Discussion :

[BenoitM]

Exact. C'est comme le "culturel". Ca ne leur vient pas à l'idée que la baisse des revenus puisse être dû à une baisse de qualité. Dans les 2 cas (culture et presse), ils ne pensent pas à se remettre en cause, c'est forcément la faute d'Internet. C'est plus facile. On demande une taxe aux copains du gouvernement contre de gentils papiers et hop, marché conclu.
Une presse comme celle là, franchement elle peut disparaître car elle est inutile.

Ca me semble aussi simpliste que les arguments de l'industrie...
Le piratage a un effet sur les ventes, part contre faire croire qu'un cd/film piraté = un cd/film qui aurait été acheté si il n'avait pas été piraté est de la débilité profonde.

Je pense que c'est surtout la diversification des loisirs et des choses à avoir (abonement internet, gsm, jeux...) qui fait qu'on a plus de choix et donc nous devons faire des priorités dans nos dépenses.

[hn2k5]

D'ailleurs, il est intéressant de se poser la question du pourquoi ces grands groupes privés financent des publications à perte? Le but d'une entreprise étant de faire des bénéfices, pourquoi donc ils sont prêt à perdre de l'argent dans les journaux?

On perd pas tant d'argent que ça à posséder un journal.
Déjà, y a des subventions en pagaille.

Ensuite, sous forme de holding (la plupart du temps), on peut se servir des pertes d'une société pour les mélanger aux gains des autres sociétés de la holding. On répartit tout ça dans une grosse mélasse globale, et au final, on paye beaucoup moins d'impôts que si on avait eu 2 entreprises distinctes.
Je n'ai plus l'exemple en tête, mais le principe est simple comme bonjour.

Ajoutez à cela la possibilité de distiller une pensée (au hasard néolibérale) dans la société, de mettre la pression sur certains gouvernements/élus, de donner un coup de main à des amis pour une promotion (avec retour d'ascenseur possible), et vous avez une belle arme idéologique, qui vous rapporte en plus.

Donc l'humanisme des sieurs Lagardère, Dassault, Niel, etc, ils peuvent se les carrer là où je pense...

Cdlmt