Je suis d'accord avec gangsoleil et kearz sur le sujet patron/employé.
C'est vrai qu'un certain nombre de salariés ou indépendants n'ont aucune idée des difficultés que peut rencontrer un patron ou entrepreneur. Mais il est aussi trop facile de renvoyer cet argument ici. Justement la bureaucratie, le manque de ressources, la difficulté d'embaucher, c'est le lot des dirigeants d'entreprise. Ce boulot-là n'est pas pour tout le monde. Dans les médias, on tape facilement sur la difficulté administrative des patrons en France. Du reste des boîtes qui se sont créées récemment en France et qui marchent ça existe. Ca ne veut pas dire qu'on est dans un pays parfait, mais que c'est facile de taper sur les autres alors que l'on pourrait s'améliorer soi-même. Des entrepreneurs s'en sortent en bossant tout eux-mêmes ou en prenant un associé qui leur apportera ce qui leur manque. Dans le cas de BlaBlaCar par exemple, je ne serais pas surprise que Frédéric Mazzella ait tout commencé lui-même car il en a les capacités.
@kearz :
Alors-là ce n'est pas vrai. J'ai fait récemment un stage de 6 mois payé 600 € par mois dans une TPE, et je rentre tout à fait dans la case "stagaire++". D'autres camarades de promo ont sûrement été payés 1 000 € par mois. Ce choix n'était pas par défaut. Dans cette boîte, j'ai fait du boulot d'ingé, j'ai appris quelque chose, j'étais bien traitée. Et de plus j'avais choisi une start-up sur conseil d'un parent proche qui travaille dans une boîte du CAC 40 .surtout qu'au final un stagiaire bac+5, c'est minimum 1000€/mois et que tu cherches probablement un stagiaire au "tarif" minimum
Et puis attention aux stagiaires provenant d'écoles. Il y a certaines écoles qui ont un réseau d'anciens qui viennent se déplacer sur le terrain pour enquêter sur le travail fait et l'entreprise, genre une fois tous les deux mois. D'autres écoles font des soutenances en milieu, et à la fin du stage. Et puis dans la tête du stagiaire, l'employeur c'est quand même l'école, pas l'entreprise en fin de compte. C'est l'école qui a la main haute dans l'histoire.
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