Discussion :

[Saverok]

Oui, sauf que :

• Quand un lobyiste américain fait pression sur un élu américain, ça marche
• Quand un lobyiste américain fait pression sur un élu européen, ça marche
• Quand un lobyiste européen fait pression sur un élu américain, ça ne marche pas
• Quand un lobyiste européen fait pression sur un élu européen, ça ne marche pas

Cherchez l'erreur...

Tu es sûr de ça ??
Les élus européens sont très sensibles aux lobbys, y compris européens
Par ailleurs, dans le cas de la scission de Google, on soupçonne pas mal le lobby de la presse européenne...
Si ce n'est pas une démonstration de force des lobbys européens, je ne sais pas ce que c'est

[DevTroglodyte]

Si la scission empêche les abus, le but est atteint.

Le même type de scission que le gouvernement fédéral US avait voté pour Microsoft ? En plus là on parle de l'UE vis à vis d'une entreprise US, bon courage à eux pour la faire appliquer, celle là. Sont peut être un peu optimistes, pour le coup, nos eurodéputés. Par contre, oui, mettre la pression à Google pour qu'ils durcissent leurs politiques de confidentialité, ça... On peut difficilement être contre.

[pvincent]

Nous sommes (presque) tous coupables si Google abuse de sa position dominante.
Rappelons que si en France, Google capte 90 à 95% des recherches sur Internet, aux USA il fait beaucoup moins bien (et je ne parle pas de la Chine).

L'autre jour, j'ai été frappé d'entendre dans une émission de radio parlant d'un exemple précis de financement participatif (crowdfounding), citer Google, Facebook,... sans jamais donner le nom du site français concerné précisément par leur propos. On pourrai croire que les journalistes travaillent pour les transnationales d'origine américaine plutôt qu'ils ne souhaitent le développement de start-up françaises.

Je pense toujours qu'une manière intelligente de contrer ce quasi monopole serai d'investir des marchés de niche: j'ai déjà suggéré que la presse française, plutôt que de pleurnicher sur les mauvaises manières de Google, ferai mieux de bâtir un portail de recherche pour la presse francophone, alimenté directement par ses adhérents. Alors que Google est contraint de partir à la pèche sur le Web, on pourrai ainsi disposer d'index intelligemment conçu, alimentés en continu par des spécialistes, etc.

La scission d'une entreprise en position de monopole en plusieurs entités n'a pas toujours que des effets positifs, même si cela est souvent indispensable.
L'exemple le plus frappant est le résultat du démantèlement d'ATT aux USA: leur laboratoire de recherche (les Bell Labs) qui était l'un des plus réputé au monde (avec plusieurs prix Nobel) n'est plus que l'ombre de lui-même: la richesse (indue?) de Google permet aussi le foisonnement des recherches qu'il mène..

[esperanto]

Nous sommes (presque) tous coupables si Google abuse de sa position dominante.
Rappelons que si en France, Google capte 90 à 95% des recherches sur Internet, aux USA il fait beaucoup moins bien (et je ne parle pas de la Chine).

L'autre jour, j'ai été frappé d'entendre dans une émission de radio parlant d'un exemple précis de financement participatif (crowdfounding), citer Google, Facebook,... sans jamais donner le nom du site français concerné précisément par leur propos. On pourrai croire que les journalistes travaillent pour les transnationales d'origine américaine plutôt qu'ils ne souhaitent le développement de start-up françaises.

Ce que tu dis est un peu contradictoire :
je suis responsable quand je choisis Google pour faire une recherche, étant donné que je connais d'autres moteurs de recherche et que je les utilise aussi.
mais si le grand public n'est informé que par les médias (qui, comble de la connerie, s'interdisent maintenant de citer Facebook sous prétexte de favoriser la concurrence, mais n'ont pas ce scrupule vis à vis de Google) alors ils ne sont pas responsables.

Je pense toujours qu'une manière intelligente de contrer ce quasi monopole serai d'investir des marchés de niche: j'ai déjà suggéré que la presse française, plutôt que de pleurnicher sur les mauvaises manières de Google, ferai mieux de bâtir un portail de recherche pour la presse francophone, alimenté directement par ses adhérents. Alors que Google est contraint de partir à la pèche sur le Web, on pourrai ainsi disposer d'index intelligemment conçu, alimentés en continu par des spécialistes, etc.

La presse française fait ce que font toutes les entreprises françaises : plutôt que de s'adapter aux nouveaux marchés, elles préfèrent les accuser de concurrence déloyale et demander à l’État d'intervenir.
Je ne les défendrai pas parce que par ailleurs leur discours est le même que celui de nos gouvernants et des grands patrons, favorables aux gros bras américains. Les vrais médias indépendants ont été éjectés du paysage audiovisuel (cf. Arrêt sur images) et n'ont trouvé leur salut que, justement, en passant sur le web ou en naissant directement dessus.

la richesse (indue?) de Google permet aussi le foisonnement des recherches qu'il mène..

Vrai. Google a peut-être le monopole sur les moteurs de recherche (et encore), mais c'est bien Android qui est l'alternative la plus sérieuse à l'omniprésent IOS, et une partie du noyau, issue de linux, est libre. Et d'autres projets Google sont totalement libres (langages Go et Dart, par exemple). Alors dans le genre entreprise monopolistique, dans le monde informatique, je crois qu'il y a bien pire.

[ddoumeche]

HS
Oui mais android n'est pas un projet google à l'origine, ils ont racheté la startup android qui avait crée le produit.
C'est ce qui lui a fournit à cet OS un support marketing, une masse critique, une protection juridique (cf cas Oracle contre Google)
Non pas que je blame Oracle sur le sujet

Mais android a beaucoup profité de la léthargie Microsoft sur le sujet. Du temps de Bill, le winphone aurait été un succès.
/HS

[esperanto]

HS
Oui mais android n'est pas un projet google à l'origine, ils ont racheté la startup android qui avait crée le produit.
C'est ce qui lui a fournit à cet OS un support marketing, une masse critique, une protection juridique (cf cas Oracle contre Google)
Non pas que je blame Oracle sur le sujet

Peut-être mais ils l'ont maintenu partiellement libre et ouvert. Au contraire d'Oracle qui s'évertue maintenant à casser MySQL (qui utilise réellement MariaDB?) et qui est en train, avec ces pratiques sur Java, d'instaurer le doute chez les décideurs (même si le procès Google ne le concerne pas un chef d'entreprise non-informaticien pourrait vouloir bannir Java de chez lui dans le doute...)

D'ailleurs, je profite au passage pour m'étonner de voir combien de gens ont pris fait et cause pour cette décision du Parlement concernant Google. Oui, ça m'étonne parce que même sur un site de développeurs, je vois beaucoup moins d'entrain à s’inquiéter du même phénomène concernant Oracle ou Microsoft...

[Kapeutini]

Pour moi ce sont des parasites inutiles et nuisibles, le clapier des hommes politiques
qui trouvent pas de job dans leur propre pays

[Matthieu Vergne]

Juste une question : c'est quoi cette ingérence ? C'est pas aux gouvernements à dire aux entreprises quelle stratégie elles doivent appliquer. Là c'est de l'ordre du fonctionnement interne de l'entreprise, pas juste de comment l'entreprise intéragit avec le reste de la société. Surtout que l'article le mentionne, ils n'ont pas ce pouvoir, donc quel est l'intérêt de faire une telle chose ? Qu'ils fassent leur boulot et réfléchissent aux lois à mettre en place chez eux... À mais non, c'est vrai que décider à l'unanimité, sur 28 états aux cultures et intérêts différents, n'est pas possible. Du coup ce vote c'est comme le rubiks cube sur la table du collègue : ça donne l'impression qu'on est bon, mais ça montre pas qu'on fasse quoi que ce soit d'utile.