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L'avenir de Microsoft passe-t-il par le Cloud ? Steve Ballmer parle d'un "pari"

  1. #1
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    Par défaut L'avenir de Microsoft passe-t-il par le Cloud ? Steve Ballmer parle d'un "pari"
    L'avenir de Microsoft passe-t-il par le Cloud ?
    C'est ce qu'affirme aujourd'hui son PDG qui confirme un virage à 180 degrés


    Alors que les dévelopeurs francophones semblent parmi les plus réticents face à la notion de Cloud Computing (et ils s'en expliquent ici), Steve Ballmer, le PDG de Microsoft vient de déclarer qu'il faisait le pari que l'avenir de sa société passait par l'informatique dans les nuages ("We are betting our company on the Cloud").

    C'est hier, lors d'une intervention filmée à l’Université de Washington, que Steve Ballmer a ensuite expliqué que "90% des développeurs de Microsoft travaillent sur des projets qui, d'une façon ou d'une autre, ont un lien avec le Cloud".

    Cette déclaration était également destinée à présenter un nouveau site, baptisé "We are all in". Comprendre : tous les produits de Microsoft sont à présent disponibles en version Cloud.

    Un véritable virage à 180 degrés pour Redmond, qui a toujours vu ce type de produits comme une concurrence pour ses activités traditionnelles d'éditeur de logiciels desktop. Les autres acteurs ne sont d'ailleurs pas privés de tirer les premiers pour ouvrir la guerre commerciale du Cloud.

    Steve Ballmer a ensuite énuméré les 5 points clefs très généraux, voir évasifs, qui - pour lui - font de l'adoption de l'informatique dans les nuages une opportunité pour les utilisateurs, et un passage obligé pour l'avenir de Microsoft :

    Le Cloud crée des opportunités et des responsabilités
    Le Cloud apprend et vous aide à apprendre, à décider et à prendre des décisions pour agir
    Le Cloud améliore vos interactions sociales et professionnelles
    Le Cloud rend les dispositifs plus intelligents
    Le Cloud est un élément moteur de progrès pour les serveurs qui animent le Cloud (sic)
    Bref, au delà d'une présentation assez théorique, Microsoft entend rattraper son retard et annonce haut et fort qu'il a fait le pari du Cloud.

    Un pari qui pourrait lui rapporter gros.

    Ou, face à une concurrence déjà bien installée comme Google, lui coûter cher.


    Source : We are all in est ici, et la captation de l'intervention de Steve Ballmer

    Lire aussi

    C'est parti pour Windows Azure en France, les services de la Plateforme Cloud de Microsoft sont désormais disponibles pour les entreprises

    Google Docs offrira bientôt 1Go de stockage en ligne, Microsoft rappelle qu'il en propose déjà 25

    Microsoft Office 2010 : une version Cloud gratuite financée par la pub vient d'être annoncée au TechDays

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    Et vous ?

    Pensez-vous que le pari du Cloud va rapporter gros à Microsoft ou au contraire, lui coûter cher ?

  2. #2
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    Wow, il a un bac +14 en expression orale ce mec.. Il sait qu'il raconte n'imp parfois? (je dis pas tout le temps, je suis certain qu'il est capable d'un minimum de conscience.. de temps en temps )

    Il se lance tête baissée sans aucun recule dans une techno qui me paraît, pour l'instant, être plus un coup de pub qu'une véritable "offre". En même temps, je ne suis pas expert en Cloud donc je ne suis pas sur de tout bien comprendre les "avantages". Une chose est sur, j'ai l'impression de retomber dans les années 70 avec de gros mainframes et tout ce qui allait avec..
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  3. #3
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    Citation Envoyé par Lyche Voir le message
    Une chose est sur, j'ai l'impression de retomber dans les années 70 avec de gros mainframes et tout ce qui allait avec..
    Peut-être qu'à l'époque les débits n'étaient pas suffisants et avoir une machine personnelle était trop cher. Maintenant que le problème est résolu (plus ou moins) il est peut-être temps d'y revenir ?
    On ne peut pas nier que la vie est un éternel recommencement

    Moi la seule chose qui me rend sceptique vis à vis de cette technologie est mon incapacité à la comprendre et à en comprendre les conséquences (ça doit me rendre aigri).
    Quant à la réalisation technique n'en parlons pas... Je n'ai aucune idée de la dont il faut s'y prendre pour concevoir une telle application ni si c'est à la portée du premier développeur venu.

    Mais au fond la techno m'intéresse quand même.

  4. #4
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    oui, Microsoft est à la traine et oui l'avenir de Microsoft passera forcément par le cloud..
    run Ballmer run

  5. #5
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    La virtualisation de l'accès à distance et de l'utilisation de logiciels a pris un virage d'autant plus prononcé qu'il ne s'agit plus seulement de toucher le particulier mais bien les entreprises et les administrations publiques.

    Prenons simplement l'exemple des nombreuses entreprises proposant un service d'hébergement de sites internet, de stockage de données avec mis à disposition d'une multitude de services intégrés (statistiques de fréquentation du site, e-commerce, référencement pour les moteurs de recherche, etc.). L'intérêt de recourir à ce type de service offre un gain économique et technique évident. Ou encore Google avec ses services gratuits offrant traitement de texte, tableur, etc.

    Il semblerait que Microsoft ait été réticent à ce type de technologie durant tant d'années en raison du risque potentiel de perdre encore un peu plus une partie de sa clientèle sur ce qui lui rapporte le plus : sa suite bureautique ''Office''. Et ce, autant à destination des particuliers que du monde professionnel.

    Et c'est sur ce point que je m'interroge. Microsoft s'engage-t-il dans le cloud computing pour éviter une hémorragie de sa clientèle vers d'autres prestataires de services, ou s'engage-t-il dans la bataille en flairant un marché qui pourrait lui rapporter gros ?

    Egalement, il serait intéressant de connaître avec précision le profil des utilisateurs qui réalisent une baisse de leur cout de maintenance et d'administration en utilisant le cloud computing. En clair, tous les utilisateurs ont-ils réellement intérêt à utiliser cette technologie ?

    A titre d'exemple, l'Éducation Nationale se tourne de plus en plus vers cette technologie par la mise en place notamment d'ENT (Environnement Numérique de Travail). Plus précisément, ce sont les financeurs qui ont pris le parti de cette technologie, à savoir les départements pour les collèges, et les régions pour les lycées. Pour l'Éducation Nationale, l'intérêt financier est énorme puisque leur Division du Service Informatique (DSI) va de moins en moins intervenir dans l'administration et la maintenance du parc informatique au niveau des établissements. Et il en va de même en réduisant le coût de maintenance et d'administration réseau de premier niveau au sein des établissements où des enseignants sont y déchargés de leurs cours (2h en règle générale). A l'heure des restrictions budgétaires, il n'y pas de petites économies. Et l'Éducation Nationale n'a rien d'une PME-PMI. A cette échelle, les gains financiers sont énormes.
    Pour les départements, et les régions, il est aussi plus judicieux de mettre en place une prestation de cloud computing centralisé plutôt que financer individuellement les établissements en les dotant chacun d'autant de licences d'utilisation qu'il y a de logiciels à utiliser.
    Dans ce cas précis, il clair que le ratio entre le temps d'utilisation réel des logiciels utilisés par les établissements et le coût des licences est beaucoup plus avantageux économiquement dans un système client-léger (cloud computing). La démarche est dès lors tout à fait logique.
    En revanche, et dans cet exemple précis (c'est le seul que je vive de l'intérieur), ce type de technologie est à mon sens une véritable gageure au regard de la qualité des services rendus :
    - Lenteur excessives des serveurs (imaginer plusieurs milliers d'enseignants qui doivent se connecter en ligne au même serveur en même temps pour saisir les élèves présents et absents en classe à 8h de bon matin), d'où la perspective d'un coût énorme en parcs de serveurs pour palier à ce problème.
    - Inutilisation complète de l'outil informatique dès que l'accès au serveur est interrompu pour x raisons.
    - Le choix de l'utilisation de certains logiciels ne plus être décidé par les utilisateurs (les établissements scolaires). Les utilisateurs prennent ce qu'on leur donne.

    En poussant par l'absurde une utilisation du cloud computing dans un souci de rentabilité économique, imaginons que tous les élèves de France et de Navarre utilisent des cartables et des manuels numériques. Les départements et les régions financent ce type d'outils pour les élèves.
    Et ces décideurs considèrent qu'il serait judicieux d'utiliser le cloud computing pour l'accès et l'utilisation des manuels numériques.
    A ce moment là, les enseignants ne choisiraient plus les manuels utilisés par les élèves en fonction de critères pédagogiques qui leur sont propres.
    Et on pourrait aller plus loin encore en imaginant une bibliothèque virtuel où les élèves ne liraient que des livres mis en ligne par un seul service centralisé. Imaginez la réduction des coûts : plus de documentalistes dans les écoles, plus de CDI (Centre de Documentation et d'Information).

    C'est dans cette optique que je pense que le cloud computing peut être une bonne chose à condition qu'un équilibre soit trouvé entre gain financier d'un côté et qualité de service de l'autre, entre raison économique d'un côté et bon sens de l'autre. En d'autres termes, il est indispensables de poser des limites au cloud computing avant que ce soit lui qui nous en impose.

    En revanche concernant la réticence des développeurs français pour cette technologie, je comprend leurs craintes quant à une généralisation, tant au niveau des particuliers que des administrations et des entreprises, du cloud computing. Le problème ne semble pas être au niveau des connaissances techniques à créer et pérenniser des programmes innovants mais plutôt au niveau de la possibilité technologiquement permise quant à la diffusion de leurs programmes.

    Pour un grand groupe éditeurs de logiciels, diffuser par le cloud computing leurs services, qu'ils soient gratuits ou payant, est une chose financièrement aisée. Mais qu'en est-il pour les petits éditeurs ?
    D'où peut-être la différence de position entre les développeurs français et les développeurs américains.

    Nous n'en sommes pas encore là, mais il évident que se poser dès maintenant les bonnes questions n'est pas inutile.

  6. #6
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    Cloud ou la mondialisation façon IT ...

    La seule chose (je pense qu'elle est largement suffisante et discriminante) qui me rebute dans cette technologie est la place qu'auront nos données personnelles dans le futur (je parle de particuliers et d'entreprises). Sachnt qu'actuellement il est quasiment impossible d'arriver à définir une politique sécuritaire d'un site ou d'un réseau internet qui soit efficace à 99%, alors que la majorité des serveurs et services sont centralisés au niveau des détenteurs de ces derniers. Il me semble naturel de dire avoir la conviction qu'avec le cloud généralisé, ça sera tout simplement le plus beau bor*el informatique jamais vu de l'histoire

  7. #7
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    C'est plus safe d'avoir des serveurs gérés par amazon avec une stratégie de sécurité claire, définie et reproductible qu'avoir des serveurs stockés dans le hall d'une entreprise avec un serveur Windows configuré il y a 10 ans par des gens partis depuis longtemps.

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