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Envoyé par
Marco46
Cela se justifie simplement par humanisme, un concept visiblement absent chez bon nombre de personnes. Les droits de l'homme c'est bisounours ?
Les drois de l'homme en tant que contrat social, c'est tout à fait raisonable. Sauf qu'un contrat social requiert le consentement et la participation de toutes les parties.
Les droits de l'homme immanents, universels, inaliènables et sans contreparties appartiennent au pays des bisounours.
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Vous avez un sens des priorités tout a fait effrayant.
Un gros +1 avec grandfather à propos des maladies et des virus, soigner les personnes en situation irrégulières peut se justifier exclusivement par le biais de la santé publique. Mais il s'agit malheureusement d'un argument purement utilitariste.
L'expulsion et la quarantaine marchent bien pour éviter la contagion.
Maitenant, si ce sont des personnes qui doivent rester légalement au moins le temps d'un procédure (expulsion, appel d'une demande d'asyle rejetée, etc) il vaut mieux les soigner pendant qu'ils sont encore légalement présents. Par contre s'ils n'ont plus le droit d'être là on les enlève du pays.
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N'empêche que je doute qu'un étranger en situation irrégulière aux RU qui se pète une jambe sur un chantier par exemple ne soit pas pris en charge et soigné par le personnel de santé. Aux USA oui, mais il s'agit d'un pays barbare par excellence (tortures, détentions arbitraires, etc ...)
Une jambe cassée relève d'un traitement urgent, donc le clandestin sera traité (sans traitements supplémentaires éléctifs) d'abord mais devra payer ensuite (dans la mesure de ce qui est recouvrable). Cela dit, c'est la pratique et les us du pays qui veulent cela. Légalement, c'est à l'administration médicale de choisir de le soigner ou pas, il n'a pas un droit à ces soins.
Dans tous les cas, soit il satisfait aux critères de regularisation/naturalisation, soit il est expulsé dès qu'il peut voyager—enfin, plutot après la fin des appels en pratique.
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En même temps l'avis est nécessairement tranché, on est pour, on est contre, ou on n'a pas d'avis. Il ne reste que des raisons, forcément subjectives, il n'y a donc pas de vérité sur ce sujet, et partir du principe que l'on peut se tromper sur ce sujet est un non-sens. C'est un affrontement de valeurs, pas une analyse scientifique. Ce que je viens de dire est probablement trop complexe pour les capacités cognitives de Grafikm_fr et Bluedeep, veuillez m'excuser.
Si l'on se comporte rationellement, c'est une analyse scientifique à faire. On ne peut pas tout faire parfaitement, donc, il faut faire ce qui donne les meilleurs résultats—et comme on ne peut pas le dire dans ce cas, il n'y pas de raison de changer ce que l'on fait actuellement.
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Pour ce qui est des remises de peines, les juges peuvent se tromper. Et il est impossible de réduire à zéro le nombre de meurtres, tu pourras faire exécuter par l'état autant de criminels que tu voudras ça ne changera rien. Par contre tu peux réduire à zéro le nombre de meurtres d'innocents faits par un état, il suffit pour cela d'abolir la peine de mort.
Je pense que tu es tout autant mort si tu es tué par un État ou par un particulier.
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Envoyé par
Hrungnir
J'ose espérer qu'il s'agit d'une forme de plaisanterie (de mauvais goût). Sinon revoir les programmes de biologie (de collège ça devrait suffire) sur la fécondation (gamètes mâles et femelles...) qui est l'apparition de la vie.
Tout simplement: non, tu te trompes.
Un embryon n'assure pas ses propres fonctions vitales. Il n'a aucune autonomie, même brève, en-dehors de l'uterus de sa mère. Il n'est pas vivant, selon toutes les définitions admises de la vie.
Lorsque la grossesse approche de son terme le foetus devient vivant, c'est à dire que ses propre processus biologiques démarrent et pourraint le maintenir en vie au moins brèvement en dehors de l'uterus, comme c'est le cas pours les bébés prématurés. Cependant, les IVG ne portent pas (ou très rarement, lorsqu'il s'agit de sauver la mère) sur des êtres vivants.