Comme cela dévie trop nettement du thread, je vais m'arrêter là mais j'ai du mal à voir en quoi faire durer pose un souci aux grosses sociétés. Sinon pour la justice, le manque de moyens est flagrant (même si les prud'hommes restent une juridiction très particulière) et pas arrangé par les diverses réformes portés purement au niveau politique sans concertation.
"«Les petites filles sont des punks»."
Si les personnes en charge du jugement s'aperçoive que l'une des parties essaye de faire traîner en longueur, d'une part elles ne vont pas être contente qu'on leur fasse perdre leur temps, et d'autre part verront cela comme un signe de manque d'honnêteté.
Cela peut énormément jouer lors du jugement.
Dit-il...
En quoi "il y a un souci quelque part" = "c'est triste" ?
"Houston on a un problème" => les mecs trouvaient pas la situation triste hein...
Bref, noies le poisson comme tu peux, tu t'es mal exprimé mais ça t'arrache la bouche de le dire.
Et l'autre partie de la phrase non ? Toujours rien qui tilt ?
@David_g : merci de recadrer un peu les âneries qu'il raconte sur les prud'hommes, au moins ça l'a poussé à aller se renseigner sur les manquements à ce niveau, au lieu de juste se baser sur la théorie écrit dans la loi. Ca lui fera peut-être comprendre que ce n'est pas parce que c'est écrit dans la loi et que théoriquement cela devrait se dérouler d'une façon, que dans la réalité cela se déroule ainsi, comme on lui a déjà expliqué maintes et maintes fois.
Tu noteras la présence des guillemets autours de triste...
Ensuite, si Ryu2000 a avancé cet exemple, c'était bien pour nous montrer une situation peu enviable qu'on souhaiterait éviter, et ainsi qu'en jouant légèrement sur le pathos.
Tu es bien prompt à interpréter, mais seulement à ta sauce, et surtout uniquement lorsque cela t'arranges...
À partir du moment où tu reconnais que cela voulait "tout et rien dire", mais que tu as arbitrairement choisi l'interprétation qui t'arrangeait, ...
De surcroît, tu veux absolument me faire dire plus ce que je dis, et surtout plus que ce qui est nécessaire dans le cadre de cette conversation.
Sachant aussi qu'il est impossible de se protéger contre la surinterprétation d'un lecteur malhonnête, même en nuançant à mort nos propos.
J'ai parfaitement conscience que ton amour-propre t'empêches de reconnaître tes tords sans y associer un "mais" afin de te dédouaner d'une partie de la faute.
Je saurais me contenter d'une demi-victoire, c'est un petit pas pour nous, mais un grand pas pour Ecthelion2.
Et combien d'âneries ai-je dis (contre combien toi et John avez sortis sur le sujet) ?
D'autant plus que mes affirmations sont sourcées, et que j'ai nuancé certains points en précisant bien "en moyenne", "jusqu'à", etc.
David_g a précisé que je donnais bien des maximums, ainsi que l'estimation de la durée prud'homale que je donnais correspondait à la durée de conciliation... quelle ânerie en effet...
Je n'ai jamais nié la lenteur de la Justice.
Mais bon, au moins, moi, je me renseigne.
Le chiffre d'un an est une moyenne, pas une contrainte théorique/législative.
Mais bon, mieux vaut encore se baser sur la "théorie" que ne se baser sur rien d'autre que son ressenti et son envie d'avoir absolument raison.
La loi dispose de recours, justement parce qu'elle intègre en sa théorie le fait que ses instances puissent dysfonctionner.
Le parfait exemple est les condamnations de l'État pour les dénis de Justices, a.k.a. les lenteurs des procédures.
Ce qui a (entre autre) provoqué une réaction du gouvernement, sous la forme de la réforme prud'homale de Macron. Qu'on la juge efficace ou non, appropriée ou non, cela reste une réponse.
Je ne trouve cependant pas de graphes sur l'évolution de la durée des procédures en fonction de l'année.
Toujours plus que moi, vu que je ne suis pas intervenu sur les prud'hommes. Encore raté.
Pour quelqu'un de si pointilleux, oui c'est une ânerie, et du fait, cela montre qu'au final, malgré toutes tes recherches et tes grands discours, tu en raconte aussi, et donc que tu n'es pas infaillible, donc arrête de prendre les gens pour des cons en permanence. Ca montre juste qu'il faut aller vérifier tes affirmations, comme pour tous les autres. Pour quelqu'un de si "méthodique" et qui se vante en permanence de cela (encore dans ce message : "moi" je me renseigne), c'est d'autant plus grave. Après tout, nous, nous ne sommes que des idiots qui ne nous renseignons pas, normal qu'on dise des âneries, alors que de ton côté...
Je n'ai jamais prétendu l'être.toi et John
J'ai déjà critiqué cette affirmation nombriliste.
Je te prends pour un con, parce que tu te comportes comme tel, comme l'atteste tes précédents messages.
Si je m'amuse à mettre des sources, c'est pas pour faire joli...
Et surtout normal que vous ne recherchiez pas à vous améliorer pour dépasser votre condition d'idiots et de vous documenter pour limiter les âneries que vous pouvez proférer.
Ou tout simplement de faire l'effort intellectuel de retenir tout simplement ce que je dis afin d'éviter de faire des contre-sens après quelques messages.
Vous sautez sur le premier prétexte, un banal point de nuance (durée de la conciliation n'est effectivement pas la durée totale de la procédure), juste pour le plaisir de "gagner un point", en passant sous le tapis tout le reste.
Heureusement que l'hypocrisie ne tue pas.
Le pire, c'est que ce n'est même pas toi qui a fait remarquer cela, mais david_g.
Et tu viens ensuite jouer les grandes gueules après toutes les âneries que tu as balancées... pitoyable.
J'ironise (comme l'atteste le smiley en fin de phrase) en reprenant ton argumentaire...
J'adore ton hypocrisie.
Alors quand c'est des personnes qui me reprochent des choses, il faut que je me remettes en question, mais quand d'autres personnes t'en reprochent, c'est parce qu'elles ont un parti pris...
C'pas pareil.
Tu as beau mettre le "et" en gras, n'étant pas intervenu sur le sujet, je n'ai pas à être inclus avec Jon. Faut arrêter d'amalgamer tous ceux qui te répondent. Si un mec te dis un truc que tu considères débiles tu vois ça avec lui, et tu lui réponds à lui. Si on est deux à te sortir le même argument, là oui, tu peux utiliser le mot "ET". Si je n'interviens pas, tu ne m'inclus pas, point. C'est si dur à assimiler pour un doctorant ?
Ok pour moi, et tous les autres dans les autres fils ? C'est pas comme si j'étais un cas isolé hein, y'a quand même pas mal de monde qui se comportent comme des cons sur ce forum apparemment, et en plus pas de bol, ça tombe toujours quand c'est toi l'interlocuteur, c'est vraiment balot.
Je repasse sur tout le blabla de supériorité et de jugement.
En même temps, quand on est entre 10 et 20 minimum sur le forum à te le dire, sur différents sujets, sur plusieurs mois, sur plusieurs années, tu ne te remets pas en question, et moi je devrais le faire quand vous êtes 2, alors que le 2ème me le dit 1 fois sur un sujet ?
Oui tu as raison, effectivement, c'est pareil.
Allez, je te laisserai répondre, car je ne doute pas qu'il y aura encore pinaillage, mais c'est fini pour moi (oui je sais il était temps, désolé les autres pour les pourrisages de fil).
Edit : +1 el_slapper
C'est dommage que vous ne vous lisiez pas mutuellement, le sujet est intéressant et mérite mieux que vos batailles de purée dignes d'une cantine de maternelle.
Le souci qu'on a actuellement, c'est l'écrasement des boulots intermédiaires - notamment sous l'effet de l’automatisation. Il y a toujours des cohortes de boulot bas de gamme, il y a de plus en plus de boulots haut de gamme, mais entre les deux, rien.
Les boulots haut de gamme nécessite qu'on soit largement supérieur à la moyenne dans son domaine. Je ne confierait pas à Neymar la conception d'un Fizzbuzz, mais comme footballeur, il envoie du pâté. Le problème qu'on a, c'est que la moyenne des gens est moyenne. Des gens qui valent clairement mieux que les boulots bas de gamme - mais qui n'ont rien en face. C'est de ces gens là dont parle Franck Lepage. Il ignore soigneusement l'autre aspect du problème, le manque de gens surqualifiés pour les jobs les plus exigeants, mais pointe malgré cette omission un problème essentiel : les gens moyens(dans les compétences demandées sur le marché, pas dans l'absolu) n'ont plus accès à des boulots ou ils peuvent faire valoir leurs qualités.
Quand on a comme moi(comme nous tous ici professionnels d'un domaine exigeant et en pleine expansion, en fait) la chance d'être supérieur à la moyenne dans un domaine ou le marché est demandeur(ce qui ne fait pas de nous des gens supérieurs dans l'absolu, hein...), eh ben on passe au dessous de la coupe. Quand on a des qualités, mais pas celles exigées actuellement, on se retrouve avec des boulots qui auparavant étaient réservées à des gens, euh, je vais rester poli, je ne vais pas finir pa phrase. Et on se sent jeté à la poubelle.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
C'est sur dur à comprendre que je parle de votre comportement ?
Au passage, pour les âneries, même si cela n'est pas directement en lien avec l'instance prud'homale, tu en as sorti quelques unes sur le sujet, notamment sur les licenciements.
Cela ne change toutefois absolument pas l'essence de ma critique.
Ben oui, ça tombe toujours quand c'est moi l'interlocuteur, à l'exclusion de toutes les autres discussions où je n'interviens pas.
Des prises de becs, j'en ai déjà vu sur ce forum. Que ce soit avec Matthieu Vergne, quand il était un peu plus actif, que ce soit actuellement avec Marco64, que ce soit de temps en temps avec Ryu2000.
Que ce soit avec deuche et d'autres comptes avant qu'ils ne se fassent bannir.
Faire croire que les prises de becs n'arrivent que lorsque je suis impliqué est juste profondément malhonnête.
Pour le coup, savoir compter est bien du niveau maternelle.
Ensuite, que n'est pas parce que les mêmes personnes répètent les même choses sur plusieurs sujets et pendant un temps long que cela devient une vérité.
Arrête aussi d'être malhonnête, tu sais très bien que je n'acceptes pas ton argumentaire à ce sujet, et j'ai même précisé explicitement que j'ironisais.
Il n'est donc absolument pas question de dire que tu "devrais" te remettre en question au prétexte que deux personnes te critiquent (par ailleurs, je n'ai pas prétendu à l'exhaustivité des personnes te critiquant), mais de montrer encore une fois ton hypocrisie et le ridicule de cet argumentaire.
Tu t'excuses pour les pourrissage de fils, mais cela ne t'empêche pas de les continuer, même après avoir déclaré ne plus répondre...
Tu t'excuses pour les pourrissage de fils, même après les avoir générés, en pinaillant sur une bête phrase que tu n'as pas été capable de comprendre, pire en continuant et insistant, même après que je l'ai précisé.
Estimes-tu que la limitation des compétences des gens "moyens" est lié à leur capacité intrinsèque, à l'environnement familiale, à un défaut du système éducatif, au fait de ne pas avoir poursuivie ses études, ou au manque d'investissement dans sa propre scolarité/curiosité intellectuelle/non-attrait des activités intellectuelles ?
Plus précisément, est-ce quelque chose, selon toi, qui peut être résolu si le changement se fait sur un temps suffisamment long, e.g. en augmentant la durée des études, ou est-ce une fatalité, e.g. des personnes ne disposant pas de prédispositions suffisantes pour une activité donnée ? Ou est-ce que la résolution du problème nécessiterait des changements difficiles à faire appliquer, e.g. sur la culture familiale, ou nécessitant des coûts trop importants, e.g. un tuteur par élève ?
Est-ce que l'IA ne pourrait pas aussi fournir des outils pour soit améliorer les capacités d'apprentissages (e.g. exercices adaptés au niveau de l'étudiant), ou de rendre certains métiers plus accessible, e.g. en simplifiant certaines tâches complexes ?
C'est ça de faire un BAC L.
.
Est-ce que tu estimes que ces qualités sont acquises (e.g. via le parcours scolaire), ou plutôt "innée"/environnementales ?
C'est à dire, est-ce que tu penses que cela pourrait être résolu en réduisant les places dans certaines formations, et en orientant mieux les étudiants ?
Tu rigoles, mais c'est exactement ça le cœur du problème à mon avis. Ceux qui se sont orientés vers des compétences de fond plus holistiques (gestion, analyse, etc., sauf bien sûr s'ils ont eu le flair d'y accoler les termes management, big data) sont inexploités depuis des dizaines d'années, parce que leur travail ne participe pas directement à la livraison, mais à la bonne marche de l'entité entreprise. On estime donc que ce sont des coûts superflus, et dès qu'on veut proposer des meilleurs tarifs pour rester compétitif, on supprime les postes de RH, de responsables, etc. Avec l'automatisation, on parle de revaloriser ces métiers, or en entreprise on les a dévalorisés depuis longtemps et on ne compte pas revenir en arrière. Que ces compétences/qualités soient innées/acquises, au final peu importe (je pense que c'est un peu des deux, mais le manque d'acquis n'est pas une fatalité, et le manque d'inné non plus), notre point noir c'est l'exploitation de ces compétences/qualités. Ce ne sont pas des ressources de prod, donc ce sont des ressources accessoires. Les ressources automatisables sont presque les seules à être indispensables à la création de produits consommables, donc à la santé économique. Voilà le problème à mon sens.
J'en rajoute une couche, histoire de râler : nos tarifs en traduction technique sont tellement risibles qu'on se retrouve à faire du taf automatisable. Les clients préfèrent nous les envoyer à nous, linguistes, plutôt qu'à quelqu'un qui a des compétences d'automatisation basiques, parce qu'on est moins cher. Et j'ai vu des collègues le faire manuellement sans broncher ! Tout le monde est perdant dans cette histoire.
Tu veux parler des fonctions supports qui ne participent pas directement à la production, mais sont des aides, et dont la rentabilité est difficile à évaluer car bien souvent leur rôle est de limiter des risques/coûts cachés ?
Certains de ces postes sont, depuis quelques temps, "forcé" sur les entreprises ayant une certaine taille. Que ce soit pour le DPO afin de se conformer au RGPD, lié aux démarches qualités pour se conformer à l'ISO 9001 (? de tête), ou d'autres contraintes légales.
Pour le reste, il est vrai qu'il est intéressant pour une entreprise de réduire les postes ne participant pas directement à la production, de surcroît quand le bénéfice qu'elles apportent est difficilement visible et estimable.
Cela n'est pas tout à fait lié à l'automatisation, mais plus à la recherche de la rentabilité, sans avoir la vision des bénéfices apportées par les fonctions supports.
Généralement, on ne voit l'intérêt des fonctions supports que lorsque cela va mal, que ce soit dû à l'incompétence d'un employé, d'un manque de main d’œuvre, ou d'un incident qui n'a pas pu être évité, minimisé, et géré.
Par exemple, on ne voit généralement l'intérêt des sauvegardes, qui sont une contrainte coûteuse, qu'une fois qu'un incident nous a fait perdre l'ensemble de nos données, qui est encore plus coûteux.
Ou alors qu'on a perdu un contrat de plusieurs millions parce qu'une des personnes de la fonction support n'a pas correctement effectué son travail.
Cela pose aussi la question de l'adéquation de l'offre de formation avec la demande du marché. Cela ne sert à rien de former 100 coiffeurs si on n'en a besoin que de 10, en revanche, former 10 médecins quand on en a besoin de 100 est aussi problématique. Ce qui pose une autre question, le fait, pour l'offre de formation de suivre les évolutions de marchés, voire même de l'anticiper. Nécessitant même des possibilités de reconversions, e.g. via le CPF.
Les vrais littéraires sont très bons, hein, c'est juste qu'ils sont noyés dans la masse des gens envoyés en L parce qu’il n'avaient pas le niveau en maths. les L sont dévalorisées parce-que notre système fétichise les maths, pas parce-que la filière L a intrinsèquement moins de valeur, ou les gens qui y vont(en tous cas les meilleurs, et j'en connais une paire : respect).
Non.
J'ai un BAC+5 en plasturgie, je suis autodidacte en informatique..... et je suis très certainement meilleur en informatique qu'en plasturgie. Et pourtant, j'ai eu des profs de très haut niveau, coté plasturgie. Mon erreur a été une erreur d'orientation, au départ, mais comment savoir si un gamin de 18 ans sera plus à l'aise dans l'industrie ou dans les services? Je n'ai pas de méthode miracle.
Quand à savoir quelle est la part de culture ou d'inné,je n'en sais rien. Les deux jouent, évidemment, mais tu ne peux pas forcer des familles à avoir un PC sous LINUX juste parce-que peut-être, un de leurs gamins aura des aptitudes naturelles pour le hacking. Je n'ai pas retrouvé cet article que j'avais lu il y a quelques années, qui étudiait les difficulté des jeunes noirs aux USA en école d'informatique. Le constat était sans appel : le jour 1, la plupart de leurs collègues blancs ou asiatiques avaient déjà les codes, la culture IT, et les noirs, eux n'avaient rien(je subodore que quelques blancs étaient dans la même situation, mais l'article se focalisait sur les noirs). Et les professeurs considéraient que la culture de base était déjà là. Ceux qui ne l'avaient pas(en majorité des noirs, donc, dont l'informatique n'était pas dans la culture familiale) étaient donc largués d'entrée. Quelles que soient leurs qualités innées. Ils n'avaient pas les acquis pour suivre, et personne ne leur avait dit qu'il fallait les acquérir de manière préliminaire.
Ce que je ne sais pas, c'est si ce retard culturel est rattrapable en quelques cours ciblés, ou si c'est rédhibitoire. C'est la question, très juste, que tu poses, et à laquelle je n'ai pas de réponse. Moi, j'ai grandi avec un père informaticien, j'ai programmé sur Sirius S1 puis sur Amstrad 6128, alors quand j'ai fait mon boot camp COBOL en 2000, j'avais un avantage majeur sur les autres. L'acquis pré-études compte fortement. C'était comme dans l'exemple précédent, comme si j'avais été le seul blanc à piger les références des profs, et que les 13 autres élèves étaient dans la situation des noirs aux USA : largués parce-que n'ayant pas eu l'occasion d'acquérir les acquis nécessaires pour suivre la suite. Et, encore une fois, je ne sais pas quelle quantité de cours peut permettre de rattraper ce genre de retard culturel.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Oui.
Oui, et comme les fonctions support nécessitent de moins en moins d'humains (processus métier plus systématiques = fonctions support réduites), la question de ce qu'on va faire des nouveaux chômeurs perdure, puisqu'on n'a pas non plus besoin d'eux de ce côté.
Il faudrait à mon avis les mettre en R&D ou dans le tertiaire, là où le manque se fait cruellement ressentir, mais le budget créé par l'automatisation n'est pas redirigé vers ces secteurs. Mon bon sens me dicterait de réorienter l'offre de formation vers l'enseignement, la médecine, l'aménagement urbain, et surtout la recherche dans des centaines de secteurs (et là la demande n'existe pas, par essence), mais la situation économique actuelle fait que les postes ne sont pas ouverts. Très peu d'entreprises (laissons le secteur public de côté, parce que là c'est nous qui avons voté) ont le désir d'investir dans des projets dont les premières retombées auront lieu plusieurs années plus tard. Les entreprises technologiques et pharmaceutiques sont les exceptions qui confirment la règle. Si on réorientait les nouveaux chômeurs vers ces compétences pourtant réellement utiles, voire urgemment utiles vu la situation écologique, on ne serait pas plus avancé puisqu'il n'y aurait personne pour les embaucher. Mon bon sens jette l'éponge.
C'est même pas une question de faire le difficile, moi ça ne me dérange pas de passer 30 min à faire un taf qui prendrait 5 min à un mec qui connaît son affaire et de facturer 20 h au client qui a demandé une opération manuelle parce que c'est moins cher qu'un développeur. Mes patrons sont contents, ça rapporte des sous. Ce qui me dérange, c'est qu'on en soit arrivé au point où on confie du taf de merde à des ressources hautement spécialisées (c'est pas que j'ai pris le melon, c'est que je suis de fait une ressource hautement spécialisée, et d'ailleurs je n'ai encore jamais manqué de travail en 5 ans de métier) pour optimiser les coûts. La question c'est que les ressources spécialisées sont dévalorisées. Or s'il n'y a plus de taf pour les ressources non spécialisées, et qu'en même temps on dévalorise les ressources spécialisées, alors on a un problème Huston.
Et c'est pas propre à la traduction technique, parce que même si l'automatisation permet de prémâcher le travail, on n'en est pas encore au stade du traitement du langage naturel. Ça viendra peut-être un jour, mais pas aujourd'hui. Là où je veux en venir, c'est que dans un marché monstrueux en termes de demande (ça évolue en même temps que l'IT en fait), même là il y a peu de postes valorisants et bien rémunérés. On est dans une impasse pour reclasser les nouveaux chômeurs.
Désolé Neckara, je ne t'avais pas répondu.
Hé bien, laisser penser qu'une personne se retrouve à 55 ans en CDD caissier parce qu'elle le veut bien, c'est à mon sens méconnaitre le milieu du travail en France actuellement.
Tu l'as laissé pensé (et je n'ai pas été le seul à le lire de la sorte). Apprends à être clair et précis, ça évitera ce genre de remarque.
Le problème c'est l'interprétation que l'on peut en faire. Si tu laisses plusieurs interprétations possibles à tes interlocuteurs, tu as pas mal de chance de ne pas être compris.
Tu es "doctorant", tu es supérieur à nous, dis-tu. Alors, de la part d'un imbécile, apprends que la première chose, quand on est "supérieur" c'est d'être capable de se faire comprendre de tous. Sinon, on est supérieur à que dalle ! Juste méprisant, imbus de sa personne, toussa, toussa.
En effet. Mea Culpa. C'était dans un des projets de lois sur les retraites, et j'avais cru comprendre que c'était passé.
Oui, on est d'accord.
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
C'est aussi une question dedébauché. EDIT: débouché. Je suis fatigué...
Tu peux être excellent en ancien russe du XIIIe siècle, cependant il ne doit pas y avoir beaucoup d'offres d'emplois requérant cette compétence spécifique.
Attention, l'origine de ces chômeurs peut être multiple : adéquation de l'enseignement reçu, précarité des contrats de travail, manque de réorientation professionnelle, ...
Si tu parles aussi de l'augmentation du nombre de chômeurs, tu poses déjà une hypothèse très forte.
Plus que la situation économique, cela est aussi le fait de décisions politiques.
Certains n'ayant pas compris la base de l'économie, où dépenser moins ne sert à rien, il faut dépenser mieux.
En effet, il faut les voir comme des investissements, et bien se souvenir qu'à l'échelle d'un État, l'argent dépensé peut nous revenir sous diverse forme et de manière très indirecte.
E.g. au niveau local, une route amène plus d'entreprises, qui reversent plus de taxes. Moins d'accidents, donc moins de frais divers (hôpitaux, policiers, pompiers)
C'est un exemple bateau un peu caricaturé.
Comme je l'ai précisé, ce n'est pas ce que j'ai dit.
C'est surtout qu'à vos yeux je suis un grand méchant sans cœur, et que vous lisez mes paroles avec cet a priori.
À ce je peux difficilement faire grand chose, d'autant plus quand sur certains sujets je parle de situation très nuancées, et aussi la masse des phrases que je rédiges.
D'autant plus quand je démens explicitement, et qu'on me poursuit encore quelques messages plus tard, comme ce fût le cas sur certains sujets.
Je n'ai pas laissé d'interprétation possibles, j'ai juste énoncé un problème, sans volonté aucune de parler de ses causes.
L'homme n'aime pas le vide, et vous avez essayé de le combler, et cela je ne peux l'empêcher.
Il est impossible d'apporter à une phrase un niveau de nuance exhaustif, et surtout de prévoir les différentes surinterprétations ou procès d'intention qu'on pourrait me faire à la suite de chaque phrases.
Idem, je n'ai jamais prétendu être supérieur du fait de mon statu de doctorant.
Bon, ça fait déjà une bonne nouvelle (que cela ne soit pas passé).
En effet, je suis partie bille en tête sur l'hypothèse que l'automatisation supprimait des postes, et que les gens ne sont pas réorientés par manque de demande. Est-ce que tu as une autre hypothèse ? Est-ce que tu as l'impression qu'il y a des postes à pourvoir dans les entreprises, mais qu'il manque des ressources répondant aux critères ? Ou que les besoins existent mais ne sont pas formulés ? Dans ce dernier cas, quelle serait la solution ?
Je suis d'accord avec toi sur les décisions politiques, c'est aussi mon sentiment.
Juste la-dessus car j'en ai ma claque que tu mentes en permanence à mon sujet :
Deuche et Ryu, ça dure des pages, car ils passent leurs temps à déformer tout ce qu'ils lisent et à répéter en boucle la même propagande, même quand tu leur apporte toutes les preuves qu'il faut et qu'ils n'en tiennent jamais compte. Tu peux leur démontrer par A+B qu'ils se trompent, qu'ils te répéteront toujours la même chose.
Ne vient pas me coller ça sur le dos alors que c'est pareil avec tous les autres intervenants.
Viens me dire sérieusement que Ryu n'est pas un cas un peu à part ?
Marco64 : il a dit que j'étais de mauvaise foi (en sortant de nul part) dans un fil hier ou aujourd'hui ,car il n'était pas d'accord avec un truc que j'ai dit, ça a duré 2 messages chacun et il n'y a eu aucune insulte ni aucun jugement sur les agissements de l'autre.
(et je maintiens que quelqu'un qui fini son argumentaire par : "Qu'ils dégagent dans leurs iles de gros tarés consanguins et qu'ils roulent à gauche jusqu'à la fin de leurs stocks de PQ.", cela ne m'a pas l'air franchement objectif et de bonne foi, ne t'en déplaise :p).
Matthieu Vergne : on a eu une conversation longue (sur l'UE), cela n'est pas parti sur des batailles de citations sur tous les sujets ou l'on s'est croisé, ni en insultes, ni en jugement de la personne de l'autre non plus.
Bref, des prises de becs sur ce forum, oui il y en a, quand on a des opinions différentes et que l'on débat, cela arrive, ce n'est pas spécifique à tel ou tel membre, d'ailleurs il doit y avoir des prises de becs sur 90% des fils des actus / des sujets politiques du forum, même dans les fils où nous n'intervenons ni l'un ni l'autre hein, donc ce n'est pas spécifique à l'un de nous.
Par contre des sujets qui partent en cou$lles, à base de batailles de citations, des jugements / du mépris des autres, avec des pages et des pages de messages, je peux en citer un paquet venant de ta part, et avec d'autres intervenants que Jon ou moi. Donc merci de ne pas venir me coller toute la merde sur le dos.
Le plus malhonnête de nous deux ici, c'est toi.
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