Linux équipe 97% du top 500 des supercalculateurs les plus puissants au monde
Linux équipe 97% du top 500 des supercalculateurs les plus puissants au monde
la Chine toujours en tête du classement
Le classement Top500 vient de présenter la liste des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde.
La Chine garde la tête du classement avec son supercalculateur Tianhe-2, qui avait déclassé Titan, le supercalculateur des Etats-Unis.
Tianhe-2 a été créé par l’université nationale des technologies de défense de Chine. Il dispose de 16 000 nœuds disposant chacun de deux processeurs Intel Xeon IvyBridge et de trois processeurs Xeon Phi, pour un total de 3 210 000 cœurs de calcul. Le supercalculateur est en mesure d’exécuter 33,86 petaFLOPS, soit environ 33,86 mille milliards d’opérations en virgule flottante par seconde. Titan qui occupe la seconde place, est cadencé à 17,59 petaFLOPS et est l’un des supercalculateurs les plus économes en énergie.
Le top 10 de cette année reste pratiquement inchangé par rapport à celui de l’an dernier, à l’exception du Cray XC30, un supercalculateur installé dans une administration américaine, qui vient déclasser le SuperMUC de l’Allemagne.
De façon globale, la puissance des supercalculateurs continue à évoluer. La puissance combinée de toutes les machines a augmenté de 274 Pflop/s.
Du côté des systèmes d’exploitation, Linux continue à régner en s’accaparant une importante part des 500 HPC (High Performance Computer). Une déclinaison de l’OS est exécutée sur Tianhe-2, ainsi que sur 484 autres supercalculateurs, ce qui donne au système d’exploitation une part de 97%, contre 95% il y a un an.
Parmi les 16 supercalculateurs restants qui ne tournent pas sous Linux, 13 exécutent un OS Unix et deux fonctionnent sous Windows. Le supercalculateur le plus rapide s’exécutant sous l’OS de Microsoft apparait à la 294e place du classement. Le supercalculateur restant exécuterait un mélange d’AIX/Unix et Linux.
En ce qui concerne les processeurs, 85,4% des supercalculateurs du Top500 sont basés sur des processeurs Intel. Les puces Power d’IBM ont une part de 8%, tandis qu’AMD avec ses puces Opteron est à 6%.
La répartition par pays accorde, une fois de plus, le nombre le plus élevé de supercalculateurs aux Etats-Unis, malgré une légère baisse (233 contre 265 dans le dernier classement). La Chine par contre continue à évoluer. Le pays détient désormais 76 supercalculateurs dans le top 500 contre 63 la dernière fois. Ce chiffre représenterait le total des trois plus grandes nations européennes (Grande-Bretagne avec 30 HPC, France avec 27 machines et Allemagne avec 23).
A titre de rappel, le benchmark Linpack a été utilisé pour établir cette liste. Il repose sur un critère de performance qui utilise un système dense d’équations linéaires pour évaluer les systèmes.
Source : Top500
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Envoyé par Hinault Romaric
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