Le Sous-comité se prononce une fois encore

protéger les utilisateurs d’internet contre les pirates

Jeudi dernier, dans son nouveau rapport d'enquête, le Sous-comité sénatorial permanent pour la protection des utilisateurs du Net contre la piraterie met à nouveau en garde les grandes sociétés de TIC telles que Google, Yahoo. Le Sénat de la Silicon Valley persiste donc dans son action pour le respect de la règlementation sur la publicité et les services en ligne.

Il a notifié que les pirates utilisent des logiciels malveillants ou des commandes qu’ils intègrent dans les publicités pour attaquer des ordinateurs. A cet effet, le Sénat impose aux firmes de respecter les règlements en vigueur aux États-Unis en ce qui concerne la protection des utilisateurs d’Internet sans quoi de nouvelles lois qui pourraient punir les réseaux publicitaires, et aussi poursuivre les pirates verront le jour. Il met plus l’accent sur Google et Yahoo.

Cependant, le chef de la sécurité de Yahoo, Alex Stamos, démontre que les procédés tels que le blocage des annonces trompeuses qui imitent les messages des systèmes pour tromper les consommateurs sont une priorité absolue pour Yahoo. Il affirme aussi qu’ils bloquent avec succès la grande majorité des publicités malveillantes ou trompeuses avec lesquelles les individus malintentionnés attaquent leur réseau, et il ajoute : "Nous nous efforçons toujours de vaincre ceux qui compromettraient la sécurité de nos clients."

Quant au chef de produit de Google, George Salem, il confirme que même si Google hésite à divulguer ses efforts dans cette lutte anti piraterie, leur objectif est d’avoir une longueur d'avance sur ces hackers avant qu’ils ne trouvent une faille à exploiter.

Pour appuyer ses arguments, le sous-comité a rappelé l’histoire de l’internaute qui a eu tous ses renseignements personnels volés via une annonce sur la plateforme de Yahoo. Ceci s’était passé en Décembre 2013 et peut-être 2 millions d'autres utilisateurs ont été exposés à cette attaque. L'industrie de la publicité en ligne est en pleine expansion au point où les fournisseurs de service internet peuvent réfuter toute part de responsabilité lorsqu'un programme malveillant est livré à l’interface de l’utilisateur à travers une annonce. Mais le Sénat de la Silicon Valley affirme n’avoir trouvé aucune preuve que les plateformes de Google et Yahoo sont plus vulnérables aux attaques de ces logiciels malveillants. Il dit que l'industrie des TIC dans son ensemble reste vulnérable à ces types d'attaque.

Malheureusement, plusieurs projets de loi qui ont pour vocation de renforcer la confidentialité et la sécurité de l’Internet sont toujours au point mort, et il n'existe actuellement aucune loi fédérale sur la protection des données pour la communauté en ligne. Par ailleurs la confidentialité commerciale Bill of Rights Act 2011, aurait permis à la Federal Trade Commission d'exiger des mesures de sécurité pour les sites qui recueillent des renseignements personnels.

Source : Billet

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