Bonjour à tous,
Je vous expose ma situation. J'espère être le plus clair possible.
Je travaille dans une SSII depuis le 2 Février 2009. J'ai commencé une mission à ce moment là. Ma mission a pris fin et je me retrouve en intercontrat depuis le 1er décembre 2009.
Le hic, c'est que mon patron, voyant l'intercontrat venir, m'a vu lors d'un entretien vers le 15 novembre 2009. Lors de cet entretien, il me parle d'une mission qu'il pourrait me proposer (il ne m'en indique que le lieu et le nom du client, même pas la durée, ni même l'objet de la mission). Je n'ai vu aucun ordre de mission (Si ca se trouve la mission n'existe même pas). Vu ma moue, il me sort donc très rapidement la photocopie d'un précédent refus de mission qu'il avait déjà fait signer à quelqu'un d'autre et me demande de prendre modèle sur celui-ci pour signer mon propre refus de mission (chose que j'ai faite, à posteriori, je me rends compte qu'il s'agissait clairement d'un guet-apens).
Je reçois début décembre un courrier en recommandé, me convoquant pour un entretien préalable pour un licenciement pour faute grave avec mesure de mise à pied conservatoire (la totale !!).
Le mercredi 9 décembre, je me rends à cet entretien avec un DP de ma boîte. On me dit donc lors de cet entretien qu'on me reproche mon refus de mission. On me reproche également 2/3 autres petits trucs :
- j'avais laissé un post de demande d'aide sur ce même forum en oubliant d'enlever les mentions faites du client chez lequel j'effectuais ma mission. Chose rapidement réparée et qui ne paraissait pas urgente aux yeux du client.
- j'ai eu 2 jours de maladie en novembre 2009 que j'ai oublié de signaler à mon employeur.
Déjà première question : L'employeur peut-il prétexter plusieurs "petites fautes" amenant à un licenciement pour faute grave ? (car j'estime que les 2 fautes dont je viens de parler sont au pire des fautes légères).
Il n'a jamais été signifié à personne que le moindre refus de mission pouvait déboucher sur une faute grave. Je l'ai d'ailleurs mentionné lors de notre entretien :
moi : on ne nous a jamais dit qu'au moindre refus de mission, on était licencié pour faute grave.
lui : on ne peut pas perdre notre temps, à chaque fois, à rester derrière vous pour tout vous dire.
moi : SI, quand les conséquences sont si grandes, il faudrait le dire !!
Le mercredi 9 décembre, il s'agissait d'un entretien préalable. J'ai reçu aujourd'hui même la confirmation de la procédure par courrier. J'ai l'impression qu'on ne m'a même pas écouté et que mon cas était déjà tranché.
deuxième question : j'attends vos conseils car on m'a dit qu'une procédure aux prudhommes pouvait être longue et pomper beaucoup d'énergie. Je ne sais pas encore comment je vais réagir.
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