Je m'étonne qu'aussi peu de gens parlent de la période d'essai. J'ai lu avec attention les quelques pages de discussion, et cela est ressorti seulement deux fois dans les derniers messages.
Un entretien d'embauche, c'est fait, à mon sens, non pour juger de la compétences techniques d'un candidat, mais bien de sa personnalité, de son caractère, et de son envie. Et de manière beaucoup plus superficielle de ses compétences théoriques.
La compétence pratique, elle, se juge sur la période d'essai! Qui comme son nom l'indique, est un essai. Si l'essai est concluant, on continue, sinon on mets fin à la collaboration. Et ce dans les deux sens.
Cela dit, je comprends cette forme de confusion dans l'esprit de nombreuses personnes, car beaucoup d'entreprises n'utilisent pas réellement cette période d'essai.
J'ai lu beaucoup d'anecdotes sur les conditions de recrutement. Mais il faut aussi garder en tête qu'avant même la compétence, il y a un autre aspect qui rentre en jeu dans le processus de recrutement. Le feeling.
Cela peut paraitre tout bête, et je pense qu'aucun RH ne l'admettra jamais ouvertement, mais je pense que tout le monde le sent de manière assez intuitive. Si le courant passe bien avec un RH (ou avec la première personne qui vous rencontre dans le cadre d'un entretien), vous avez de fortes chances de passer à l'étape suivante du processus de recrutement.
Et ça, c'est totalement arbitraire. Et assez peu contrôlable. Mais comme ce n'est pas un critère objectif, ou en tout cas, admissible, quand le courant ne passe pas, un recruteur peut chercher à "piéger" le candidat pour avoir une autre raison, plus politiquement correcte, de ne pas donner suite.
Pour ma part, si je devais être amené à faire du recrutement, je pense que mes critères seraient au moins autant comportementaux et sociaux que techniques.
Parce que la technique, elle, on peut la faire progresser.
Et, on ne le dit peut être pas assez, mais travailler avec des gens avec qui on s’entend bien, cela n'a pas de prix. Ni pour nous, ni pour l'employeur, qui sommes tous gagnants à cela.
Alors bien sur, il y a quand même un niveau minimum à avoir pour être acceptable, et avoir plus est toujours un atout.
Mais pour l'avoir vécu, les projets se passent toujours mieux avec un développeur qui touche peut être un peu moins sa bille mais qui communique facilement et est réceptif et volontaire plutôt qu'avec un dev qui sera peut être super calé et capable de vous pondre un algo de la mort qui tue, mais qui ne communique pas et n'en fait qu'à sa tête.
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