lejimi

En bidouillant un peu fort la bécane de mon père je me suis récemment retrouvé face à un système Linux privé d’interface graphique : une hantise pour le débutant que je suis et qui fuit comme la peste la moindre occasion de se frotter à la ligne de commande.
En cherchant à droite à gauche sur le ouèbe grâce à un deuxième ordi, j’ai fini par trouver les commandes qui m’ont permis, sinon de réparer la panne, du moins de demander de l’aide sur les forums et de m’apercevoir qu’une réinstallation était finalement préférable. J’écris cet article pour regrouper un peu tout ça, en espérant que cela puisse être utile à d’autres.

La première leçon à retenir de ma mésaventure est qu’il faut toujours avoir une machine fonctionnelle sous le coude quand on en dépanne une autre*: elle permettra de faire des recherches sur internet, de poster sur des forums et de télécharger des fichiers utiles.
Pour pouvoir demander de l’aide il faut pouvoir poster sur les forums la sortie des commandes que l’on entre ainsi que les fichiers de configuration liés au problème précis que l’on rencontre. Je choisis donc de stocker tout cela sur une clef USB qui fera la navette entre la bécane malade et la bécane fonctionnelle.

Il faut donc d’abord monter cette fameuse clef en ligne de commandes sur la machine en panne. Pour cela on crée d’abord un répertoire qui va servir de point de montage (l’endroit ou la clef sera « branchée » au système de fichier) :

Code :

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mkdir ~/usb_log

fera apparaître ce sous-répertoire dans le dossier personnel, il sera donc facile à localiser et son chemin d’accès sera rapide à taper.
Après avoir inséré la clef on exécute

Code :

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mount -l

qui va permettre d’obtenir la liste de tous les périphériques de stockage disponibles. Pour repérer la clef, dans cette liste on peut se baser sur sa marque (qui n’apparaît pas toujours), sur sa capacité et sur son système de fichier qui est du FAT32 pour une clef formatée d’usine. Dans mon cas, je détermine que ma clef est /dev/sdb.
Dessus se trouve une unique partition sdb1 et c’est elle que je vais monter dans le répertoire d’accueil :

Code :

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sudo mount /dev/sdb1 ~/usb_log

. Le système de fichier de ma clef n’étant pas détecté automatiquement j’ai dû le préciser avec l’option – t pour que le montage se fasse avec succès :

Code :

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sudo mount – t vfat /dev/sdb1 ~/usb_log

(vfat correspondant à FAT32). Quand on en aura plus besoin on pourra démonter la clef avec sudo

Code :

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umount ~/usb_log

.
Grâce à la commande cp on pourra copier sur cette clef les différents fichiers qui pourront aider les autres à nous aider, notamment

Code :

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/var/log/Xorg.0.log

et le « log » du gestionnaire d’affiche (Lightdm chez moi) :

Code :

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/var/log/lightdm/lightdm.log

Sauf erreur de ma part, le nom du gestionnaire d’affichage se termine toujours par « dm » pour « display manager » vous ne devriez donc pas avoir trop de mal à retrouver le vôtre.

Ensuite intervient la commande script*: elle va permettre de mémoriser dans un simple fichier texte tout ce qui va se passer dans notre terminal, ainsi nous pourrons garder trace de nos tentatives de diagnostic et/ou de résolution du problème. Les sorties des commandes sont souvent cabalistiques aux yeux du novice, mais ce sont elles qui permettront aux vieux de la vieille de vous aider.
Script s’utilise tout simplement ainsi :

Code :

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script ~/usb_log/diagnostic.txt

. Toutes vos actions (et leurs résultats) seront désormais enregistrées sur votre clef USB dans le fichier

Code :

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diagnostic.txt

. Ainsi, quand vous brancherez votre clef sur votre ordinateur valide elle regroupera un maximum de renseignements sur votre problème.

Code :

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uname – ar

et

Code :

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lsb-release – a

permettent d’obtenir des précisions sur son système et son noyau. Dans le cas d’une panne d’affichage

Code :

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lspci | grep VGA

permet de connaître le modèle de la puce graphique. Redémarrer le gestionnaire d’affichage ne résoudra sans doute pas le problème, mais cela permettra d’obtenir une nouvelle salve d’informations. Commande à adapter selon votre « display manager »*:

Code :

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sudo service lightdm restart

(ou

Code :

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--full-restart

qui force un arrêt complet avant redémarrage).
Quand on n’a plus besoin de Script on peut arrêter l’enregistrement simplement en tapant

Code :

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quit

dans son terminal.

Je ne suis pas un grand spécialise de Linux et j’ai sans doute écrit quelques concetés dans cet article. Merci de me corriger et de me compléter si besoin. Ça ne me vexera pas : bien au contraire, cela me fera plaisir.
Mon but était surtout pratique : regrouper en un seul endroit toutes ces commandes que je cherchais de la main gauche dans un ordi pendant que je les entrais de la main droite dans l’autre. Un genre d’aide mémoire personnel pour des manipulations que je n’effectue pas souvent. Et c’est tant mieux parce que je ne ferais pas ça tous les jours*!