Hier j'ai découvert avec surprise au rayon informatique "grand public" un bouquin sur Ubuntu au milieu des bouquins sur Seven. Ce qui m'a surpris, c'est l'épaisseur des bouquins sur Sevent en fait. C'est comme ces pavés sur comment graver ses CD-ROM. Je me demande toujours qu'est-ce qu'ils peuvent bien raconter sur 300 pages.
Je ne crois pas confondre, et c'est en ayant cette différence importante à l'esprit (libre/gratuit) que j'ai écris ma réponse.
J'ai bien parlé d'accès gratuit au source code, dans le sens de réutilisation. Et quand tu prends un morceau de code et que tu te le modifies pour qu'il corresponde mieux à tes besoins, tu te l'appropries "quelque part". Pas au niveau légal. Mais au niveau personnel, ce code des autres devient un petit peu le tiens aussi. Et même de plus en plus. Et c'est cette "appropriation" qui fait que ça marche, que les gens s'investissent, parce que ça devient leur bébé.
La GPL autorise n'importe qui à s'approprier le code, à condition que ceux qui le font autorisent eux aussi n'importe qui à faire de même. La différence entre un code ouvert et un code fermé, c'est que le code ouvert n'appartient pas à quelqu'un / une entité en particulier, mais à tout le monde.
J'y vois moi aussi la principale faille de sécurité de Windows : le fait que la plupart de ses killer apps soient payantes, et que des millions de personnes téléchargent des versions non officielles (avec la petite surprise qui vient avec) pour ne pas les payer. Un fan de Ubuntu m'avait dit : "même en admin, si tu ne télécharges que les applis officielles, tu ne risques rien avec Ubuntu". Mais c'est vrai avec n'importe quel OS !
On en revient aux bénéfices de la gratuité. Et si demain Linux devient super populaire au point que des centaines d'appli commerciales deviennent incontournables sous cet OS je en suis pas sûr qu'il s'en sorte tellement mieux. Comment interdire à un super utilisateur d'installer un logiciel vérolé ?
Bref, d'un point de vue pratique la gratuité solutionne beaucoup de problèmes. Sauf celui de nous verser notre chèque en fin de mois. Alors certains s'efforcent de vendre la gratuité. C'est une piste intéressante mais ça a quand même du mal à convaincre. Mais c'est bien qu'il y en ait qui cherchent.
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