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Débats sur le développement - Le Best Of Discussion :

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Sujet :

Débats sur le développement - Le Best Of

  1. #61
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Non, la loi d'offre et demande de prend pas forcément en compte la rareté. Il y a surtout le prix !
    Je n'ai pas dit qu'il ne prenait en compte QUE la rareté. Mais elle la prend en compte.

    Prend un produit ou service, rend-le plus rare (l'offre est donc moins importante), pour une demande identique, mécaniquement son prix va augmenter.

    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Le problème c'est qu'il existe une offre pirate gratuite qui concurrence l'offre légale.
    Elle est gratuite car sa rareté est nulle. Elle n'est illégale que par choix politique. Cette "offre" (le partage non lucratif entre individus) n'a pas à être illégale.

    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Il suffirait que l'offre pirate soit payante pour que la concurrence se réinstalle.
    Si on interdisait aux gens de se parler de l'actualité, les journaux feraient plus de bénéfices. Si on interdisait Wikipedia, Universalis se vendrait beaucoup mieux. Si on interdisait les bibliothèques, les livres se vendraient mieux…

    Bien sûr que si on mettait tout en œuvre pour obliger les gens à passer par un canal de distribution particulier, ceux qui contrôle ce canal feraient plus de bénéfices.

    La question est politique : qu'est-ce qui est mieux pour la société ?

  2. #62
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    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Et qu'est-ce qui permet de vendre les contenus dans le monde matériel : le support (puisque "rare").
    Comme déjà mentionné par pseudocode, ceci est STRICTEMENT FAUX

    Un CD moins cher à produire qu'un vynil (et dans les deux cas part minimale du prix de vente), pourtant CD plus chers au quand ils ont été mis en vente, on peut considérer cela comme une arnaque (en partie vrai) ou considérer que la valeur apportée (meilleure qualité) validait la chose.

    Ou voir lois sur le prix du livre en France aussi.

    Oh certes on peut aussi dire "Qu'est ce l'art ? Prostitution" (Baudelaire), et considérer que tout cela est mal et mercantile ! Mais tout le monde n'est pas Baudelaire non plus ...

    Et à la fin, tout simplement ça ne marche plus.

  3. #63
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    Citation Envoyé par YvesT75 Voir le message
    Comme déjà mentionné par pseudocode, ceci est STRICTEMENT FAUX

    Un CD moins cher à produire qu'un vynil (et dans les deux cas part minimale du prix de vente), pourtant CD plus chers au quand ils ont été mis en vente, on peut considérer cela comme une arnaque (en partie vrai) ou considérer que la valeur apportée (meilleure qualité) validait la chose.
    Je n'ai pas dit le contraire…

    Ce n'est pas parce que le CD est "rare" (coût marginal non nul) qu'il coûte cher, mais c'est pour cela qu'il est possible de le vendre.

    Je me cite (pas par prétention, mais pour éviter de reformuler ce que j'ai déjà dit) :
    Citation Envoyé par ®om
    Ce qui a de la valeur, c’est l’œuvre en elle-même (cette valeur n’est d’ailleurs pas forcément essentiellement monétaire), ce n’est pas son support. Le problème, c’est que financer l’œuvre en elle-même est délicat. Jusqu’ici, dans le monde matériel, l’œuvre était forcément fixée sur un support (un livre par exemple, ou un CD), il suffisait donc de faire payer le support, et l’œuvre était payée (le créateur n’en touchait qu’une toute petite partie, mais ça c’est une autre histoire)… On évitait donc le problème en vendant chaque instance de l’œuvre, plutôt que de financer l’œuvre.

    Mais Internet a fondamentalement redéfini les règles : il a clairement séparé œuvre et support (de la même manière qu’un téléporteur redéfinirait les règles physiques dans notre société). Faire payer le support n’est donc plus pertinent. De plus, cette séparation permet à l’œuvre d’être dupliquable à l’infini et gratuitement par tous.

  4. #64
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Non, la loi d'offre et demande de prend pas forcément en compte la rareté. Il y a surtout le prix !

    Le problème c'est qu'il existe une offre pirate gratuite qui concurrence l'offre légale. Il suffirait que l'offre pirate soit payante pour que la concurrence se réinstalle.
    Sauf que c'est déjà la réalité, des gens paient des abonnements à des newsgroups, megaupload et même des sites de peer-to-peer. Il y a même des allopass !


    EDIT (je réponds à je ne sais plus qui): La licence globale n'empêche pas une juste répartition des rémunérations. En tout cas pas dans la vision que j'en ai.
    D'ailleurs pourquoi l'état devrait-il intervenir là-dedans ? Je pourrais payer mon abonnement à mon fournisseur/major préféré !

    D'ailleurs le coût des matières premières n'est pas nulle ! Vu qu'elles ne sont pas illimitées.


    PS : Difficile à suivre, ca défile les réponses ! C'est l'effet des vacances ou le débat passionne beaucoup ?
    Java : Cours et tutoriels - FAQ - Java SE 8 API - Programmation concurrente
    Ceylon : Installation - Concepts de base - Typage - Appels et arguments

    ECM = Exemple(reproduit le problème) Complet (code compilable) Minimal (ne postez pas votre application !)
    Une solution vous convient ? N'oubliez pas le tag
    Signature par pitipoisson

  5. #65
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    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Ce n'est pas parce que le CD est "rare" (coût marginal non nul) qu'il coûte cher, mais c'est pour cela qu'il est possible de le vendre.
    Et les abonnements MU ou VPN ça n'existe pas ? Les revenus des pubs sur the pirate bay ça n'existe pas ? Les ventes de casquettes t shirt à logo et tasses à café TPB "subversif" ça n'existe pas ?

    Sinon pour en revenir à logiciel libre par rapport au contenu "culturel information divertissement" ne pas oublier que le phénomène de club est extrême dans le domaine du logiciel (plus de personnes utilisent quelque chose, plus cette chose est utile, ou autrement dit on n'a pas besoin de 36000 choses faisant plus ou moins la même chose), ce qui fait que le concept logiciel libre se tient tout à fait (et aussi que si des boites de soft non gratuit lutte parfois mollement contre le piratage c'est aussi que ça correspond à une forme de dumping), mais c'est quand même très différent pour le contenu (contenu qui peut aussi être du logiciel d'ailleurs, jeux vidéos, sites web etc). Et le dogme du tout gratuit tout pub y est pour beaucoup dans le contenu finalement assez nul du web, ou disons par rapport à ce que ça pourrait être (le vrai gratuit, c'est à dire décidé par les auteurs,wikipedia etc, très bien).

    Personnellement le piratage je m'en fous un peu, ou disons que le fait qu'il n'y ait pas d'environnement légal d'achat à l’œuvre non lié à machine ou magasin en ligne est beaucoup plus grave à mon avis. Surtout quand quasi rien ne manque pour que ce soit le cas. Après si TPB se faisait bousiller ses IPs vu le niveau d'hypocrisie atteint autour de tout cela, )vous avez lu leurs mails de réponses par exemple ?) cela ne me dérangerait pas plus que ça, à condition encore une fois qu'il y ait une offre légale en place non monopolistique et avec catalogue aussi complet.

    Car tout cela amène aussi à cet espèce de brouillage délirant consistant à hurler à la censure quand il s'agit en fait de pouvoir ou pas diffuser des copies de choses PUBLIEES, ou à parler de partage quand typiquement ça ne coute rien à celui qui partage, et transmettre la référence de l’œuvre ou publication serait strictement la même chose.

    Il y a plus que l'atmosphère ou croute terrestre qui est polluée aujourd'hui, mais carrément le langage et dictionnaire (oh comme souvent sans doute), à commencer par parler de virtuel ou immatériel là où il n'y a strictement rien de fondamentalement nouveau.

  6. #66
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    Citation Envoyé par Nemek Voir le message
    Sauf que c'est déjà la réalité, des gens paient des abonnements à des newsgroups, megaupload et même des sites de peer-to-peer. Il y a même des allopass !
    Tout a fait. D'ailleurs on assiste a une lente convergence de l'offre et des tarifs...

    Cinéma : unité = 10 euros, illimité (carte pass) = 20 euros/mois
    Musique : unité = 1 euro, illimité (iTunes Match) = 2 euros/mois
    Video : unité = 5-10 euros, illimité (netflix, vod illimité) = 10-20 euros/mois

    On semble s'orienter vers un prix à l'unité de X euros, et une offre illimité à 2*X euros/mois (avec engagement sur un an). Reste à lutter contre la réticence des ayant-droits et des diffuseurs classiques a voir s'installer ce nouveau mode de consommation.
    ALGORITHME (n.m.): Méthode complexe de résolution d'un problème simple.

  7. #67
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Non, la loi d'offre et demande de prend pas forcément en compte la rareté. Il y a surtout le prix !
    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Je n'ai pas dit qu'il ne prenait en compte QUE la rareté. Mais elle la prend en compte.
    Désolé de vous contredire, mais si: la loi de l'offre et de la demande précise que dans un marché entièrement libre, le prix ne dépend que de la rareté. Le coût de revient n'entre pas du tout dedans.

    Bien sur il n'est pas rentable de produire lorsque le prix est inférieur ou égal au coût, donc lorsqu'il y a surproduction, le marché rétabli l'équilibre en faisant baisser la production. Le produit redevient rare, donc cher, donc les entreprises le produisent à nouveau.

    En pratique, il y a des désagréables côtés humains à tout ça: le producteur qui fait faillite, se fait saisir sa maison hypothéquée et se retrouve à la rue avec femme et enfants*, ou le consommateur qui n'arrive pas a satisfaire son besoin, ce qui est dramatique lorsque c'est un besoin de nourriture, de médicaments, de vêtements, d'un toit.....

    C'est pourquoi les gouvernements ne peuvent faire autrement que de réguler au moins certains biens vitaux: le cas type c'est l'agriculture, les gouvernements garantissent un prix plancher et paient les agriculteurs pour conserver des terres en jachère. Il y a donc techniquement surproduction, mais puisque le surplus est racheté et brulé par le gouvernement, on est assuré que les agriculteurs seront toujours là pour produire la prochaine récolte. Après, bruler des grains alors que des personnes meurent de faim, ça sera toujours moralement discutable, mais c'est un autre débat.

    Toute personne vivant en région Parisienne est d'ailleurs susceptible de découvrir que la fameuse "main invisible" n'est pas toujours si invisible que ça, surtout quand elle te fait un gros doigt d'honneur. L'offre de logement n'est pas seulement limitée par l'économie mais aussi par des facteurs techniques (et légaux), tandis que la demande augmente toujours, c'est normal puisque le nombre de mal-logés et SDF (surtout les "SDF techniques" , puisqu'un clochard n'a pas les sous pour constituer une véritable demande) flambe....

    Je ne veux pas partir plus loin hors sujet, donc j'en reviens à ce qui nous préoccupe. Dans le cadre d'un marché du divertissement, ce qui est rare ou pas, ce n'est pas le nombre de copies d'un divertissement donné, mais bien le nombre de divertissements uniques. Si il n'y avait qu'une seule chanson, le chanteur serait en situation de monopole. Si un nombre infini de chanteurs crée un nombre infini de chansons, il y a abondance, les chansons ont un prix nul. A ce sujet, petite parenthèse mais il me semble que ©rom fait un amalgame entre abondance et surproduction.

    De fait un enjeu pour les majors est le contrôle de la rareté des musiques/films. Les majors ont un intérêt à ce qu'il n'y a pas trop d'offre; théoriquement tous les producteurs de divertissements n'ont pas intérêt a surproduire, mais comme dans tout secteur l'intérêt particulier de chacun n'est pas celui de tous; en d'autres termes, un producteur petit ou nouveau à intérêt gagner des parts de marché coute que coute, quitte à faire tomber les prix et donc de faire perdre de l'argent aux producteurs dans leur ensemble.

    les majors ne parlent certes que du "vol" de leur propriété intellectuelle, mais ils ont également intérêt à conserver une situation que l'on peut qualifier d'oligopole afin de limiter la concurrence qu'ils subissent. Or, la combinaison des prix très élevés dans l'audiovisuel, avec les nouvelles technologies qui rendent l'investissement initial peu cher, est propice à l’émergence de nouveaux producteurs. D'ailleurs, c'est ce qui se passe, le Web, YouTube et les sites de téléchargement sont des tremplins pour certains artistes et producteurs. Les majors récupèrent les artistes ayant le plus de succès, quand ils le peuvent, mais perdent, me semble-t-il, des parts de marché.

    ©rom a bien raison de mettre l'accent sur la différence entre le coût de développement et le coût marginal. Historiquement, la distribution d'informations s'est faite sur des supports relativement coûteux, avec une rémunération du producteur à la copie vendu (royalties). Les frais fixes de l'éditeur était répartis sur une estimation des ventes probables, quant aux artistes, ils n'avaient qu'à faire vendre assez. Les rééditions ont toujours fonctionné avec une marge à la copie, les investissements étant généralement rentabilisés avant.

    La différence c'est qu'aujourd'hui on peut distribuer avec un coût marginal infime, donc seuls doivent être financés et rentabilisés les frais de développement. Il est tellement facile et peu coûteux de dissocier l'information de son support, de transmettre celle-ci, et ensuite de la placer sur un nouveau support que la copie ne me parait pas être une unité vendable.

    D'autre part, on mentionne la perte de valeurs, comme celle du travail d'artiste. Néanmoins, quand on compare les gains d'un artiste vedette à ceux d'un artiste interprète ou d'un ingénieur son, ou quand on compare les pages people à la vie d'un SMICard, je ne vois pas ce qu'il y a de surprenant à cela. Le travail qui crée une œuvre doit certes être récompensé, mais il doit l'être à sa juste valeur.

    P.S. ce post à été écrit par segments, je m'excuse par avance si vous constatez des redites ou une mauvaise structure. De plus le Français n'est pas vraiment ma langue maternelle, mais j'essaie de m'exprimer clairement et correctement.


    *Le mariage, surtout avec le régime de la communauté des biens, c'est le mal

  8. #68
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Désolé de vous contredire, mais si: la loi de l'offre et de la demande précise que dans un marché entièrement libre, le prix ne dépend que de la rareté. Le coût de revient n'entre pas du tout dedans.
    Je vais me répéter mais la loi O/D ne dit pas que "plus y en a, moins c'est cher". Ca c'est la loi de la rareté (cf. Théorie de la valeur de David Ricardo).

    La loi O/D dit que dans une marché "y a un prix qui maximise les échanges" entre les demandeurs et les vendeurs. Les demandeurs achèteront davantage si le prix est bas, mais les vendeurs vendront moins si ce prix ne leur permet pas le retour sur investissement escompté.
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  9. #69
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Je vais me répéter mais la loi O/D ne dit pas que "plus y en a, moins c'est cher". Ca c'est la loi de la rareté (cf. Théorie de la valeur de David Ricardo).

    La loi O/D dit que dans une marché "y a un prix qui maximise les échanges" entre les demandeurs et les vendeurs. Les demandeurs achèteront davantage si le prix est bas, mais les vendeurs vendront moins si ce prix ne leur permet pas le retour sur investissement escompté.
    Le prix d'équilibre est une conséquence de la loi de l'offre et de la demande, plutot que son énoncé, du moins si je m'en tiens à la formulation originelle d'Adam Smith (Richesse des Nations, I.7.8: "Le prix de marché de toute commodité est régulé par la proportion de cette commodité actuellement mise sur le marché, et de la demande de ceux prêts à payer la valeur entière de la rente, du travail et du profit", traduction mienne) .

    Cela dit, il n'y a pas de raison d'ergoter sur les dires d'un économiste célèbre. Ce que je tenais à signaler, c'est que seule l'offre et la demande influent directement sur le prix (dans un marché libre), et que le prix en retour influe sur la volonté, voir la capacité, de produire plus, ce qui va impacter l'offre bien entendu. Mais le cout de revient n'influe pas directement sur le prix.

  10. #70
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Cela dit, il n'y a pas de raison d'ergoter sur les dires d'un économiste célèbre. Ce que je tenais à signaler, c'est que seule l'offre et la demande influent directement sur le prix (dans un marché libre), et que le prix en retour influe sur la volonté, voir la capacité, de produire plus, ce qui va impacter l'offre bien entendu. Mais le cout de revient n'influe pas directement sur le prix.
    hum... Je te garantis que si le coût de duplication n'était pas quasi-nul, le prix de l'offre pirate serait nettement plus élevé que son montant actuel (gratuit).

    Si on reprend la chaine des évènements, c'est bien la possibilité de dupliquer les oeuvres sans payer qui a permis de créer une offre pirate gratuite, entrant en concurrence avec l'offre légale.

    Il n'y a rien a redire sur l'existence d'une concurrence, même pirate. Comme le disait ®om, on peut toujours changer la loi.

    Mais le problème c'est que le mécanisme de rémunération des artistes est basé sur un accord contractuel entre auteurs et majors : les majors financent/rémunèrent les artistes, en échange de quoi ils prélèvent une partie du montant des ventes pour se rembourser et faire des bénéfices. Le problème n'est donc pas la concurrence des offres pirates, mais le fait que les offres pirates :
    1. ne participent pas (directement) à la rémunération des artistes.
    2. diminuent (peut-être) les ventes des offres légales, et donc la rémunération des artistes.

    Le problème pour moi est donc beaucoup plus pragmatique que idéologique. Il faut certainement revoir les offres, les tarifs et le mécanisme de rémunération. Légaliser le piratage n'est pas la seule option, même si un petit nettoyage de la loi sur le droit d'auteur ne ferait pas de mal.
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  11. #71
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Dans le cadre d'un marché du divertissement, ce qui est rare ou pas, ce n'est pas le nombre de copies d'un divertissement donné, mais bien le nombre de divertissements uniques. Si il n'y avait qu'une seule chanson, le chanteur serait en situation de monopole. Si un nombre infini de chanteurs crée un nombre infini de chansons, il y a abondance, les chansons ont un prix nul. A ce sujet, petite parenthèse mais il me semble que ©rom fait un amalgame entre abondance et surproduction.
    Comme tu le fais remarquer, il faut bien distinguer deux choses
    1. l'abondance du nombre d'œuvres uniques ;
    2. l'abondance du nombre d'instances d'une œuvre en particulier.


    Les deux sont bénéfiques pour la société.

    On pourrait effectivement parler de "surproduction" pour le second cas, mais ce n'est qu'une surproduction potentielle. Ou alors on pourrait dire que dès qu'une œuvre numérique est rendue publique, en 1 seul exemplaire, alors elle est déjà en surproduction absolue, car chacun peut en faire une infinité d'exemplaires pour un coût nul.

    L'abondance du nombre d'instances accessibles à chacun met de facto le prix à 0, sans même considérer l'autre point.

    Et si l'on considère les deux points, le revenu de base permet, à mon avis, d'y répondre au mieux

    En effet, il permettrait d'autoriser (et d'encourager) le partage des œuvres. L'abondance d'instances serait garanti.

    Mais en plus, il permettrait à davantage de personnes de pouvoir réaliser leur art, à se cultiver, à tenter des choses qui peuvent échouer (donc favorable à l'innovation)… en toute sécurité financière. Plutôt que devoir absolument subvenir à ses besoins par un emploi inutile. Donc serait favorable à l'abondance des œuvres.

  12. #72
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    hum... Je te garantis que si le coût de duplication n'était pas quasi-nul, le prix de l'offre pirate serait nettement plus élevé que son montant actuel (gratuit).
    Je ne dis pas ça par esprit de contradiction, mais encore une fois tu fais fausse route. Le prix de l"offre" pirate est nul car le but du pirate n'est pas l'enrichissement. Le pirate crack des oeuvres et les met en téléchargement pour avoir la reconnaissance d'autrui ou de lui-même ou alors par parti pris idéologique.

    Cela dit, tu as raison dans le sens que c'est ce prix quasi-nul qui permet au pirate de s'affranchir de la logique economique.

    Citation Envoyé par ®om Voir le message

    On pourrait effectivement parler de "surproduction" pour le second cas, mais ce n'est qu'une surproduction potentielle. Ou alors on pourrait dire que dès qu'une œuvre numérique est rendue publique, en 1 seul exemplaire, alors elle est déjà en surproduction absolue, car chacun peut en faire une infinité d'exemplaires pour un coût nul.
    Effectivement il y a abondance de copies possible. Je précise que l'abondance, au sense strict, signifie que la ressource est disponible pour un coût nul ou quasi-nul, et en quantité suffisante pour satisfaire tout niveau de demande, aussi élevé soit-t-il. Cela n'implique pas une réelle infinité tout de même, puisque la demande est nécesssairement finie dans le monde réel.

    Par contre, il n'y a pas abondance d'oeuvres: les oeuvres conservent donc un prix, mais je penses que ce prix ne s'applique qu'a l'oeuvre en elle-même et sa réalisation. Pour cette raison, je tendrais également vers la solution du revenu de base.

    Désolé d'être aussi pointilleux, je sais que cela peut être pénible

    Mais des vilains professeurs m'ont traumatisé en répétant qu'il faut utiliser des termes rigoureux pour raisonner rigoureusement

  13. #73
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Par contre, il n'y a pas abondance d'oeuvres: les oeuvres conservent donc un prix, mais je penses que ce prix ne s'applique qu'a l'oeuvre en elle-même et sa réalisation.
    Le fait qu'il n'y ait pas abondance d'œuvres n'implique pas que les œuvres conservent un prix non nul, notamment dans le cas où les instances sont abondantes.

    Pour se convaincre, il suffit de s'imaginer un monde avec une seule œuvre existante (on peut difficilement faire plus rare), mais qu'on peut recopier à l'infini gratuitement : son prix serait nul.

  14. #74
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    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Le fait qu'il n'y ait pas abondance d'œuvres n'implique pas que les œuvres conservent un prix non nul, notamment dans le cas où les instances sont abondantes.

    Pour se convaincre, il suffit de s'imaginer un monde avec une seule œuvre existante (on peut difficilement faire plus rare), mais qu'on peut recopier à l'infini gratuitement : son prix serait nul.
    Pas forcement, car tu ne mentionnes pas qui controle sa reproduction.

    Or, le controle de la reproduction des oeuvres est tout de même au coeur de ce débat.

    A mon sens, il serait logique que le créateur vende son oeuvre une fois, puis que par la suite on en fasse d'infinies copies: ainsi l'oeuvre est vendue mais les copies sont gratuites. Mais dans ton example on peut facilement défendre un système de royalties, car pour une oeuvre unique, quoi de plus approprié qu'un prix infini?

  15. #75
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Pas forcement, car tu ne mentionnes pas qui controle sa reproduction.
    Oui, sous-entendu, la reproduction accessible à tous gratuitement (comme actuellement).

    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    A mon sens, il serait logique que le créateur vende son oeuvre une fois, puis que par la suite on en fasse d'infinies copies: ainsi l'oeuvre est vendue mais les copies sont gratuites.
    Oui, mais ça pose un problème : qui va payer l'œuvre la première fois, alors que tous les autres vont l'avoir gratuitement ?
    Bien sûr, au cas par cas on peut trouver des solutions. Mais il me semble plus pertinent de donner un revenu décorrélé de la vente.

  16. #76
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    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Oui, mais ça pose un problème : qui va payer l'œuvre la première fois, alors que tous les autres vont l'avoir gratuitement ?
    Le(s) même(s) qui achéte(nt) les oeuvres des musées et les livres des bibliothèques.

    Après tout, la license globale telle que je la conçois, ce n'est ni plus ni moins qu'une extension du principe des musées publics gratuits.

    Citation Envoyé par ®om Voir le message
    Oui, sous-entendu, la reproduction accessible à tous gratuitement (comme actuellement).
    Ce n'est pas tout à fait vrai: actuellement, le créateur peut enfermer le premier support de son oeuvre dans un coffre-fort, jusqu'a ce qu'il soit payé.

  17. #77
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    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Je ne dis pas ça par esprit de contradiction, mais encore une fois tu fais fausse route. Le prix de l"offre" pirate est nul car le but du pirate n'est pas l'enrichissement. Le pirate crack des oeuvres et les met en téléchargement pour avoir la reconnaissance d'autrui ou de lui-même ou alors par parti pris idéologique.
    A mon sens, le prix est nul car le pirate n'a pas de frais de duplication, et donc n'a pas a faire payer son offre pour rentrer dans ses frais.

    Si au lieu de copies numériques il distribuait des copies physiques, il ferait (au moins) payer le support. D'ailleurs c'est le cas pour les contrefaçons de CD, DVD. Jamais vu de pirates les distribuer gratuitement.

    Concernant les copies numériques, je reconnais tout de même la "générosité" de certains pirates qui nous font cadeau des frais engendrés par l'achat du support original.
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  18. #78
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    De toute manière à une époque où plus personne ne sait lire, bourrés de références SF et autres conneries, éblouis par nouvelles machines, et où la crise énergétique va probablement tout balayer, tout cela a-t-il vraiment grande importance ? Pas vraiment non ?

  19. #79
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    Citation Envoyé par YvesT75 Voir le message
    De toute manière à une époque où plus personne ne sait lire, bourrés de références SF et autres conneries, éblouis par nouvelles machines, et où la crise énergétique va probablement tout balayer, tout cela a-t-il vraiment grande importance ? Pas vraiment non ?
    Ca devient difficile de trouver un domaine dans lequel le 'numérique' n'intervient pas. Cela inclut aussi l'analphabétisme, la culture de masse et les énergies renouvelables.

    Aussi le problème du droit, de la valeur et de l'économie numérique va-t-il se poser dans nombre de secteurs... Auras tu le droit d'upgrader le firmware de tes panneaux solaires en cliquant sur un pictogramme représentant le Tardis ? Mystère.
    ALGORITHME (n.m.): Méthode complexe de résolution d'un problème simple.

  20. #80
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    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Ca devient difficile de trouver un domaine dans lequel le 'numérique' n'intervient pas. Cela inclut aussi l'analphabétisme, la culture de masse et les énergies renouvelables.
    Oui c'est vrai, et cela suppose aussi l'info de qualité et capacité à bosser dessus qui va avec, et perso le dogme du tout gratuit à ce sujet je n'y crois clairement pas.
    Par contre il est vrai qu'actuellement on a souvent soit le tout gratuit soit le payant beaucoup trop cher, les articles de recherche un bon exemple, où quand ils sont payants c'est souvent du genre 30$ l'article, mais d'un autre côté on ne peut nier un besoin "administratif" de mise en forme, de gestion de publications et tout ça autour de ces articles, et aussi le fait qu'ils peuvent véhiculer de l'info importante. Par exemple savez vous que la légende comme quoi les tours ou gratte ciels permettraient d'augmenter la densité d'une ville est tout simplement une légende (ou excuse morale) ? (et surtout pour les tours d'habitation, et ceci en considérant les mêmes contraintes d'éclairage naturel dans les apparts), pourtant c'est le cas, voir par exemple deuxième article en lien ci dessous (acheté $30 ou quelque chose comme ça sur science direct) :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/1...tages-lumiere/

    Citation Envoyé par pseudocode Voir le message
    Aussi le problème du droit, de la valeur et de l'économie numérique va-t-il se poser dans nombre de secteurs... Auras tu le droit d'upgrader le firmware de tes panneaux solaires en cliquant sur un pictogramme représentant le Tardis ? Mystère.
    J'ai du utilisé gg pour savoir ce qu'était le Tardis , mais je ne suis pas persuadé qu'il y ait des problèmes fondamentaux là dedans (constructeur panneaux solaires tout intérêt que les firmwares soient à jour ds ce cas), et puis oui pquoi pas des lois dans certains cas.

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