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Envoyé par
Barsy
L'argent n'a rien de virtuel, il est la représentation de choses bien concrètes.
Pas forcément. Pour aller sur le terrain de la finance, le prix des actions n'a aucune base cohérente.
Des citations diverses:
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Chaque année, la dette coûte environ 50 milliards d'euros: C'est l'équivalent de 20% du budget de l'état, soit 89% de l'impôt sur le revenu ou encore 140% de l'impôt sur les sociétés qui sert à payer les intérêts de la dette nationale. Pas la dette, hein! Juste les intérêts.
http://i61.servimg.com/u/f61/15/11/57/55/dette-10.png
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L’État français s'est progressivement tourné vers les marchés financiers internationaux à partir de 1973 (refonte des statuts de la banque de France, réforme contenue dans la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973, publiée au journal officiel du 4 janvier 1973), et plus encore depuis la création de l'euro, ce qui fait qu’en 2007, 60 % de la dette de l'État français est détenue par des non-résidents (c’est-à-dire ménages ou entreprises non-français).
Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France
Le 3 janvier 1973, le ministre de l'économie Valéry Giscard d'Estaing fait voter la Loi n°73-7 sur la Banque de France interdisant au Trésor public d'emprunter sans intérêt à la Banque de France. À partir de cette loi, le gouvernement devra avoir recours à l'emprunt privé à des taux plus élevés que ceux de la Banque de France.
Pour ses critiques, cette loi a transféré le droit régalien de création monétaire de l'État sur le système bancaire privé, l'obligeant à emprunter sur les marchés financiers en payant des intérêts d'emprunts élevés qui constituent depuis lors une grande partie de la dette de la France. Pour Valéry Giscard d'Estaing, avec cette loi « il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique ». Cette décision de principe fut confirmée lors des nouveaux changements de statut de la Banque de France en 199363.
Le 18 janvier 1973, est lancé l’emprunt Giscard. Celui-ci est indexé sur le cours de l'or et cette indexation empêchera les finances publiques de profiter de l'importante inflation de la décennie suivante, les remboursements en monnaie « or » explosant par rapport à la monnaie courante. D'un montant de 6,5 milliards sur quinze ans, cet emprunt a coûté à l'État 92 milliards de francs. Le consensus se fait sur la nécessité de combattre directement l'inflation, plutôt que de l'esquiver avec de coûteuses garanties de ce genre.
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Le remboursement du capital de la dette, qui fait partie du service de la dette, représente pour l’État environ 80 milliards d'euros, c'est-à-dire la somme de toutes les autres recettes fiscales directes (impôt sur les société, ISF, etc.). Au total, le service de la dette de l'État représente 118 milliards d'euros, ce qui correspond à la totalité de ses ressources fiscales directes, ou encore, presque à la TVA (environ 130 milliards).
Le taux d'intérêt payé sur la nouvelle dette émise est susceptible de varier dans les années à venir. En 2007, les taux réels sont particulièrement bas et les économistes anticipent une augmentation de ces taux dans le futur. En 2011, selon Gilles Carrez, l'État va devoir lever 220 milliards d'euros, dont 100 milliards rien que pour rembourser le capital de la dette qui arrive à échéance ! Dans ces conditions, une hausse de seulement 1 % point du taux d'intérêt exigé par les marchés lui coûterait deux milliards d'euros. Soit l'équivalent du "budget du ministère de la Culture"
Aujourd'hui le deuxième poste de dépense de l'état est le remboursement de la dette.
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Qu'est ce que tu veux dire par ça ne fonctionne pas ? L'économie ? Ou les abus des prêts à taux variables (par les pourvoyeurs et les contracteurs) les dépenses publiques aberrantes etc ?
Ce qui ne fonctionne pas, c'est de considérer les pays comme des entreprises, et ses citoyens comme des salariés. Et que l'état soit représenté par les organismes financiers, qui ont tout pouvoir sur ces "entreprises" et ces "salariés".