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fcharton2
Si j'ai bien compris, l'emploi existe bien, il s'agit bien d'un sympathique mi-temps associatif bien payé avec de l'argent public (parce que 1685€ net pour un mi-temps, dans l'associatif, on a connu pire...) et la source est un vrai article de Libé. Mais quand notre brave journaliste ennemi des puissants nous explique qu'il ne faut pas confondre le brut et le net et que cet emploi n'est pas fictif, cela devient une fake news. Et le timing est évidemment choquant et montre à l'évidence l'œuvre d'officines.
Imaginons deux secondes un scénario différent, qu'il s'agisse cette fois non pas de la fille d'un journaliste, mais de la femme d'un homme politique. Imaginons qu'il réponde, comme notre brave Edwy, que non, c'est bien un vrai boulot, que oui c'est une pratique légale et autorisée, et que quand on cite des chiffres, il ne faut pas confondre le brut et le net, on est bien d'accord que ce serait pareil, hein? Et on ne manquerait pas de remarquer, dans ce second cas, les hasards du calendrier, et l'incognito des sources (dans le cas de Plenel elles sont claires, ce qui montre que le secret des sources n'est peut être pas aussi indispensable qu'on veut nous le dire...)
Par ailleurs, comme il semble clair que l'emploi de sa fille ne risque pas de rendre Plenel partial vis à vis de ses employeurs, on est bien d'accord qu'un politicien qui aurait conseillé une société d'assurances, ne serait pas partial vis à vis d'elle s'il était élu?
Et si on est bien d'accord que “attaquer la fille pour salir le journal dirigé par le père est déjà un procédé détestable", on admettra aussi qu'attaquer le conjoint pour salir le parti dont le père est candidat ne l'est pas moins. Ah non? Pas du tout? Ca n'a rien à voir?
Francois
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