France : Le ministère du travail va adopter les logiciels bureautiques open source
il a déjà opté pour les technologies open source pour ses applications métiers
Dernièrement, il y a eu un vent de migration de plusieurs organismes publics vers les solutions open source. Il y a quelques années, il s'agissait de la gendarmerie nationale qui avait pris l'engagement de migrer tout son parc informatique vers Ubuntu, l'une des distributions Linux les plus populaires au monde, ensuite la ville de Valence (Espagne) sans oublier la ville de Munich (Allemagne).
C'est maintenant au tour du ministère du travail de suivre la direction du vent. En effet, en 2012, une circulaire avait été adressée aux ministères afin de les « inciter à systématiquement considérer le logiciel libre à égalité avec les autres solutions, afin de répondre au mieux aux besoins métiers ». En réponse à une demande d'explication sur la circulaire, le ministère du travail a écrit avoir fait le choix d'opter pour les technologies open source pour concevoir ses applications métiers, y compris les bases de données.
Par ailleurs, le ministère « prévoit un désengagement progressif sur 4 à 6 ans à compter de 2014. Cela s'explique par la nécessité d'une préparation en amont (adéquation aux fonctionnalités attendues) et d'un accompagnement important (information et formation des agents) pour préparer le changement afin de basculer progressivement vers des solutions libres pour la messagerie et la suite bureautique ».
Toutefois, le ministère notifie dans sa réponse que « sur une dépense de 7,8 M€ de logiciels en 2013 (incluant développement et maintenance et excluant l'assistance à maîtrise d'ouvrage), seuls 1,2 M€ (15%) concernent des logiciels « propriétaires », le reste concernant des prestations de développement ou de maintenance des logiciels métiers dont le ministère est propriétaire ».
Le ministère du travail n'est pas le premier à avoir porté ses choix pour des logiciels libres. Il y a quelques jours, le ministère de l'agriculture a déclaré avoir dépensé 687 000 euros en logiciels libres contre 1 442 000 pour les logiciels propriétaires au cours de l'année 2013. C'est peut-être le début de l’avènement open source dans les institutions publiques françaises...
Source : Lettre du ministère
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