Dans sa correspondance, il se dit choqué : "J'ai vu des arrangements politiques quasiment criminels [...] Des choses incroyables, horribles, qui doivent tomber dans le domaine public, et ne pas rester dans un serveur rangé dans une cave à Washington [...] Hillary Clinton, et des milliers de diplomates dans le monde, vont avoir une crise cardiaque quand ils se réveilleront un matin et découvriront qu'un répertoire complet de documents confidentiels sur la politique étrangère est accessible au grand public, avec un moteur de recherche".
Bradley Manning détaille son mode d'opération : "j'entrais dans la salle informatique avec un CD musical à la main [...] puis j'effaçais la musique et je créais un dossier compressé. J'écoutais Lady Gaga et je chantonnais sur la musique, tout en exfiltrant la plus grande fuite de l'histoire des Etats-Unis".
Le jeune homme parle d'un système défaillant : "des serveurs faibles, des mots de passe faibles, une sécurité matérielle faible, un contre-espionnage faible, une analyse bâclée".
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