Bonjour,
Après 15+ ans de CDDs dans la recherche scientifique et maintenant en recherche de nouvelles opportunités (depuis bien trop longtemps...) je pense adopter le statut d'AE pour pouvoir facturer ma petite activité de "consultant" dans mon ancien réseau, c-a-d auprès de mes collègues d'autrefois dans la recherche (CNRS, IFSTTAR, ...). Je n'ai pas le profil d'un entrepreneur très doué à trouver les clients qu'il faut, donc mon activité restera certainement limitée par la demande desdits collègues et de l'éventuel bouche à l'oreille.
Je regarde donc les différents domaines et activités proposés et s'il n'y a pas de doute sur le type d'activité que j'aurais ("services intellectuelles"), j'ai du mal à trouver une case qui me va vraiment:
Je suis chercheur en neurosciences d'origine, chez l'homme et j'ai évolué vers un profil d'ingénieur de recherche autour des neurosciences et de la simulation de conduite, avec le développement et la maintenance logiciel comme activité dominante. C'est d'ailleurs dans cela que je cherche des opportunités de poste.
Du coup, j'hésite entre "chercheur indépendant, recherche-développement en sciences naturelles", en sciences humaines, en technologie et "conseil scientifique" ... Et ça c'est après avoir écarté l'option "ingénieur conseil" (le domaine Expertise nécessite-il une qualification?) et les activités qui seraient appropriées si elles n'étaient pas dans le domaine "Internet" ou "edition, production, ...".
L'option "conseil scientifique" me plaît assez : "conseil" semble couvrir un large éventail d'activités, et dans tous les cas tout ce que je fais est au moins rendu possible sinon inspiré par mon parcours dans les sciences.
La question est: à quel point ce choix est-il limitant? Peut-on accepter de faire une étude en tant que chercheur indépendant quand on est enregistré comme donnant du "conseil scientifique" ou (moins ambigue?) peut on dans ce cas faire de la maintenance évolutive sur un logiciel qui n'a peut être pas grand chose à voir avec la science?
Je ne parle pas du message que véhicule le choix du domaine auprès des clients potentiels, mais des conséquences au niveau réglementaire.
J'en profite pour poser quelques autres questions:
- quels sont les risques quand on vend des services comme de la maintenance évolutive? Sachant que si je travaille pour des organismes de la Fonction Publique, le paiement de mes factures se ferait après service rendue (et acceptée par le client) ...
- quelles sont les pièges pour sortir du dispositif (quand j'aurai trouvé un poste fixe par exemple)?
- où trouver des éléments permettant d'établir quoi/combien facturer?
Merci d'avance!
René
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