afficher en gros caractères en FAQ ou tout ce que vous voulez..

Bonjour,

Quel est l'intérêt de sortir tous ces chiffres ? Le propre de l'entrepreneuriat est justement de prendre le risque de ne pas voir ses premières tentatives fonctionner. Dans ce milieu, l'échec est courant et est vu comme un atout plus que comme un défaut.

ok d'accord quel intérêt tous ces chiffres..
ceci dit que des startup se cassent la figure ça me permet moi en tant que créateur de start-up de revoir à la baisse mes ambitions et de ne pas me prendre pour le nouveau Mark Zuckenberg ou Xavier Niel..
je vais écrire des lapalissades mais avant de se lancer dans l'entreuprenariat il faut s'y prendre à plusieurs fois et bien valider son projet sous peine de grosses désillusions.
Cela rejoint l'excellente remarque de Carhiboux, commencer d'abord par monétiser par une ou quelques applications, pour se confronter au marché.

Ensuite pour ce qui est de l'échec, tout le monde nous dit que c'est génial de créer sa start-up et de devenir entrepreneur mais si tu hypothèques ton livret de caisse d'épargne, ton contrat d'assurance vie , ta voiture, ta femme et ton chien pour monter une entreprise et que le projet devienne un échec...euhhh tu risques de devenir ruiné..
en économie d'entreprise un euro investi devrait au minimum rapporter plus d'un euro sinon c'est pas la peine c'est une affaire qui perd de l'argent.
D'où encore une fois l'excellente remarque de Carhiboux de monétiser sur du concret..

Par ailleurs, je trouve ça assez paradoxal : quasiment tous les devs ont des projets perso sur leur temps libre, qu'ils mettent sur leur CV et tout, qui ne leur rapportent pas un rond. En quoi c'est un problème de faire la même chose dans le cadre d'une tentative de start-up ? Au pire si ça ne marche pas ça te fait un projet perso en plus, au mieux tu touches le jackpot.

remarque pertinente ; s'il y a des développeurs qui ont un projet perso qui ne rapporte pas un rond c'est parce que ledit projet n'a pas forcément des débouchés commerciaux..
ceci dit c'est exact c'est mieux que rien

[Njörd]

Bonjour,

En France l'échec est mal vu, et je suis à peu près certain que c'est pareil même pour les entrepreneurs.

Déjà que sans avoir échoué, c'est dur de se financer, alors si vous parlez à votre banquier de vos échecs passés... je doute que la conclusion de l'entretien soit en votre faveur.

Et pour qu'une erreur soit profitable, encore faut-il savoir apprendre de ses erreurs. Ce n'est pas toujours le cas de tout le monde.

Pour ce qui est d'apprendre de ses erreurs, c'est justement là où tout le monde n'est pas égaux. Il faut donc bien se connaitre et être prêt à se remettre en question. Sur cela, on est d'accord.

En revanche, l'échec n'est pas vu de la même façon dans le monde de l'entrepreneuriat. Je ne dis pas que si tu as tout foiré en beauté tu dois te gausser (dixit la failcon ) dans l'échec. Je dis seulement que, même bien exécuté, le lancement d'une entreprise peut rater : question de timing, de recrutement, de moyens, ... Échouer c'est une étape (parmi plusieurs) vers la réussite.

Maintenant, entendons-nous bien. Entreprendre, ce n'est pas la vision idyllique que l'on est en train de vendre en France (qui a dit la FrenchTech ??). Il s'agit d'un long chemin, semé d'embûches, qui demande énormément d'investissement. A ce titre, oui, pas la peine de penser aux comptes épargnes, au 35h pépère, au ticket resto, à la mutuelle et autres joyeusetés du monde classique de l'entreprise. Monter sa startup, c'est un choix de vie. C'est du long terme et ce n'est pas pour tout le monde.

Aller lever de l'argent en France, oui c'est compliqué. Et non, il ne faut surtout pas aller voir un banquier. Ils sont tellement à côté de la plaque, ils veulent toutes les garanties. Il faut se tourner vers l'investissement privé. Pas n'importe comment. Parmi ces investisseurs privés, il y a de tout : du petit retraité qui doit être constamment rassuré et qui ne voit que le court terme aux vrais investisseurs, qui investissent dans 10 boites en sachant que 7 mourront et en faisant le pari qu'une sur les 3 restantes cartonnera. Ce sont ces derniers qu'il faut trouver et convaincre. Au même titre que dans l'entreprise classique, il faut également, dans le monde de l'entrepreneuriat, se faire une réputation et des réseaux. Et justement, il y a une telle effervescence autour de l'entrepreneuriat que ce monde là n'est pas autant figé, embrigadé dans son fonctionnement fermé (contrairement à l'entreprise classique).

Qu'on se comprenne bien, entreprendre pour moi c'est totalement différent de faire une tourner une entreprise. Il faut bien distinguer ceux qui lancent une startup, qui deviendra plus tard, si un business model efficace et rentable est trouvé, une entreprise. L'entreprise c'est une organisation visant à maintenir et à faire fructifier l'activité et les bénéfices d'une entreprise. Une startup, c'est une entreprise en déficit à la recherche d'un business model.

Cela posé, on voit bien qu'entreprendre ce n'est pas quelque chose qui se fait à la légère. C'est un véritable choix de vie, sur 3 à 5 ans, pour commencer à en voir les fruits. C'est un pari, comme au casino : l'argent et le temps que l'on met sur une table de blackjack, il faut le faire en sachant que c'est perdu. Il faut être un peu fou et aimé le goût du risque.

Pour répondre à l'OP, et en plussyant à fond la litanie d'el_slapper , il vaut mieux rencontrer les gens en vrai. Que ce soit pour trouver un développeur, un ceo, un cto, un graphiste, ... le plus important, c'est le feeling avec les gens, vu qu'il faudra passer beaucoup de temps avec eux, créer une équipe synergique et agréable au jour le jour.

Enjoy

[Invité]

@Batwoman: Peut-on savoir où en est le projet ? Dev trouvé ?