Avec la crise de la Covid-19, la dépression historique qu’elle a engendrée et la nouvelle flambée des dettes publiques qui en a découlé, le sauvetage a également été au rendez-vous, notamment parce que
la BCE a décidé de continuer sa fuite en avant, en activant de plus en plus sa « planche à billets » et en fournissant par là même plus de « morphine » sur les marchés. Elle oublie néanmoins que si la morphine calme la douleur, elle ne guérit pas la maladie, en l’occurrence celle de l’excès de dette publique. Devant cette nouvelle gabegie, la cour constitutionnelle de Karlsruhe a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme dès le printemps 2020. Néanmoins, sous la pression de Mme Merkel, le pire a, une fois encore, été évité.
Seulement voilà, toutes les bonnes choses ont une fin. Ainsi, le prochain gouvernement allemand a vraisemblablement décidé de « stopper les machines ». Dès lors, les avertissements de la cour de Karlsruhe risquent de revenir sur le devant de la scène. Ce qui relancera de facto la crise de la dette publique de la Zone Euro. Car, ne rêvons pas, derrière la mise en garde allemande se cache bien une remise en question de l’UEM telle qu’elle existe jusqu’à présent.
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