C'est clair que ce n'est pas avec des raisonnements serviles comme le tien et en mettant la tête dans le sable que ça ira mieux... A croire que tu es payé par les élites pour en donner une image angélique...
Tu prends un discours politique d'il y a 30 ans et tu retrouves les mêmes phrases stéréotypées, les mêmes "soucis" mis en avant, les mêmes menaces qui sont rabâchées, etc... Il suffit juste d'ouvrir les yeux sur le monde pour s'apercevoir que les élites n'agissent absolument pas pour le bien des peuples. Si c'était le cas, il y aurait déjà des actes de paix sur des conflits qui durent, il y aurait une meilleure distribution des richesses, il y aurait des médicaments pour tout le monde au lieu d'envoyer des armes, il n'y aurait plus de paradis fiscaux, etc...
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Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
Sauf que dans le fil ou nous sommes actuellement, on a la démonstration que ce que tu dis est juste un fantasme. Si tu avais eu à moitié raison, cette affaire n'aurait pas existé, la NSA, ou un autre organisme serait allé directement chez l’hébergeur sans rien dire à personne et aurait récupéré tout ce dont il avait besoin.
... Et bien non, c'est pas si simple, et la puissante machine US est tombée sur un bec.
Quant à tes propos politiques, je les considère comme HS et donc n'y répondrais pas.
Pierre GIRARD
Vous mélangez vraiment deux sujets qui n'ont strictement aucun rapport. La discussion présente, "Microsoft tient tête au FBI" n'a aucun rapport avec "Le Sénat et l'A.N. adoptent en première lecture le projet de loi numérique". Ce sont deux sujets complètement différents. Et l'affaire "Snowden" est encore une toute autre histoire, puisque ce qui a déclenché cette affaire est la prise de conscience que les dirigeants européens étaient espionnés par la NSA.
Rien à voir avec des recherches concernant des délinquants en tous genres. Si la justice américaine avait suivie les procédures "Normales", Microsoft n'aurait pas eu besoin de tenir tête au FBI, mais à rendre des comptes à la justice Irlandaise. Les infos concernant ce trafiquant auraient probablement transmises à la justice américaine ou au FBI, et l'affaire se serait arrêtée là en toute discrétion ... et sans éveiller la méfiance du trafiquant en question.
Pierre GIRARD
Euh moi il m'avait plutôt semblé comprendre que les dirigeants européens ont su qu'ils étaient espionné par la NSA grâce aux révélations de Snowden justement. Vous inversez cause et conséquence sur cette partie là.
Sinon oui, je suis d'accord qu'il ne faut pas mélanger les deux sujets, d'un côté il s'agit d'un fait purement américano-américain, et de l'autre d'un problème franco-français, qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, même si il est question de surveillance généralisée dans les deux cas.
Ce qui se passe entre Microsoft et le FBI, n'aura pas (ou peu) d'influence chez nous, et inversement.
Bonjour,
Le problème dans cette affaires est que les USA souhaitent un accès libre et facilité aux données partout dans le monde, mais refuse en contre partie de donner ce même accès aux données basées chez eux.
Ce conformer à des accords, c'est s'imposer justement de collaborer.
De même, si les Sociétés américaine acceptaient de repondre aux demandes de leur Administration, une perte enorme de confance des pays tiers provoquerait des desastres économiques pour ces même pays.
Voilou, peut-être naivement
Guiliguili
C'est exactement ce que je dis, sans Snowden ??? Bon on aurait peut-être fini par le savoir autrement. Maintenant, ce que ça révèle, c'est que la NSA ciblait ses surveillances et n'allait pas à la pêche au hasard en espionnant tout le monde. Personne n'est à l’abri, certes, mais, seuls certains cas biens ciblés les intéressent.
Et ça n'a toujours aucun rapport avec le sujet du fil, qui montre que sans le concours volontaire de Microsoft ... ni de demande officielle des US à l'Irlande : ils n'ont rien obtenu du tout.
Pierre GIRARD
L'ironie de l'histoire, c'est que si les USA "gagnent" et forcent Microsoft à divulguer ces données "directement" et sans passer par la justice Irlandaise, il y a fort à parier que c'est l'Irlande qui va se retourner contre Microsoft!
C'est ce qui s'appelle être entre le marteau et l'enclume! Bon, dans le cas de Microsoft, ils ont les reins solide quand même.
Ils ne sont pas seuls, si j'ai bien compris, c'est que tous les acteurs américains sont derrière Microsoft (Apple entre autre). Et ça se comprend, si la justice américaine obtient gain de cause :
- Elle ne gagera rien, vu que les données en question ont certainement disparues depuis longtemps.
- Le reste du monde ne pourra plus faire confiance aux hébergeurs US => Des pertes en perspectives pour tous les acteurs américains.
- Un effet d'aubaine pour les concurrents non US qui auront l'opportunité de récupérer des tas d'anciens clients ayant fait confiance aux hébergeurs US.
Mais bon, c'est leur problème, pas le mien. Si vraiment ça leur fait plaisir de mettre des battons dans les roues des plus grands acteurs de la planète.Et pire, ça renforcera l'Anti-américanisme un peu partout dans le monde.
Pierre GIRARD
J'ai loupé un post ou personne n'a encore émis l'hypothèse fort probable que tout ça c'est du bluf pour rassurer les clients de Microsoft et notamment le ministère de la défense qui a signé un gros contrat avec MS et qui est persuadé que leurs données sont en sûreté en Irlande?
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Benjamin Franklin
Accès aux données privées : Microsoft remporte un autre appel,
les données stockées en Europe ne seront pas transmises au gouvernement américain
Le problème juridique qui oppose Microsoft au gouvernement américain et relatif au transfert de certaines informations que la firme de Redmond a stockées hors des États-Unis semble tirer à sa fin. Pour cause, Microsoft vient de remporter sa deuxième victoire, car une cour d'appel sise à New York, composée de plusieurs juges, lui a encore donné raison ce mardi en rejetant le recours que le gouvernement américain avait introduit durant l'été dernier afin d'obtenir un réexamen de l'affaire. Il faut rappeler que Microsoft a refusé pendant plusieurs années d'exécuter la décision judiciaire initialement prise par la justice américaine qui exigeait le transfert vers les États-Unis des données stockées dans un serveur en Europe et précisément en Irlande. Ce refus a été validé en juillet dernier par la Cour d’appel du second circuit de New York qui avait finalement tranché en faveur de Microsoft.
Pour en revenir au fait, nous vous annoncions que c'est à la suite des révélations d’Edward Snowden sur les programmes d’espionnage de la NSA ainsi que les probables implications des gros bonnets de l’industrie technologique, que beaucoup d'entreprises du secteur ont opté pour la carte de la transparence afin de ne pas engager leur responsabilité. Ainsi certaines parmi elles en l'occurrence Microsoft, Facebook, Google, etc. ont pris l'initiative de rendre publics des rapports mettant en évidence des statistiques sur les demandes d’obtention des données des utilisateurs que le gouvernement a eues à émettre.
Précisons qu'en 2014, le FBI avait envoyé à la firme de Redmond une lettre de sécurité nationale dans laquelle il demandait à Microsoft de lui donner la possibilité d'accéder à des courriers de ses utilisateurs qui sont stockés sur ses serveurs en Irlande et qui contiennent des informations relatives à des trafics de drogue. Toutefois, Microsoft n'a pas donné une suite favorable à la requête du FBI, montrant ainsi aux utilisateurs sa volonté de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de garantir une meilleure protection de leurs données personnelles. Ce fut alors le début du bras de fer entre Microsoft et le gouvernement américain. Les données stockées en Irlande ne tombent pas directement sous la juridiction américaine, et si les USA veulent y accéder, ils doivent se rapprocher des autorités irlandaises en utilisant le Traité d'entraide juridique (TEJ).
Statuant sur l'affaire, le juge de district Loretta Preska avait déclaré à l'époque que l’emplacement des données n’a aucune importance d'autant plus que la firme de Redmond détient le contrôle sur ces informations. Poursuivant son argumentaire, le juge a estimé que les filiales étrangères de Microsoft sont régies par les lois américaines, parce que Microsoft a son siège social basé au pays de l'Oncle Sam. Cette dernière décision du juge a été attaquée par Microsoft qui a fait appel. Suite au recours de Microsoft, à la date du 14 juillet 2016, la Cour d’appel du second circuit à New York a annulé la première décision qui condamnait Microsoft. Les juges de ladite juridiction avaient conclu que le Congrès n’a pas voté la loi relative aux données de communication sauvegardées (Stored Communication Act) pour une application hors des États-Unis.
C'est suite à cette deuxième décision du tribunal en faveur de Microsoft que le gouvernement a introduit un recours pour un réexamen de l'affaire. Ce recours s'est encore soldé par une victoire pour Microsoft.
Brad Smith, le chargé des problèmes juridiques chez Microsoft, s'est félicité de l'issue de ce procès. Toutefois, il plaide pour une modernisation de la législation américaine afin que les citoyens puissent être en sécurité.
Source : United States Court of Appeals
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Bonjour Malick
sinon comme d'habitude un article de qualité![]()
Oui, bien vrai au sujet de l'article.
Cependant, un compte Microsoft je suis d'accord avec un Microsoft Lumia ou une Microsoft XBOX ou Microsoft Surface Pro ou autres matériel spécifique Microsoft. Je suppose que la XBOX recevra les paramètres d'économie d'énergie du Lumia... C'est déjà le cas pour Windows 10 OEM...![]()
La Cour suprême des USA est appelée par le ministère de la Justice américain à se prononcer,
sur la question de l'accès aux données stockées à l'étranger
Le ministère américain de la Justice (DoJ) a demandé à la Cour suprême des États-Unis de se pencher sur la question de savoir si les mandats de perquisition américains peuvent s’étendre aux données stockées sur des serveurs étrangers.
Pour le gouvernement américain, il dispose du droit légal, avec un mandat judiciaire valide, d’émettre un mandat pour perquisitionner les données sur n’importe quel serveur dans le monde entier avec l’assistance du secteur de la technologie.
La demande d'intervention de la Cour suprême, qui a été formulée vendredi dernier, concerne une bataille juridique vieille de quatre ans qui oppose Microsoft au gouvernement américain sur la consultation des données stockées sur les serveurs Microsoft de Dublin, en Irlande. Le gouvernement américain dispose d’un mandat valide pour parcourir le courrier électronique de certains suspects dans le cadre d'une enquête sur le trafic de drogue. Néanmoins, Microsoft a refusé de se plier à l’injonction, estimant qu’une juridiction fédérale d'application de la loi américaine ne s'applique pas aux données étrangères.
Le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille : s’adressant à la Cour suprême, le DoJ a déclaré que « Cette Cour devrait accorder un réexamen pour rétablir la capacité du gouvernement d'exiger des fournisseurs qu'ils divulguent les communications électroniques – qui sont, à cette époque, souvent la seule ou la preuve la plus critique du terrorisme et du crime. »
Le résultat de cette bataille judiciaire a potentiellement d'énormes ramifications de la vie privée pour les consommateurs, mais également pour le secteur technologique, qui est pris entre le marteau et l’enclume. Le gouvernement américain demande au secteur de se conformer aux ordonnances judiciaires qui entrent parfois en conflit avec les lois qui régissent où les données sont stockées.
Pour remédier à cela, le Congrès essaie de supprimer une loi qui permettrait au gouvernement américain de conclure des accords de réciprocité avec d'autres pays afin que chaque partie ait le droit d'accéder aux données sur des serveurs étrangers avec un mandat valide.
Brad Smith, président et responsable juridique de Microsoft, a déclaré au comité qu'il espère que les États-Unis peuvent conclure des accords avec des pays étrangers. Il a déclaré aux législateurs que Microsoft a d'abord remis en question le fait que les États-Unis avaient le droit d’accéder à des données stockées à l'étranger en 2013. En nous contentant de nous conformer aux injonctions américaines concernant des données à l’étranger, a-t-il continué, nous aurions « porté atteinte à la confiance des étrangers dans les entreprises de technologie américaines. »
« Ce sont ces préoccupations qui ont mené à notre procès », a-t-il déclaré.
Dans un communiqué sur le blog de l’entreprise, Smith a ajouté vendredi « qu’aujourd'hui, le Département de la justice des États-Unis a demandé à la Cour suprême de reconsidérer une décision légale, dans une affaire introduite par Microsoft, qui a conclu que les mandats américains ne peuvent être appliqués unilatéralement aux courriels dans d'autres pays. Il semble rétrograde de continuer de discuter devant les tribunaux lorsqu'il y a un élan positif au Congrès pour une meilleure loi pour tous. La position du DoJ mettrait les entreprises dans des situations de conflit de loi impossibles et nuirait à la sécurité, aux emplois et aux droits personnels des Américains. »
Le gouvernement a réfuté cette affirmation. Dans sa pétition, le ministère de la Justice a déclaré que : « Les préoccupations économiques ne peuvent pas annuler le texte de la loi ou les intérêts en matière de sécurité publique et de sécurité nationale qui sont en jeu en l'espèce, en particulier lorsque le bénéfice économique revendiqué provient directement de la capacité d'un fournisseur de se vendre comme capable de protéger l'activité des abonnés, y compris leur activité criminelle, d’être découvertes par les autorités. »
À la suite de l’impulsion de Microsoft, une centaine de cas ont été répertoriés aux États-Unis dans lesquels le secteur technique conteste le fait que le gouvernement des États-Unis, même avec des mandats valides, puisse entrer en possession des données stockées sur ses serveurs étrangers.
« Les chiffres continuent d'augmenter » , a déclaré le procureur adjoint, Brad Wiegmann, au Comité de la magistrature. Beaucoup de ces refus sont sous scellés et ne font pas partie des dossiers des tribunaux publics. Certains cas qui ne le sont pas ont été apportés par Google et Yahoo.
Sur le sujet, du côté du Congrès, le sénateur Chuck Grassley a déclaré au début du mois au Comité judiciaire du Sénat qu’il espère apporter une proposition de loi pour régler ce problème d’ici la fin de l’année.
Source : blog Microsoft, pétition du DoJ (en PJ)
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Pour une fois je suis d'accord avec Microsoft. De quel droit le gouvernement américain, et même la cour suprême pourraient-ils prendre une décision qui s'imposerait aux autres pays.
Décidément; nos amis US se croient tout permis et l'injonction d'un juge américain me laisse de glace, elle n'est pas applicable en France un point c'est tout.
Même si la cour suprême décide du contraire c'est la loi européenne en Europe et la loi française en France, les lois US ne s'imposent qu'aux US et nullement ailleurs.
La justice américaine n'est pas internationale. S'il y a un accord avec l'Irlande, elle peut faire une demande à la justice irlandaise, c'est tout.
C'est marrant, pour Apple, les USA défendent l'Irlande contre la justice européenne et dans le même temps prétendent imposer leur loi à la même Irlande contre Microsoft. Dans les 2 cas leurs méthodes sont pour le moins assez stupides et improductives.![]()
Pierre GIRARD
Microsoft vs administration Trump : la Cour suprême se prononcera sur la question de l'accès aux données stockées à l'étranger,
le verdict est attendu en juin 2018
Le dénouement du conflit opposant Microsoft et l'administration de Donald Trump et relatif à la protection de la vie privée est attendu dans un proche avenir. En effet, la Cour suprême des États-Unis a annoncé aujourd'hui qu'elle va se prononcer sur la question de l'accès aux données stockées à l'étranger. L'information a été relayée par l'éditeur en ligne Reuters qui précise également que le verdict devrait être rendu vers la fin du mois de juin prochain.
Pour en revenir à cette affaire, signalons qu'au mois de juin dernier, le ministère américain de la Justice (DoJ) avait introduit une requête auprès de la Cour suprême des États-Unis invitant cette dernière à se prononcer sur la question de savoir si les mandats de perquisition américains peuvent s’étendre aux données stockées sur des serveurs situés en dehors du territoire américain. Il convient de rappeler que cette requête du DoJ est relative à une bataille juridique qui aura duré maintenant quatre ans et qui oppose Microsoft au gouvernement américain sur la consultation des données stockées sur les serveurs Microsoft installés à Dublin, en Irlande. En effet, le gouvernement américain dispose d’un mandat valide pour parcourir le courrier électronique de certains suspects dans le cadre d'une enquête sur le trafic de drogue. Cependant, la firme de Redmond a refusé de se plier à l’injonction, car pour elle une juridiction fédérale d'application de la loi américaine ne s'applique pas aux données étrangères. Cette position de Microsoft n'a pas été bien accueillie par le gouvernement qui estime avoir un droit légal, avec un mandat judiciaire valide, d’émettre un mandat pour procéder à la perquisition des données stockées sur n’importe quel serveur situé dans le monde entier, cela avec l’assistance du secteur de la technologie.
« La Cour suprême devrait veiller à rétablir la capacité du gouvernement d'exiger des fournisseurs qu'ils divulguent les communications électroniques qui sont, de nos jours, souvent la seule ou la preuve la plus critique du terrorisme et du crime », s'adressait le gouvernement à la cour.
Les juges de la Cour suprême, dans cette affaire, vont devoir se prononcer sur une première décision du tribunal qui a été donnée l'année dernière et où Microsoft était sortie vainqueur. En effet, ladite décision interdisait aux procureurs fédéraux d'obtenir des courriels stockés dans les serveurs informatiques de Microsoft à Dublin dans le cadre de leur enquête sur un trafic de drogue. « Le 14 juillet 2016, la Cour d’appel du second circuit à New York avait conclu que le Congrès n’a pas voté la loi relative aux données de communication sauvegardées (Stored Communication Act) dans l’optique d’une application à l’extérieur des États-Unis ». Signalons qu'une première décision du juge de district Loretta Preska a déjà été émise en juillet 2014 ; ce dernier estimait que l’emplacement des données n’a aucune importance puisque Microsoft, bien que son siège social soit aux États-Unis, a le contrôle sur l'ensemble des données stockées en dehors du territoire américain.
La précédente victoire de Microsoft par rapport à cette affaire était également celle des défenseurs de la vie privée et des entreprises technologiques qui continuent sans cesse d'offrir des services d'informatique via le cloud (nuage) où de plus en plus de données sont stockées à distance. Pour Reuters, cette affaire a attiré l'attention des sociétés technologiques et médiatiques concernées par le fait qu'une décision favorable au gouvernement pourrait compromettre la vie privée des clients et les rendre moins susceptibles d'utiliser les services de cloud computing.
Toutefois, dans l'attente de la décision de la Cour suprême, des procureurs disent qu'une décision en faveur de Microsoft pourrait porter atteinte à une série d'enquêtes criminelles.
S'exprimant au nom de la firme de Redmond, Brad Smith, président et responsable juridique de Microsoft déclare que « si les forces de l'ordre américaines ont la possibilité d'obtenir les informations et courriels d'étrangers stockés en dehors des États-Unis, qu'est-ce qui empêchera le gouvernement d'un autre pays d'avoir accès aux informations personnelles (courriels), même si elles sont situées aux États-Unis ? »
Reuters signale que Microsoft, avec près de 100 centres de données dans 40 pays du monde, a été la première entreprise américaine à contester un mandat de perquisition interne visant à obtenir des données à l'étranger.
Source : Reuters
Et vous ?
Que pensez-vous de cette affaire ?
Pensez-vous que la Cour suprême se prononcera en faveur de Microsoft ?
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USA : le département de la justice lance une pétition pour ouvrir à nouveau l'affaire Microsoft et les courriels sauvegardés en Irlande
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