La rubrique LaTeX vous propose un nouvel article :
Réalisation d'un « gros » document avec LaTeX
Rédigez vos mémoires, thèses, livres avec LaTeX
N'hésitez pas à faire part de vos remarques, commentaires ou propositions d'améliorations !
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Mossieur Latex
ça me donnerait presque envie de reprendre des études, rien que pour rédiger des mémoires
Monsieur LATAIX, vous portez très bien votre nom !
Excellent article au demeurant, cela donne envie de s'y mettre !
Alors essaye !Envoyé par pcaboche
Tu verras, on devient vite accro et on se demande pourquoi on a utilisé d'autres outils
C'est prévu.
Ça fait partie de ma liste de résolutions :
1. aller à la gym
2. me mettre au LATEX
Pour l'instant, je suis encore en train de bosser sur la première (et j'ai encore pas mal de boulot ).
Plusieurs raisons :
1. parce qu'on nous l'impose ("excusez-moi, j'aurais besoin d'un document au format WEUUUUURD" (avec l'accent à couper au couteau ))
2. par fainéantise
Mais combien de fois n'ai-je pas pesté après des solutions de traitement de texte "WYSIWYG"... Certes, c'est très simple à installer et à utiliser, mais qu'est-ce qu'on perd comme temps sur des problèmes de mise en page ! (surtout si on est maniaque)
Bonjour,
J'ai lu votre tutoriel et c'est très intéressant de voir l'organisation de gros documents. Cependant j'ai quelques petites questions.
J'ai vu que vous utilisez deux packages différents pour faire le glossaire et la liste des abréviations alors qu'un seul suffirai. En effet, le package glossaires permet de faire les deux en même temps:
- la commande \newacronym pour les abréviations;
- la commande \newglossaryentry pour les termes du glossaire.
En temps normal, la commande \printglossaries affiche la liste des acronymes et des termes du glossaire dans un capharnaüm sans nom mais il existe un moyen de les trier avec la forme singulière de la commande et l'option "acronym" passée au package, ce qui donne:
- \printglossary[type=\acronymtype] pour les abréviations;
- \printglossary[type=main] pour les termes du glossaire.
J'en viens donc à me demande s'il y a une méthode plus simple à gérer, ou s'il s'agit d'une préférence personnelle de l'auteur concernant l'utilisation d'un package plutôt qu'un autre ?
Cordialement,
Benoist.
Salut,
Ah ça tu peux le dire que l'on perd du temps.Envoyé par pcaboche
J'en perd en ce moment avec un article sur les index et les *OOo & Cie.
C'est un choix pour la personnalisation de chacune des pages. Si je ne m'abuse et qu'on veut colorer les liens du glossaire, les liens de la table des abréviations seront aussi colorés.s'il s'agit d'une préférence personnelle de l'auteur concernant l'utilisation d'un package plutôt qu'un autre ?
Par contre merci pour la remarque, il est vrai que j'aurais pu ajouter l'information comme quoi il est possible de faire cette table des abréviations avec glossariesJe vais voir si je le rajoute.
Bonjour,
Ce point m'avais intrigué, ça semblait tellement "logique" d'utiliser glossaries vu qu'il était déjà utilisé pour le glossaire. J'irai quand même voir ce qu'offre nomenclature, peut être offre-t-il ce dont j'ai besoin (plusieurs liste des abréviations).
Merci pour cette précision,
Benoist.
Je veux qu'on me motive sur cet outils. Vous savez qu'actuellement on peut insérer des formules, matrices, équations... dans nos documents en word avec la souris et tous les aspects de styles et mise en page, structuration du document et tout ce qu'on voit dans cet article on le trouve aussi dans word. Moi je veux qu'on m'explique les gains que je veux gagner si je me met au latex, j'envisage écrire un document qui dépassera les 80 pages avec beaucoup de math dedans et des modèles UML, je sais un peut comment insérer des formules mais je doute vu le temps qu'il me reste je me demande si je le fait de m y mettre ne va pas me faire régresser en productivité dans le moment où je sais tout faire ce que je veux avec word.
Bonjour,
Je vais répondre en mon nom, même si je pense que d'autres partagent le même ressenti.
Le principal avantage de LaTeX, c'est qu'on manipule que des fichiers texte bruts, pas de problèmes de comptabilité ascendante et descendante entre les versions du logiciel, c'est un format que tout le monde peut ouvrir (libreoffice et autres ne savent pas ouvrir un document Word correctement). De plus, un document LaTeX donnera toujours le même résultat, que tu sois sous Linux avec TeXlive, Windows avec MikTeX ou Mac avec MacTeX.
Un autre avantage de LaTeX, c'est de tout faire au clavier, je suis bien conscient que ça peut être un avis perso, mais quand je veux rédiger un document, j'ai les mains sur le clavier, et uniquement sur le clavier. Alors oui, Word possède des raccourcis clavier, mais uniquement pour les choses basiques, bon courage pour écrire une équation ou appliquer un style sans toucher la souris.
De plus, grâce au format texte, un fichier LaTeX ne sera jamais instable. N'importe qui manipulant énormément de fichier sait que Word peut rendre un fichier très instable à cause de l'accumulation de fonctionnalités. Le simple fichier Word doit gérer en même temps le texte, les styles, les versions, ... au final, tout ça rends le fichier instable voir inutilisable (surtout quand le document grossis).
LaTeX permet de se focaliser sur le fond et non sur la forme. C'est un argument qu'on retrouve très souvent, c'est plus ou moins vrai en fonction du niveau de l'utilisateur sur Word. En effet, avec les styles, c'est moins vrai, si on s'en sert bien, on peut tout à fait taper son texte au kilomètre et le mettre en forme en désignant les titres, sous titres ... mais LaTeX à l'avantage de ne pas distraire l'utilisateur avec tout un tas de bouton "italique", "gras", "souligné", ... l'oeil est attiré uniquement sur le texte (cet argument disparait avec les IDE comme TeXmaker, TeXnicCenter voir pire, LyX).
Je ne sais pas comment se débrouille Word avec la gestion des références croisées, de la table des matières, de la bibliographie, de l'index, du glossaire, ... je n'ai jamais utilisé ces fonctions de manière avancée, mais le si peu que j'en ai vu m'a donné mal à la tête. Je vais pas m'étendre plus sur ce sujet, on ne parle pas de ce qu'on ne connait pas
De plus, la typographie de LaTeX est beaucoup plus agréable à l'oeil qu'un fichier Word. Je ne m'avance pas trop sur ce sujet, mais par exemple la gestion du gris typographique est excellente, le même que les césures de mots, ... prends deux documents et compares
Un dernier point et pas des moindres, la création de macros. Le vrai point fort ! Prenons un exemple, je suis étudiant en comptabilité, j'ai des cours de droit régulièrement, je les prends sur l'ordinateur, comme 90% de mes camarades. Quand nous devons recopier un article d'un Code, mes camarades (sous Word) cliquent sur un tas de boutons incroyable pour obtenir quelque chose de potable, moi j'ai défini un environnement "article" et j'ai juste à faire
et mon article est mis en forme, référencé dans mon index, et ressemble à tous les autres. Si on compare le temps que mes camarades prennent pour mettre leur article en forme et moi le temps que j'ai mis pour créer l'environnement, je suis largement gagnant.
Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
1
2
3 \begin{article}{Art. xxx, Code civil} ... \end{article}
On ne va pas se voiler la face, LaTeX a également des points négatifs. pour en citer quelques uns, je dirai d'abord la courbe d'apprentissage, il faut être motivé pour s'y mettre, il faut être motivé pour comprendre ce qu'on fait, de même pour ne pas lâcher quand on rencontre un problème (et tu risques d'en rencontrer).
Un autre point négatif de LaTeX, c'est la personnalisation. Quand on vient de Word, on est habitué à faire des trucs colorés, design, avec des titres fantaisistes ... faut oublier tout ça avec LaTeX, au moins quand on débute. Une fois qu'on a compris la base, on peut aller fouiller dans les fichiers de classe pour les adapter à nos envies et c'est là que LaTeX devient intéressant.
En ce qui te concerne, si tu es prêts à oublier tes habitudes Wordesques, fonce, tu n'y gagneras pas en productivité pour cette fois, mais pour les prochaines c'est sûr LaTeX s'apprend relativement vite, en une journée tu es capable de créer un document de base (sans personnalisation j'entends). Faut voir ça comme un investissement sur le long terme.
Pour ton document de 80 pages, tu gagneras en lisibilité, en flexibilité (pendant la rédaction), tu n'auras pas le problème de savoir si tel mot sera référencé dans ton index, si tu le demandes à LaTeX, il le sera. De plus, les équations seront parfaitement lisibles (c'est pas toujours le cas de Word), et petit plus, les diagrammes UML peuvent être directement réalisés en LaTeX. Le logiciel Dia propose un export pour LateX, un vrai plus !
Pour résumer, LaTeX est un art de vivre, une passion des choses bien faites.
Benoist.
Bonsoir,
Étant un utilisateur avancé de Word, je vais essayer d'apporter des éléments de comparaison.Envoyé par Benoists
La table des matières avec LateX est très simple à faire puisqu'il s'occupe de pratiquement tout avec \tableofcontents{}. Word gère la table des matière à partir des styles (donc de la mise en forme) et non à partir du sectionnement comme LaTeX. On ne peut avec Word insérer de sectionnement non pris en compte dans la table des matières (sauf à bidouiller sérieusement) à cause des styles. Alors qu'avec LaTeX c'est (presque) très simple.
Essaye donc d'avoir une table des matières par partie d'un document ou un sommaire avec Word. Je te souhaite bien du plaisir.
Il m'est arrivé d'avoir 2 tables des matières imbriquées dans Word suite à un clic trop rapide. J'ai bien galèrer pour remettre cela d'aplomb.
Une autre fois, suite à des modifications substantielles d'un gros document, j'avais des messages d'erreur en plein dans ma table des matières. Ce que je n'ai jamais eu avec LaTeX.
Alors oui, LaTeX m'a demandé un minimum d'investissement au début, mais aujourd'hui je gère un document de 250 pages avec notes de bas de page, références croisées, index multiples (ma tentative avec Word avait merdouillée), tableaux complexes, insertions d'images, bulles en couleurs dégradées pour les choses importantes (ça en jette d'ailleurs)... et tout cela avec un minimum d'effort et en me concentrant sur le fond de mon document, la mise en forme étant déléguée à l'outil (qui la gère d'excellente façon). Effectivement, j'ai été obligé de concevoir un environnement pour mes bulles en couleur mais l'investissement en temps est largement rentabilisé car je ne me souci plus de la mise en forme et suis certain du résultat final ce dont Word ne m'assure pas.
Passé une vingtaines de page cela devient difficile à gérer avec Word. Alors que je n'ai aucun souci avec LaTeX.
Il est vrai que les deux philosophies sont aux antipodes l'une de l'autre mais pour quelqu'un qui a envie de faire des documents propres, lisibles et respectant la typographie de la langue de Molière il n'y a pas photo.
Dans son article sur la réalisation d'un gros document en LaTeX, "Sébastien LATAIX" oublie un élément essentiel qu'il me semble bon d'ajouter:
Pour la rédaction d'un livre, il est indispensable de structurer ses écrits en chapitres placés dans différents fichiers. Plus précisément, on choisira un fichier tex par chapitre. Chaque chapitre sera inséré à l'aide de la commande import à partir de son fichier tex principal. Cette façon de faire procure deux avantages essentiels:
- la suppression d'un chapitre s'effectue par la mise en commentaire de la ligne import concernée;
- il n'est plus besoin de faire des copier/coller fastidieux et parfois périlleux pour changer l'ordre de chapitres. il suffit en effet de changer l'ordre des lignes de commande import dans son fichier principal.
Vincent Breton
En tant qu'utilisateur de LaTeX de longue date, voici un conseil pour les débutants: changez votre vision des choses et faites confiance à LaTeX. En d'autres termes, laissez vous guider par la mise en page proposée par défaut. Vous obtiendrez au final un document qui respecte les règles typographiques. C'est après avoir acquis une certaine dextérité que l'on peut s'affronter à des changements de mise en page important en s'appuyant sur les conseils prodigués dans les ouvrages sur ce thème. Entre temps, on peut s'adonner à l'utilisation d'extensions (packages) comme par exemple PStricks, pgf et de tant d'autres.
Vincent Breton
Il me semble que c'est présent: la section II.A propose une structure de répertoires par chapitre, la section V montre comment les inclure dans le document principal.
En revanche, un point qui est lié et qui m'étonne dans son article est qu'il crée des répertoires "chapitre1", "chapitre2", "chapitre3" : soit c'est une simplification, soit c'est une erreur de conception. Je m'explique. Quand tu écris un gros document, tu ne peux pas être certain dès le début de quels chapitres vont être dans quel ordre. D'autant que, tu le dis toi-même, on peut facilement supprimer un chapitre par une ligne de commentaire. Donc, oui à des répertoires par chapitres mais leur nom doit refléter le titre (éventuellement réduit, comme souvent les noms d'articles de blog réduits dans l'url) et non l'ordre, pas forcément connu à l'avance. Il y a quelques années, j'ai rédigé en LaTeX un très long manuel sur l'API d'un logiciel; plus tard je me suis aperçu que certains chapitres étaient très utiles à certaines personnes et superflus pour d'autres; du coup, je me suis retrouvé avec trois versions du même document final, mais concernant les sources: trois fichiers d'entrée (disons pour simplifier main-short.tex, main-medium.tex et main-long.tex) dont la seule différence était quels sous-fichiers étaient inclus et dans quel ordre - du coup un chapitre pouvait se trouver en position 3 dans un document et en position 5 dans un autre! Du coup difficile de les appeler chapitre1.tex ou chapitre2.tex : j'utilisais plutôt le nom des différentes API, que je pouvais ensuite mettre dans l'ordre que je voulais...
Autre avantage des fichiers textes bruts: on peut les versionner dans un outil prévu pour, genre Git ou SVN. Dans Word tu as bien la notion de track change mais elle ne fonctionne que si tout le monde utilise Word (et de préférence la même version) - quant à travailler à plusieurs en même temps sur divers chapitres d'un même document, certes il existe des versions réseau mais c'est quand même prendre un buldozer pour tuer une mouche.
Négatif? Faut voir. Petite anecdote pour illustrer.
Dernière année de fac, nous devons travailler à dix sur un projet. Malgré mes explications, tout le monde veut du word donc soit. Premier jour, on rédige ensemble un modèle pour se mettre d'accord sur les conventions typo, les polices et tout et tout. A partir de là, chacun a à rédiger un rapport succint pour le lendemain. Deuxième jour: tous les rapports ne dépassaient pas la page, par contre chacun avait une police de caractères différente...
Effectivement, le rapport est bien structuré par chapitres, que l'on inclus via \input.Il me semble que c'est présent: la section II.A propose une structure de répertoires par chapitre, la section V montre comment les inclure dans le document principal.
Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'image du dossier contant le main.tex et les sous-dossiers. (j'aurais peut être pu argumenter d'avantage sur l’intérêt de travailler ainsi.)
Il s'agit bien évidemment d'une simplification. Chacun va mettre le nom de ses divers chapitres pour les dossiers et pour les .tex. Ça me paraissait être une évidence, de mettre le nom de son chapitre, de même pour le nom du rapport, je l'ai nommé monrapport.tex à chacun de le nommer comme bon lui semble. Comme ici l'exemple et juste une structure vide, j'ai utilisé des noms génériques.En revanche, un point qui est lié et qui m'étonne dans son article est qu'il crée des répertoires "chapitre1", "chapitre2", "chapitre3" : soit c'est une simplification, soit c'est une erreur de conception.
PS:@android44: il n'est pas utile de mettre mon nom entre guillemets.
Bonjour,
Effectivement, le fait de devoir posséder la même version de Word pour utiliser le gestionnaire de version et l'édition en réseau fait parti de la politique marketing pour vendre plus de licences alors que GIT ou SVN permettent de faire ça avec un petit serveur. L'inconvénient et je pense que ça recoupe beaucoup de point, c'est que pour égaler Word en nombre de fonctionnalités il faut multiplier les logiciels (LaTeX, GIT, BibLaTeX, Dibdesk, un IDE, un terminal, pourquoi pas un petit éditeur de script pour coder un utilitaire, ...) ça peut vite devenir lourd pour l'utilisateur lambda.
C'est un argument a nuancer. Je disais ça dans le sens où LaTeX donne des documents assez impersonnels alors que Word donne l'impression de pouvoir faire des documents à notre image. Je dis bien donne l'impression car au final, on retrouve toujours les mêmes thèmes. Par contre, LaTeX produit des documents très agréables à l'oeil et ça, ça vaut toutes les fioritures Wordesques du monde.
Cependant ton exemple illustre bien la situation, Les gens sont réfractaires au changement, même quand ils ont tout à y gagner. J'ai été confronté à une situation similaire. J'avais un petit exposé à faire, tout le monde voulait faire un PowerPoint. Connaissant les problèmes de compatilibté entre les versions, j'ai proposé un Beamer ... grand malheureux que je suis, je me suis fait rembarrer vite fait bien fait ! Au final on est arrivé avec notre fichier PowerPoint de 10Mo (O.o), l'ordinateur n'a jamais voulu ouvrir le fichier ... Je vous laisse imaginer la suite
Benoist.
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