Discussion :

[ideeaugram]

La méfiance envers "l'informaticien" et le code souvent qualifié de "chinois" par ceux qui restent souvent volontairement "en dehors" est une attitude commune. Elle ne doit donc pas surprendre, en effet on entend souvent la phrase "je veux savoir ce que vous faites" ou "il faut que ça soit transparent pour les utilisateurs !". En fait le but ultime serait de se débarrasser de ce "mal nécessaire" que nous représentons, comme on voudrais un jour supprimer le pilote dans l'avion, mais qui monterait dans un avion sans pilote ?
Mais si plus personne ne comprend le code généré est-ce un bien ?

[Johnny P.]

J'avais mis + et finalement -. Je crois que pour la majorité, on débute un métier pour de "mauvaises raison" : illusions qu'on en avait, rêves d'accéder rapidement à telles possibilités, espoirs de créer quelque chose assez rapidement... puis on le pratique et c'est un peu différent. Et au final on apprend à l'apprécier, à en connaître les contraintes et à trouver un moyen de le pratiquer avec notre propre plaisir (sans oublier nos rêves !). On traverse tous une phase de désillusion un peu, non ?

+1 C'est un domaine obscure et qui en réalité n'intéressent personne à part ses concepteurs , tu ne peux expliquer par exemple à quelqu'un qui n'y connait rien en info ton métier , il ne le comprendra pas et ça ne lui intéressent sûrement pas.

Que d'arbitraire messieurs, revoyez votre conception de la femme, il y a des filles qui aiment coder, et ne me dites pas que les hommes n'aiment pas les belles voitures (pour certains on croirait que c'est leur vie ) ou les actrices, il n'y a pas de raison que des filles s'intéressent moins au dev que vous . A mon avis (et je peux me tromper) c'est simplement que ce n'est pas en faisant des prouesses techniques ou artistiques que vous attirerez ces dames, tout comme ce n'est pas en étant le plus fort à des jeux-vidéos que vous aurez une princesse

Je parlais que les filles ne s'intéressent pas à ce qui est abstrait malgré la minorité qui aiment programmer où que sais-je mais en général une fille ne saute pas de joie pour un programme... et ni pour un charabia de code... c'est ainsi , d'ailleurs les geeks n'ont pas une belle image auprès des filles...

[berceker united]

Le réponse est simple. Pensez à celui qui a assemblé la machine sur laquelle le programmeur travaille.

[Kihmé Xs]

Les professions déprimantes ça n'existent pas, par contre les gens faibles dans leur tête...

[guillaume07]

jolie troll cette question...

[Olfredos6]

Êtes-vous d'accord avec le blogueur ?
Non! et j'aimerai bien poser quelques qustions à ce developpeur, pour lui faire comprendre qu'il n'y a pas lieu de comparer le metier de programmeur à celui d'un musicien.

Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un
musicien ?

Les fans de la musique applaudissent Michael Jackson, Bethovean, Shakespire....Justin Bieber ou tout autre musicien connus tout comme les fans d'informatique applaudissent Linux Trovald, Bjane Stroustoup, John Hall, Ada lovelace....Marc Zuckerberg et j'en passe.

Que faut-il donc faire pour donner la noblesse de
l'artiste musicien au programmeur ?

Developper quelque chose d'inovant et en faire une présentation devant 80000 personnes

[Invité]

Moi je trouve que le métier le plus déprimant c'est Architecte Réseaux & Télécoms parce que je dépends trop des codeurs qui dépriment

[Saverok]

Je trouve la question complètement farfelue voir vide de sens.
Comme certains l'ont dit, ce type a des soucis personnels qu'il canalise vers son travail plutôt qu'effectuer un travail sur lui-même. Bref, une psychothérapie.

Par contre, si je dois trouver une côté positif à ce sujet est de lire toutes ces déclarations d'amour aux métiers de l'informatique dans les commentaires
Ca fait du bien du positif dans cette morosité ambiante !

Perso, j'adore mon job.
J'ai débuté comme analyste développeur et j'ai évolué vers la conception avec un bref passage par la gestion de projet.
Je suis à la fois en contact avec le métier et avec les équipes de développement que j'encadre.
C'est beaucoup d'écoute, de pédagogie et de casse tête en genre mais jamais répétitif !

Par contre, il s'agit d'un métier technique, pas artistique.
Le propre du développeur est de trouver une solution simple à une problématique complexe. Pas très sexy ça.
C'est de la logique et de l'astuce, rien à voir avec de l'art qui repose sur l'émotion.
==> J'ai déjà pleuré devant du code mais ça n'avait rien d'émouvant, bien au contraire

La célébrité pour un informaticien est comparable à celle d'un entrepreneur. Elle repose sur des critères objectifs (nombre d'utilisateur, performance, etc.).
C'est avant tout la reconnaissance de compétences qui sortent du lot.
Alors si ce blogueur veut la reconnaissance de ses pairs : qu'il se mette au boulot au lieu de pleurnicher !!

[Uranne-jimmy]

La chose se voit encore plus avec des collègues non informaticiens. Dans mon cas, je suis le seul calé un minimum en informatique dans ma boite, et ce que je fais, que ce soit un programme pour eux, la mise en place d'un réseau sur l'entreprise, les maintenance de moult ordinateurs souvent mal traité par mes collègues, je ne reçoit pas de merci. Par contre quand le wifi bug un peu, là ... ya du monde ...

Je me console avec le peu d'argent que j'ai en plus sur ma paie avec ma double compétence (statue légèrement plus élevé sur la convention)

[GR3lh442kR]

C'est marrant en 2011 c’était le meilleur metier du monde

[Tryph]

Êtes-vous d'accord avec le blogueur ?

je suis d'accord avec le fait qu'on obtient peu de réconnaissance...
je suis totalement en désaccord avec le calimérisme du monsieur qui estime faire le métier le plus déprimant du monde.
ayant fait quelques années d'interim avant de reprendre mes études pour finalement devenir développeur, je recommande au monsieur d'aller faire quelques stages sur des chaines de production d'usine ou dans des entrepots de logistique.
ainsi il pourra expérimenter le bonheur de l'opérateur de production qui se fait engueuler et traiter comme une merde car il est arrivé au boulot à 5h02 au lieu de 5h00.
il pourrait aussi apprécier la conditition du préparateur de commande qui soulève des cartons toutes la journée et auquel on prend la tête parce qu'il a pris une minute de pause en trop.
et puis niveau célébrité et reconnaissance, quoi de mieux que la place du gars qui broie les rebus d'une usine de pièce en plastique tout au fond d'un entrepot sans voir la moindre personne de toute la journée...

le développeur, même peu reconnu, mal payé ou autre, est quandd même un "privilégié" par rapport a une grande majorité de travailleurs. on bosse au chaud en hiver, au frais en été (au moins dans la plupart des cas), on est plus ou moins bien installés à notre poste, on nous prends pas la tête pour un peu de retard le matin ou une pause un peu longue, y a vraiment pas de quoi se sentir lésé.


Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un musicien ?

je connais des musiciens qui seraient heureux d'être aussi connus que certains programmeurs...
bien entendu les programmeurs les plus connus ne rivalisent pas avec les musiciens les plus connus, mais si le monsieur voulait être invité chez Artur ou Cauet, il s'est probablement mal orienté. après, rien ne l'empèche de se pointer au bureau avec une chemise à paillettes x:


Que faut-il donc faire pour donner la noblesse de l'artiste musicien au programmeur ?

la noblesse...? xD

[Uranne-jimmy]

le développeur, même peu reconnu, mal payé ou autre, est quandd même un "privilégié" par rapport a une grande majorité de travailleurs.

Je suis d'accord dans le fond, "le plus déprimant" c'est de l’exagération digne d'un auvergnat ou d'un marseillais. Mais là tu compares la pénibilité du travail, or on peut avoir un travail pénible mais ne pas le trouver déprimant pour autant, le facteur physique n'est pas le seul à prendre en compte, personnellement j'étais plus heureux sur la plateforme logistique de babou que maintenant le cul vissé sur ma chaise avec des collègues tout ce qu'il y a de superficiel.
Au final un travail est pénible si on a loupé sa vocation, il veut de la reconnaissance et il programme, c'est pas le chemin le plus court pour atteindre son but.

[xelab]

Moi je ne vois pas ce qui empêche ce monsieur de prendre sa guitare et d'aller jouer dans la rue le week-end ou le soir après le boulot. Je connais bien des gens qui n'ont pas de métiers très valorisés mais qui font de la musique ou d'autres pratiques artistiques. À vrai dire, il y a même assez peu d'artistes qui considèrent leur passion comme un boulot (sans doute les stars de la variet' en sont, mais faut voir la qualité après...), d’ailleurs (ou parce que...) très peu en vivent.

Je dirais cependant qu’il y a un truc qui peut être déprimant dans notre métier: le manque de relations sociales, qui peut selon les personnes être plus ou moins difficile à accepter. Cela dépend grandement des entreprises mais il m’est arrivé de passer des journées entières dans un bureau avec 2 autres personnes sans que personne ne se parle de la journée, les yeux rivés sur le code, le tout pendant qu’on pouvait entendre le service commercial ou le secrétariat blablater et rigoler plusieurs fois par jour. Même si je ne suis pas le plus expansif du monde, j’ai croisé de sérieux taciturnes dans ce métier et je trouvais ça parfois déprimant de les côtoyer (sans aller jusqu’à la vraie dépression tout de même). Des boulots moins intéressants ou plus durs physiquement (manutention, travaux saisonniers...) ont quand même souvent un à-côté social plus amusant (je ne parle pas de rigueur dans le travail ), pour peu que le patron ne soit pas une réminiscence d’esclavagiste. Ça ne veut pas dire que j’envie ces métiers pour autant...

[eylith]

Attention whore needs attention.

[Mat.M]

Mais là tu compares la pénibilité du travail, or on peut avoir un travail pénible mais ne pas le trouver déprimant pour autant, le facteur physique n'est pas le seul à prendre en compte, personnellement j'étais plus heureux sur la plateforme logistique de babou que maintenant le cul vissé sur ma chaise avec des collègues tout ce qu'il y a de superficiel.

salut pourquoi être plus heureux sur la plateforme logistique de Babou que sur du développement informatique ?
Est-ce parce qu'il y avait une meilleure ambiance ?
Peux-tu développer ,merci ?

[Franck.H]

Êtes-vous d'accord avec le blogueur ?

Oui et non, moi j'ai la reconnaissance de mes collègues lorsque je fait une mise à jour d'un de nos logiciels car tout simplement, ce sont eux qui en font le plus souvent la demande par le biais de leur chef de service.

Un programmeur peut-il être aussi célèbre qu'un musicien ?

S'il est aussi novateur que l'a été Bill ou d'autres de la même trempe, qui ont innovés à l'époque où il y avait encore tout à inventer, oui, je pense qu'on à encore de quoi faire de nos jours mais c'est juste plus dur qu'à cette époque. Sinon je suis du même avis que mes prédécesseurs, être programmeur tout comme d'autres métiers techniques, c'est travailler dans l'ombre et si ça te plaît pas faut changer de métier ! Moi personnellement, j'ai changé de métier pour travailler dans ce domaine

Que faut-il donc faire pour donner la noblesse de l'artiste musicien au programmeur ?

Joker

[Alvaten]

Pour l'avoir subi, pour moi le plus démoralisant dans l'informatique, c'est quand une projet sur lesquel on s'est investi tombe à l'eau ou n'abouti jamais pour des raisons qu'on ne maitrise pas. Et quand on voit le nombre de projet informatique a ne jamais être terminé ca doit arriver souvent. C'est une situation qui est, à mon avis, assez spécifique à notre domaine.

Se dire "Merde, j'ai bossé pendant X mois/années pour au final balancer le projet aux oubliettes" c'est pas super motivant comme situation.

[Uranne-jimmy]

salut pourquoi être plus heureux sur la plateforme logistique de Babou que sur du développement informatique ?
Est-ce parce qu'il y avait une meilleure ambiance ?
Peux-tu développer ,merci ?

Parce que mon travail était valorisé, on voyait les cartons partir, c'était une fin en soit : "ce que j'ai fourni à permis l'acheminement de marchandise". Maintenant, je conçoit des programmes de traitement de donnée, une fois l'application installé, les seuls mots qui me sont données sont "il y a un bug vient soigner ça", je ne suis pas au courant des finalités, je ne reçoit pas un merci et mon travail n'est pas jugé comme il le devrait. Et niveau ambiance aussi oui, là ou entre esclaves on se sert les coudes (oui babou à une notion spécial du travail) entre "collègues" on se tolère, grosse différence !

[Arno_94]

Ben oui, des techos mondialement réputés, il en existe.

Si vous avez genre 35/45 ans et que vous appréciez les jeux 3D lorsque vous étiez plus jeunes, le nom de John Carmack ne peut pas vous échapper.

Il s'agit ici d'un vrai techos dans le sens où Quake n'a jamais été un modèle de réussite en matière de jeu vidéo (contrairement à Molyneux avec son Populous) mais bien de moteur 3D.

Bon ok, j'ai pas d'autre exemples de mégastar dans le domaine mais ça existe.

Allez JC, maintenant on attend ton savoir faire sur l'Occulus Rift

[Shuty]

D'une manière personnelle, je trouve que le métier que nous pratiquons est parfois bien ingra mais dans mon cas, ma motivation est principalement les nouveaux projets et les sous sous. Bien sure, c'est un avis personnel donc chacun à son ressenti...

Nous métirons tout autant que balzac d'être vénéré ! Nous sommes également des écrivains ... !