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  1. #1
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    Par défaut Huawei dénonce la « xénophobie » du gouvernement américain qui le contraint à réduire ses ambitions aux USA
    Huawei dénonce la « xénophobie » du gouvernement américain
    Qui le contraint à réduire ses ambitions aux USA, le constructeur chinois n’a pas dit son dernier mot


    « Malgré le fait que nous ayons tenté de communiquer au mieux sur notre entreprise, et que nous sommes en affaires avec les opérateurs télécom depuis 26 ans, partout dans le monde, le défi que nous rencontrons aux États-Unis dépasse Huawei et la sécurité de ses équipements ».

    C’est avec ces mots que Scott Sykes, vice-président en charge des relations médias internationales, a posé le contexte de la situation américaine du groupe chinois à nos confrères de ZDNet Asie.

    Pour lui, des barrières artificielles obligent aujourd'hui Huawei à réduire ses ambitions aux États-Unis.

    Ces barrières seraient purement politiques et gouvernementales. La décision de bannir Huawaei de plusieurs marchés, notamment publics, ne s’explique, pour le dirigeant, que par des raisons de « protectionnisme » et de « xénophobie ».

    « Cette décision ne va pas bénéficier au consommateur américain, [il] devra payer plus pour une qualité de bande passante inférieure », regrette Scott Sykes.

    En Octobre 2012, la « House of Representatives Intelligence Committee » avait recommandé de ne pas autoriser Huawei et son compatriote ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, invoquant des raisons de sécurité et d’espionnage.

    La réponse du vice-président de Huawei se veut pragmatique. Il serait impossible que les produits de la marque aient des problèmes de sécurité, tout en travaillant avec 500 opérateurs sur la planète, en étant la 315e entreprise dans le classement Fortune 500 et en générant un chiffre d’affaires de 35 milliards de dollars. « Il aurait été impossible de réaliser tout cela si nos clients n’avaient pas confiance dans notre technologie », souligne-t-il.

    Scott Sykes va même jusqu'à contre-attaquer, non sans malice : « comme nous sommes bannis du marché US, logiquement, il ne devrait y avoir aucun problème de sécurité sur les réseaux du pays… et pourtant ce n’est pas le cas ». Autrement dit, d'autres fournisseurs - autorisés - devraient eux aussi être écartés.

    Crédit Photo : Daquella Manera, sous CC

    Avoir des ambitions à la baisse ne signifie pas pour autant abandonner. Le chinois considère toujours les États-Unis comme un « grand marché ». Un marché qu’il continuera à cibler avec une stratégie certainement plus axée sur la communication auprès du grand public, sur le lobbying politique et sur un travail de l’image de ses produits (qualité) et de l’entreprise (transparence).

    Le tout pour mieux revenir en force, avec des ambitions à la hausse, quand les esprits seront prêts.

    Source : ZDNet Asia

    Et vous ?

    Vouloir bannir Huawei et ZTC était-il xénophobe ? Ou est-ce une décision économique rationnelle pour forcer la Chine à ouvrir son marché et l'empêcher de faire du dumping ?

  2. #2
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    Citation Envoyé par Gordon Fowler Voir le message
    En Octobre 2012, la « House of Representatives Intelligence Committee » avait recommandé de ne pas autoriser Huawei et son compatriote ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, invoquant des raisons de sécurité et d’espionnage.
    [MODE TROLL INSIDE]

    C'est bien la vrai raison, mais pas dans le sens premier mais dans le double sens.

    Ce n'est pas que Huawei et ZTE pourrait poser un problème de sécurité et d'espionnage, c'est qu'il faut que Cisco et Juniper continuent à installer leur matériel pour que la NSA puisse continuer à espionner tranquillement

    [/MODE TROLL INSIDE]

  3. #3
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    Là où c'est très drôle, c'est que la Chine ne se gène pas pour faire du protectionnisme !

  4. #4
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    C'est ce qui nous pend au nez dans le futur traité de libre échange US-UE...
    "On vous vend nos merdes, par contre les vôtres vous les gardez."
    A chaque fois, c'est pareil. Le rapport de force est forcément beaucoup trop favorable aux US.

    Cordialement

  5. #5
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    1) le gouvernement français a déjà émis une même idée : ne pas utiliser de matériel Huawei dans le réseau national. Et donc les USA ne sont pas les seuls.
    2) y'a déjà assez de Prism et d'Echelon, n'allons pas rajouter des couches chinoises à tout ce fatras occidental !

  6. #6
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    Comme déjà dit dans un précédent post, lorsque la Chine a lancé son plan de relance en 2009 à 585 milliards de $, ils ont favorisés leurs champions nationaux ( entreprises d'Etat) au détriment des entreprises étrangères lors des appels d'offre.
    Parce que la grande majorité des plus grosses entreprises chinoises appartiennent à l'état chinois, elles bénéficient de subventions d'Etat ( Cf les plans quinquénaux d'une économie dirigée), des appels d'offre de l'Etat ( China Telecom pour Huawei) et du fait d'une concurrence acharnée sur leur territoire national vont exporter en pratiquant le Dumping ( Cf les panneaux solaires mais là je crois que les entreprises chinoises sont plutôt privées)
    A savoir, la Chine n'a jamais autant donnée de leçons aux pays développés depuis que ceux-ci patinent plus sur place depuis la crise des subprimes de 2008.

  7. #7
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    Huawei : nid d’espions chinois ?
    Pour l’ancien patron de la CIA et de la NSA « la question ne se pose même pas », c’est oui

    Mise à jour du 19/07/2013

    Le ton monte. Huawei avait récemment expliqué qu’il réduisait – temporairement – ses ambitions sur le marché américain, mettant en cause le gouvernement des Etats-Unis et sa « xenophobie ». Aujourd’hui c’est un ancien patron de la CIA et de la NSA qui justifie, sans détour, les décisions prises à l’encontre du constructeur chinois.

    Pour le général Michael Hayden, il n’y a pas à tergiverser, Huawei est purement et simplement une entreprise d’Etat chinoise dont une de ses attributions est l’espionnage.

    Aujourd’hui à la retraite, l’ancien dirigeant précise bien qu’il ne s’agit que de son opinion personnelle et pas celle de l’administration en place. C'est à peu près la seule précaution de langage qu'il prendra.

    « Au minimum, Huawei aurait partagé avec l’Etat chinois la connaissance des systèmes de télécommunications étrangers qu’il aurait acquise en travaillant avec eux », explique-t-il dans l'Australian Financial Review.

    Encore plus franc, lorsqu’on lui pose la question de savoir si cette entreprise représente une menace sérieuse pour la sécurité nationale des Etats-Unis et de l’Australie ; il répond, sans détour : « Oui, je le crois […] la question ne se pose même pas […] c’est mon point de vue qui s’appuie sur quatre décennies de carrière en tant qu’officier dans le renseignement ».

    C’est une des premières fois, si ce n'est la première fois, qu’un officiel – ou ex-officiel – accuse aussi clairement et directement le géant chinois.

    De son côté, Huawei n'a pas encore réagi. Mais l’entreprise à déjà fait savoir qu'elle avait décidé de mettre désormais l’accent sur sa stratégie de communication et de lobbying pour faire changer son image auprès du grand public et des dirigeants occidentaux.

    Un chantier d’envergure. Le chinois connait de plus en plus d’oppositions politiques à son arrivée sur les marchés locaux. Après les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni (où il a pourtant investi plus d’un milliard de Livres l’année dernière… avant d’être mis sous les feux d’une enquête parlementaire), la France envisage d’interdire les routeurs et autres produits d'infrastructure de la marque.

    Le quotidien économique Les Echos note que cette décision, si elle est confirmée, poserait problèmes à plusieurs opérateurs. Ceux-ci sont en effet friands du matériel du chinois, bien moins cher que les produits d’Alcatel-Lucent ou d’Ericsson.

    Ironiquement, Alcatel-Lucent semble lui aussi craindre les conclusions de ce « Rapport sur la Cyberdéfense » du Sénateur Jean-Marie Bockel. L’industriel franco-canadien qui emploie 10.000 salariés en Chine pourrait en effet se voir appliquer des mesures de rétorsion.

    De quoi ralentir les ardeurs du gouvernement Français de manière beaucoup plus efficace que par de simples campagnes de communication, et beaucoup plus rapidement qu'avec du lobbying ?

    Source : Australian Financial Review, Nom de la source

  8. #8
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  9. #9
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    Ouais comme Cisco quoi c'est aussi peu fiable.

    Bref la paille et la poutre comme on dit.

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