La vrai définition est celle de Tom Gruber.
Pour résumer il dit que c'est un ensemble de classes, de propriétés et de relations et les définitions de ces primitives inclus des informations à propos de leur sens et de leur contraintes relative à leur application logique et cohérente.
Ainsi une ontologie doit forcément contenir des contraintes qui permettent d'en déduire leur sens et leur application.
Mais bon dans le domaine du Web sémantique on peut se permettre de dire vocabulaire ou ontologie c'est pas très très grave.
Je ne sais pas pourquoi on m'a moinsé.
Actuellement, au niveau sémantique strict, ou, pour être plus précis, au niveau du signifié, on en est au niveau 0.
Commencer à faire comprendre du signifié à une machine, c'est un pas en avant vers l'IA. Je n'en démordrai pas.
En fait, je pense même que c'est l'ensemble du triangle sémiotique (signifiant, signifié, référent) qui doit être compris par la machine.
Le cas du référent est assez complexe.
Mais j'avais lu des articles à ce sujet. Notamment de partir de concepts de base (entité circulaire, pour un anneau, par exemple) avec une représentation de type référent.
Je ne sais pas si cela peut aider. Mais j'avais pensé qu'il serait bon de s'inspirer des langages asiatiques. En effet, les idéogrammes proviennent d'un dessin représentant quelque chose, et sont devenus peu à peu abstraits.
C'est peut-être une piste sur ce que nous devons faire pour les machines. Enfin, je pense. Il y a longtemps que je ne me suis plus penché sur la question, je dois l'avouer.
Mais Dieu que c'est bon de retrouver les sensations de la fac.
Enjoy.
On sait bien que l'homme est pressé pour arriver à des technologies qui vont faire ce l'être humain fait. Ce qui fait que dès qu'on trouve une techno qui fait une partie de ce que le cerveau fait on le donne le même terme dans le moment où la techno et la réalité n'ont qu'une petite partie de jonction. Personnellement je suis toujours contre les termes "agents" "intelligence" et "sémantique" utilisés en informatique que si on se pose vraiment la question on ne trouve qu'une petite portion de ce que la réalité représente. Pourquoi sauter les tapes, je pense que les langues sont riches choisissons des termes qui disent ce qui est fait. Sinon que ce qu'on dira si la science arrive à s'approcher de la réalité?? allons nous inventer des mots.
Pour ce qui est du web rangeons le terme "sémantique" quelque part dans le moment ou tout est données disons pour différencier les 2 tchnos du web par exemple:
"web de données passives" et le " web de données actives"
"web de données anonymes" et "le web de donnes qui s’identifient"
"web de données chaotiques " et "le web de données structurées"
"web de données mortes" et le "web de données vivantes"
Que ce que vous en dites ?
snake264, permets-moi de répondre à un ensemble de choses par ordre chronologique inverse.
Ouch! Donc avant le fameux article de Tom G., on n'avait pas la bonne définition, on parlait d'ontologies mais on ne savait pas trop de quoi on parlait ? Et après, tous les auteurs qui se sont hasardés à proposer une autre définition se sont plantés ?
Bon, là on est quand même sur le forum "Web sémantique", donc quand on parle d'ontologies, on peut raisonnablement supposer ou sous-entendre "ontologie Web" de type OWL. Or, il existe une définition normative d'ontologie OWL, alors que la définition de Tom Gruber n'a rien de normatif. En fait, il y a même deux définitions normatives dans la spécification la plus récente, une pour "OWL 2 ontology" et une autre pour "OWL 2 Full ontology".
Selon ces définitions, FOAF est une ontologie OWL 2 Full. Mais quand bien même on prendrait la définition de Tom Gruber (une spécification explicite d'une conceptualisation), je ne vois pas ce qui exclut FOAF.
Cela dit, je suis bien d'accord que la définition d'ontologie OWL autorise bien des choses que je n'aimerais pas qualifier d'ontologie.
Le sens des termes se comprend par la lecture de la documentation, l'interprétation du choix des noms, ce que sait l'utilisateur du domaine. Et c'est vrai qu'une ontologie doit contenir ça pour être comprise et bien utilisée. Mais pour une machine, c'est égal, une ontologie n'est qu'une théorie logique, les termes sont juste des symboles opaque que l'on combine en formule d'où on peut déduire d'autres formules, tout aussi opaque pour la machine.
FOAF utilise des axiomes avec des contraintes sur les propriétés, les classes, etc. Qu'est-ce qui ne va pas dans FOAF pour que tu l'exclut des ontologies ?
C'est marrant de citer le Linked Data Book pour tenter de justifier que FOAF n'est pas une ontologie, alors qu'il est écrit en section 4.4.2, sous section "Relating Classes and Properties":
En outre, le livre ne dit pas ce que doit contenir une ontologie pour être qualifiée d'ontologie.the Person class from the Friend of a Friend (FOAF) ontology
Quant au "Working Ontologist", je ne me prononcerai pas parce que je ne l'ai pas lu, mais je serais fort surpris qu'il exclut FOAF du lot, et même qu'il exclut une ontologie OWL qui indique que 2 classes sont disjointes.
Hé bien, s'il faut connaitre le sens de la phrase a priori pour pouvoir la modéliser en RDF, on n'a alors pas besoin d'RDF ou quoi que ce soit pour avoir le sens. On l'a déjà.
Euh, tous les moteurs de recherche transforment des phrase en RDF ??? Transformer des phrases en RDF, c'est du traitement de la langue naturelle. Ce n'est pas le Web sémantique qui apporte quelque chose dans ce cas, c'est la TAL qui apporte quelque chose au Web sémantique.
Justement, puisque les langages du Web sémantique ne donne pas spécialement plus de sens aux données qu'une bonne description en langue naturelle, ils ne permettent pas à eux seuls de comprendre que monOnto:Avocat équivaut à (ou peut-être n'équivaut pas à) tonOnto:Avocat.
Je ne sais pas ce que tu ranges sous le nom de raisonnement, mais la plupart des méthodes d'alignement d'ontologies relève plus de la cuisine que du raisonnement formel.
La définition de Tom Gruber est celle prise dans le domaine du Web sémantique. Il faut s'y faire c'est comme ça. J'ai encore assisté vendredi à une conférence d'un grand spécialiste en raisonnement dans le Web sémantique et c'est ce qu'il a dit.
Mais bon après chacun est libre d'avoir ses propres définitions même si ce sont pas celles de la communauté et travailler plus ou moins bien avec. Il y a bien des gens qui se disputent des définitions en physique pourquoi pas en Web sémantique.
Pour ce qui est de FOAF, à part 2-3 disjoint et 1-2 inverse je vois pas où tu vois qu'il utilise à ce point tous les axiomes OWL. Et FOAF est bien un vocabulaire dans le sens où raisonner sur des données modélisées avec ne sont pas possibles par manque justement d'utilisation de contraintes.
Pour Linked Data Book, il faut tout lire et voir leurs définitions.
Ensuite pour ce qui concerne le reste je te renvoi au fonctionnement d'un moteur de recherche en langue naturelle basé sur le Web sémantique. Idem pour l'alignement d'ontologie, va voir les travaux de l'INRIA Grenoble.
J'oubliais, si tu t'intéresse au raisonnement je te renvoi aux papiers de Aidan :
http://www.deri.ie/about/team/member/aidan_hogan/
Pour en avoir lu quelques uns et discuté plusieurs fois avec lui, je peux dire que ces publications sont vraiment bien faites et utiles.
La définition de Tom Gruber citée le plus souvent date de 1993. À l'époque, personne ne parlait de Web sémantique, même si dans la tête de Tim Berners-Lee, l'idée devait exister déjà. Il y a également des spécialistes des ontologies qui sont vraiment très opposés à cette définition. Mais de toute façon, il n'y a aucune raison de parler de "vraie définition". Et de toute façon, FOAF est une spécification explicite d'une conceptualisation.
Comme je l'ai dit, le livre parle de FOAF en tant qu'ontologie. Il ne contredit rien de ce que j'ai dit, à mon avis.
Une référence plus précise aurait été la bienvenue. Il n'y a pas beaucoup de moteur de recherche en langue nat basé sur le Web sémantique. Mais je ne vois pas ce que l'observation de ces systèmes justifie ou non dans ton discours.
Et ? De même, je ne vois pas ce que ça justifie. Justement, c'est par rapport à l'expérience de l'INRIA Grenoble que je me permets de dire que tout ça est une cuisine. Par exemple, le seul système d'alignement d'ontologies vraiment issu de l'INRIA Grenoble (OLA) découvre des alignements en mettant des poids définis de façon ad hoc sur divers caractéristiques purement structurelles, sans utiliser d'inférence. Beaucoup de techniques d'alignement d'ontologies n'utilisent pas d'inférence et n'exploitent pas la sémantique formelle de OWL.
Quant aux travaux de Aidan Hogan, je ne vois pas ce qu'ils apportent au schmilblick, mais c'est vrai qu'ils sont très bien faits.
Peut importe que cela soit en 1993 ou non, la définition est toujours valable et utilisée pour le Web sémantique. Tu vas pas être d'accord avec le théorème de Pythagore parce qu'il est vieux de plus de 2000 ans ?
Quand à FOAF... Tu vas me dire que ça c'est une ontologie ?http://biglynx.co.uk/vocab/productions#
FOAF est dans le même cas... Quand au livre comme je t'ai dit il faut tout lire. Le livre est une grosse introduction et explique un tout petit peu la différence entre les deux et que pour ne pas bousculer les lecteurs ils utilisent le terme ontologie, qui englobe le tout (c'est à dire vocabulaire et taxonomie). Tout est beaucoup mieux expliqué et corrigé (chapitre sur les ontologies co-écrit avec les auteurs) dans la version française du livre http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100179400 qui est une extension de la version originale.
Pour l'article sur les moteurs de recherche, tient je te donne celui-là http://asso-aria.org/coria/2011/207.pdf. C'est une vulgarisation du principe et n'a strictement rien de technique, mais il y a un paragraphe sur la désambiguïsation et montre comment d'une requête en langue naturelle on arrive à en faire un résultat RDF.
Ensuite pour l'alignement, il y a eu des nouveauté depuis ça, voir par exemple les nouveaux algos d'implémentation de l'API correspondant faite par l'équipe qui s'occupe du domaine. OLA est toujours valable c'est vrai mais la méthode a subie pas mal de changements depuis. Mon prof est l'une des personnes qui a fait sa thèse justement sur l'amélioration de cette méthode en utilisant de l'inférence. C'est pour ça que je t'ai dit que je savais qu'ils en utilisaient. Par contre je sais juste que maintenant ils en font mais après je peux pas t'en dire plus je connais pas la méthode utilisée.
Quand à Aidan en effet cela n'a rien à voir, mais comme je vois que tu t'intéresse beaucoup au raisonnement et que c'est une pointure dans le genre, je me suis dit que ses articles t’intéresserait, il a souvent donné des meetings au DERI durant mon stage où j'étais là-bas et c'était vraiment intéressant, surtout ces derniers travaux.
C'est un bon debat mais un peu sterile. Snake reste sur ses positions, ce qu'on peut comprendre, mais les arguments du style "les gens/experts du domaine utilisent/disent ca", n'a pas vraiment de sens. Ils [les experts] ne sont meme pas d'accord entre eux ...
De plus, ca apporte quoi d'avoir UNE definition exacte? Le plus important c'est que les ontologies soient la solution a ton probleme.
Ensuite, Snake, je n'ai pas compris ta reponse a la definiton donnee par Metafire, car celle qu'il te donne est a 99% celle de Tom Gruber. Gruber a dit en 1993 En 1997, et grace aux travaux de Gruber, on arrive a la definition suivantepar Studer, Benjamins et Fensel. C'est mot pour mot la definition de Metafire."An ontology is a formal, explicit specification of a shared conceptualization"
Donc d'apres toi, quelle est la difference entre la definition que TU proposes (qui est donc TON interpretation de celle de Gruber) et celle proposee par Metafire, identique a celle de Studer, Benjamins et Fensel.
Concernant FOAF on peut lire dans la documentationDonc la, pour savoir ce qu'il en est, bon courage"This document presents FOAF as a Semantic Web vocabulary or Ontology."
Exact, mais vue que ce n'est pas ma spécialité dans le domaine du Web sémantique, je me range du côté de la majorité et de ce que l'on m'a appris en cours et de ce que j'ai pu voir dans 90% des conférences auxquelles j'ai assitées
Le but étant d'avoir de quoi faire la différence entre une ontologie et un vocabulaire. Mais c'est vrai qu'il n'y a pas qu'une définition, par contre de ce que j'ai pu voir elles se ressemblent beaucoup, donc c'est quasiment comme si on en avait une.
Je n'ai jamais dit que la définition de Metafire était fausse, j'y ai juste apportée quelques précisions en plus c'est tout Car moi aussi avant je me limitait à cette courte définition et les relecteurs de mes papiers me disaient que c'était pas suffisant, donc j'ai rajouté ces quelques détails et maintenant plus de problèmes.
Il est vrai que FOAF, très souvent, porte à confusion, entre les personnes qui disent que c'est une ontologie et les autres qui disent que c'est un vocabulaire. Personnellement je me range dans le second camp comme toutes les personnes que je connais travaillant dans ce domaine.
Le débat est stérile c'est vrai, et pas que entre moi et April Fool, comme je l'ai dit c'est un sujet controversé. L'important est de faire évolué ce domaine chacun à sa manière qui est à mon goût pas assez développé et particulièrement dans les entreprises
Google : vers un moteur de recherche qui sait tout et comprend vos intentions
Et fouille dans vos emails
Sur son blog officiel, Google vient présenter les progrès qu’il a réussi à accomplir pour la nouvelle génération de moteurs de recherche, qui sait tout et qui comprends les intentions des utilisateurs.
Principalement, Google compte capitaliser sur son Knowledge Graph. Lancé en mai dernier, ce projet constitue une base de données de plus de 500 millions de mots (personnes, endroits et choses), et plus de 3.5 milliards d'attributs et d'interconnexions entre eux.
Avec les premiers retours positifs des utilisateurs, le service a été étendu à tous les pays anglophones, et s'adapte désormais aux différences culturelles de chacun.
Cette base de connaissances sera principalement utilisée pour proposer diverses suggestions pendant la recherche. En cherchant par exemple le mot « rio », Google vous suggérera une ville brésilienne, un film d'animation, ou un casino à Las Vegas. Aussi, pour certains types de recherche où plusieurs choix sont possibles, une liste exhaustive est affichée en haut de la page. Et si vous recherchez « que puis-je faire à Paris ? », des images du Louvre ou de la tour Eiffel s'afficheront, entre autres.
L'autre apport, aussi polémique qu'important, est l'intégration du Gmail dans les résultats de recherche. Une recherche sur Google pour « mon vol » sera en mesure d’afficher des informations extraites des emails reçus de la part d'une compagnie aérienne. Des résultats similaires peuvent être affichés pour des réservations d'hôtel, restaurant, etc.
Afin d'éviter toute plainte pour abus de position dominante, Google prévoit d'ouvrir la porte à l’intégration avec d'autres services email.
Google compte aussi sur le traitement de la voix, afin de fournir un moyen plus naturel d’interroger le moteur de recherche. Cette fonctionnalité a été intégrée à Android et iOS, et est considérée comme un concurrent incontournable au Siri d'Apple.
Google considère ces innovations comme « les [premiers] pas du bébé », et que le plus important reste à bâtir.
Ces changements reflètent la réaction du géant des services en ligne face aux menaces auxquels il fait face, alors que l'accès à l'information se fait de plus en plus par l'intermédiaire des réseaux sociaux.
Une interaction plus « humaine » pourrait encourager les utilisateurs à revenir à la recherche, et au célèbre moteur de Google qui traite actuellement plus de 100 milliards de requêtes chaque mois.
Sources :
New York Times
blog officiel de Google
Et vous ?
Que pensez-vous du projet Knowledge Graph ? Et des progrès que Google vient de présenter ?
Accepteriez-vous des résultats de recherche Google issus de vos emails personnels ?
Ils utilisent déjà les données de gmail pour les suggestions de pub, les suggestions sur google+, etc... On n'est donc plus à ça près
Cela dit ça a l'air pratique et puissant.
Je dirais plutôt « afin d’obtenir encore plus d’informations sur l’utilisateur à son insu »…Afin d'éviter toute plainte pour abus de position dominante, Google prévoit d'ouvrir la porte à l’intégration avec d'autres services email.
Génial, il va prendre en compte nos différences culturelles... Et zut, je voulais justement me renseigner sur une coutume étrangère
Franchement... Se faire lire ses mails pour se faire enfermer dans une bulle, c'est pas mon délire. Pour la présentation du machin (onglets), google est déjà à la bourre et ne fais que rattraper son retard.
Au final, une fausse nouveauté pour mieux vous coincer. M'en cogne, j'utilise plus google directement depuis plusieurs années. D'ailleurs, mes recherches sont plus rapides à me trouver les résultats voulus depuis...
C'est à dire, c'est à partir de quand que google adoptera " the Knowldge graph" comme solution pour qu'il puisse comprendre les intentions des utilisateurs? C'est déja en cours ou c'est un projet futur?
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