Europe : « le droit à l’oubli, une décision déséquilibrée », selon Eric Schmidt,
Google inondé par des requêtes de suppression d’informations sensibles
Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de Google, Eric Schmidt, président exécutif de la société, a donné son opinion sur le « droit à l’oubli », un moyen permettant aux internautes de mettre fin au référencement de leurs données sensibles, qui avait eu l’approbation de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) il y a quelques jours.
Bien évidemment, Schmidt s’aligne avec les précédentes déclarations d’un porte-parole de Google, car pour lui, la validation du droit à l’oubli représente une « décision déséquilibrée en Europe. »
« Il y a une manière simple de comprendre ce qui s'est passé ici. Il y a une collision entre le droit à l'oubli et le droit de savoir. Du point de vue de Google, il y a un équilibre. Nous estimons, après avoir examiné cette décision, qui est obligatoire, que l'équilibre est rompu », a-t-il critiqué vertement cette décision du CJUE.
David Drummond, le responsable juridique de Google, a également indiqué, lors de la même réunion, que cette décision allait trop loin et était décevante. Selon celui-ci, Google est en cours d’analyse ses impacts sur le moteur de recherche.
A la suite du texte du CJUE, Google aurait été inondé de requêtes d’internautes européens, réclamant la suppression de certaines informations les concernant des résultats du moteur de recherche. Avec une part de marché de près de 90% dans le domaine de la recherche en ligne, Google représente la société la plus touchée par cet arrêté.
La BBC rapporte qu’un pédophile, un ex-politicien désireux de voir des articles sur des comportements passés disparaître, et un médecin ayant fait l’objet de commentaires négatifs en ligne, auraient transmis des requêtes à Google pour bénéficier du droit à l’oubli.
Ces quelques cas lèvent le voilent sur les possibles dérives du droit à l’oubli, qui fait de plus en plus débat.
Source : BBC, Guardian
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