Un nouveau brevet de Samsung vous permet de contrôler votre smartphone avec vos yeux
Grâce à une technologie de reconnaissance de l’iris
Apple, la firme de Tim Cook n’est décidément pas le seul fabricant de smartphones à chérir les inventions. En effet, son concurrent sud-coréen Samsung lui aussi envisagerait de proposer à ses clients des fonctionnalités plus smart pour ses phones.
Aux dernières nouvelles, Samsung s’est vu accorder un brevet d’invention qui permet de contrôler les dispositifs d’affichage et leurs diverses fonctions avec les yeux. Le dispositif d’affichage peut être un smartphone, une smart TV, une tablette ou un PC.
Sur un smartphone par exemple, le brevet permet de remplacer les actions effectuées avec le doigt. Il décrit en fait un capteur pour suivre les clignotements des yeux qui sont censés remplacer les différents types de clics. Un autre capteur - qui lui permet de suivre les mouvements des yeux - pourra permettre de faire défiler les éléments affichés sur l'écran du dispositif.
En somme, le brevet accordé par l’office américain des brevets et marques (USPTO) fournit des procédés pour capter les différents mouvements et clignotements de l’œil de l’utilisateur, les interpréter et générer une commande correspondant à l'action demandée par le mouvement ou le clignement de l’œil. Le brevet a été déposé en mars 2013.
De manière concrète, en naviguant sur un site web par exemple, le mouvement des yeux pourrait vous permettre de déplacer le curseur. Pour fermer une page ou une fenêtre, vous n’aurez probablement qu’à fermer vos yeux pendant un certain temps avant de les ouvrir à nouveau. En fermant vos yeux et en les ouvrant aussitôt, vous serez en mesure d’effectuer un clic sur un lien sélectionné ou pour ouvrir votre boîte mail.
La technologie prévoit également un certain nombre d’actions supplémentaires à réaliser avec le clignotement et les mouvements des yeux.
En supposant que cela ne soumettra pas les yeux à rude épreuve, la technologie de reconnaissance de l’iris semble assez fun. Elle offre, en plus, de la sécurité aux utilisateurs puisqu’il s’agit d’une méthode d’identification biométrique. Contrairement aux empreintes digitales qui sont obtenues à partir d’une partie externe du corps, ce mode d’identification biométrique semble beaucoup moins exposé aux violations ou dommages. Les empreintes digitales peuvent en effet être difficiles à reconnaître après des années de travaux manuels et il a été également prouvé qu’elles peuvent être reproduites à partir des photos des doigts de l’utilisateur.
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