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Adéquation profil/offre d'emploi
Bonjour à tous,
petit sondage rapide: à partir de quel % d'adéquation entre votre profil et une offre d'emploi pensez-vous qu'il soit raisonnable de postuler ? 60% ? 80% ?
Il est très rare de correspondre parfaitement à un poste, et les entreprises le savent également. Donc à votre avis, jusqu'a quel point un compromis peut etre acceptable sans que son CV finisse à la poubelle immédiatement ?
Tout dépend l'employeur. Il n'y a pas de règles.Envoyé par -Switch-
Pour avoir souvent obtenu un poste pas forcément adapté à mon profil, j'aurais tendance à dire qu'il faut tenter quoiqu'il arrive. Il n'y a que comme ça qu'on peut provoquer la chance. Qu'est-ce qu'on risque au final???
profil???
moi dès que l'intitulé du poste me plait, je postule
tu ne sais jamais si derrière, il n'y a pas un autre poste qui pourrait te correspondre et que l'employeur connait. tu risques rien à envoyer un CV et une lettre de motivation.
moi c'est Louis-Guillaume, ni Louis, ni Guillaume mais Louis-Guillaume et je n'aide pas ceux qui écorchent mon nom
Risque... non. Mais te griller, si. A Paris, Lyon ou autre grande ville, pas de problème si t'es grillé sur une boîte, y'en a plein d'autres. Après, y'a des régions où les boîtes recrutant des informaticiens sont plus rares, si t'es grillé à 2 ou 3 endroits, t'es chances peuvent se voir réduites de 50 à 75%...
C'est vrai que même si tu postules à un poste pas tout à fait en adéquation, qui sait, si le recruteur n'a pas un poste plus adapté dans ses tiroirs ou connait quelqu'un qui cherche ce genre de profil...
J'ai recruté des collègues à des postes qui n'avaient pas grand chose à voir avec le poste que je devais pourvoir. Leur CV a été transféré à qui de droit et ils ont obtenu le travail.
De plus, au prix de l'email, ça ne coute pas bien cher. Et, au pire, tu peux quand même décrocher un rendez-vous et ce n'est qu'un peu de ton temps...
C'est vrai que si tu postules pour un poste de DSI alors que tu sors de l'école en demandant 100ke/an, on va te rire au nez.
Par contre, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'à paris (pour les autres grandes villes, je pense que ça doit être pareil) tu puisses faire n'importe quoi impunément. Les recruteurs se connaissent bien plus que tu l'imagines... le monde du travail est bien plus petit qu'on ne l'imagine... je peux te le garantir...
10 ans (4 boites dont 1 SSII) que je travaille en région parisienne et du haut de mon bac+2, je suis un peu connu par pas mal de monde. (SSII et autres)
Vu sur un paquet de cigarettes: "Fumer peut entrainer une mort lente et douloureuse"
- Vivre aussi... Ce n'est pas forcément moins douloureux et c'est même beaucoup plus lent...
On est d'accord, mais je n'ai pas pris ce genre d'exemple. Toute proportion gardée, postuler à un poste pour lequel tu ne réponds qu'à 50% des critères, c'est quand-même quitte ou double...
On a le même parcours alors...Par contre, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'à paris (pour les autres grandes villes, je pense que ça doit être pareil) tu puisses faire n'importe quoi impunément. Les recruteurs se connaissent bien plus que tu l'imagines... le monde du travail est bien plus petit qu'on ne l'imagine... je peux te le garantir...
10 ans (4 boites dont 1 SSII) que je travaille en région parisienne et du haut de mon bac+2, je suis un peu connu par pas mal de monde. (SSII et autres)Et je peux te dire que quitter Paris dans ces conditions, c'est presque retour à la case départ, c'est pas parce que t'as 10 ans de SSII à Paris que t'es embauché d'office. A la rigueur, c'est bénéfique, parce ça te remet dans le droit chemin, celui de la réalité.
Bon, moi j'ai fait 2 SSII, et ils m'ont vendu sur des missions absolument improbables vu mon profil :
ingénieur généraliste, 5 semaines de formation COBOL grand système.
une mission en homologation bancaire pour commencer. Puis 1 mission en cobol grand système(normal). Puis une pige à faire du VB6. Puis une autre mission normale. Puis une autre pige à faire du RPG. Puis 2 ans à faire du RdJ(inexistant de mon CV à cette date). Puis autant à refaire de l'homologation, après 5 ans d'attente. Puis, alors que ma nouvelle boite tentait de me vendre comme homolgateur, un assureur a eu besoin d'un coboliste expérimenté.....et retour à mes premières amours.
Donc, suivant les cas, les contacts(qui m'ont permis de retourner en homologation), on peut très bien être pris à des postes pour lesquels on ne ressemble pas au profil, sans mentir. Après, il faut bien amener les choses, mais j'ai bien dit en entretien "pas d'homologation les 5 dernières années". Et j'ai quand même été pris. Donc, si on a une bonne raison de pouvoir prétendre à un poste(et il faut avoir des arguments béton), alors on peut y aller. Il faut juste être sûr de son coup. Pour info, ma mission en VB est la seule qui se soit moins bien passée(et encore, le truc tournait quand je suis parti, mais bon, c'était pas glorieux).
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
C'est ce que je me suis toujours dit : à partir du moment où tu es convoqué en entretien, tu intéresses potentiellement. Là il faut être honnête sur toute la ligne. Après, chacune des parties sait exactement à quoi il s'expose, et la plupart du temps, ça se passe bien, parce que dans une relation honnête et de confiance.
+ 1, j'ai fait le saut RP ==> Province le choc !!! Avec un bac + 2 en poche, une bonne expérience Mainframe coté Etudes et Developpement ainsi que Production, une expérience admin Endevor, et bé je me suis retrouver à bosser dans le milieu de l'éditique car je connaissais un peu AFP et ensuite sur des outils édiqtiques plus évolués. Mais le plus gros choc, c'est quand même la mentalité en province. "T'es pas ingé, t'es qu'une merde propre à faire que du code ..." dans les équipes standards Etudes et Dev. La seule opportunité que j'ai eu pour faire un peu de gestion de projet, c'est dans un secteur transverse ... Ton expérience même en RP, ils s'en tamponnent le coquillard, et limite ton CV part à la poubelle, même sans être lu ...On a le même parcours alors...
J'exagérais exprès pour montrer que si on a peu ou pas de qualification pour le poste, il est évident que ça ne passera pas.
Il m'est arrivé de postuler alors que je n'avais que 35-40% des points demandés et c'est passé malgré tout. Certainement parce qu'ils demandaient le mouton, tout frais sorti de l'école car payé un euro et un bol de riz/jour mais avec 20 ans d'expérience, à n pattes avec n tendant vers l'infini voire au delà(c'est à peine exagéré... si si...).
C'est le même problème dès que tu veux changer de boite, tu prends le risque de quitter quelque chose pour pire ou mieux, RP ou pas...On a le même parcours alors...
Avec 10 ans d'expérience, tu ne redémarres pas de zéro, t'as deux grosses différences par rapport à un jeune diplômé:
- les acquis, en 10 ans si tu te débrouilles bien tu peux en avoir pas mal, c'est un bon argument de vente de ton profil (les "vieux briscards" sont tout de même recherchés tant qu'ils n'ont pas encore la carte vermeille
- le salaire qui est, certes, plus élevé qu'un salaire de "jeunot" mais en expliquant que si on veux de la qualification, cela a un prix (justifié, cela va de soit).
Vu sur un paquet de cigarettes: "Fumer peut entrainer une mort lente et douloureuse"
- Vivre aussi... Ce n'est pas forcément moins douloureux et c'est même beaucoup plus lent...
Je suis mal placé pour donner des conseils mais voila comment je fais...
je vois très souvent des offres d'emplois qui ne me correspondent pas (au niveau du profil)... Je pars du principe qu'une entreprise qui recrute est susceptible de me recruter. (bon apparemment je me plante... Mais c'est une autre histoire)
Si je ne corresponds pas au profil, j'y vais au bluff : j'envoie mon CV... Mais pas en réponse à l'annonce : en tant que candidature spontanée...
Je pars du principe que les recruteurs ont plus de 2 neurones, et que s'ils pensent que je correspond à ce qu'ils recherchent pour l'annonce, ils me mettront sur la pile... Et au pire, quel risque est ce que je prend en envoyant une candidature spontanée?
effectivement, c'est pas mal. Tous les recruteurs ne disposent pas de neurones(certains disposent du petit manuel de la parfaite embauche comme substitut au cerveau), mais on ne risque rien à faire une candidature spontanée. Enfin si, la poubelle, mais c'est pas grave. Ou alors la mise sous une pile qui sera ressortie dans 1 ans quand on est plus du tout interessé à bouger(ça m'est arrivé, mais c'est pas grave du tout).
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
La candidature spontanée me semble bien pu adapter à mon cas concret actuel
Merci pour vos réponses
Ah bon pourquoi ? Elle est pourtant signe de motivation. Mais il faut bien cibler, se renseigner sur l'entreprise, son activité, ses sites, les types de profils qui y travaille etc... Et surtout, bien relancer pour savoir si la candidature a bien été reçue, lue, est-ce qu'il y a des chances ou pas, si non, pour quelles raisons etc...La candidature spontanée me semble bien pu adapter à mon cas concret actuel
Ca apporte et apprend beaucoup sur soi.
Je voulais dire "bien plus" et non pas "bien peu"... le stress des fins de projet est mauvais pour ma concentration
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