Le diplôme n'exprime pas une connaissance, il exprime essentiellement une souffrance car l'Éducation Nationale, qui n'est jamais qu'une mafia légale, est un système sadique basé sur la souffrance des individus, il exprime que vous avez eu affaire à ces psychorigides, que vous leur avez été soumis.
Or, l'autodidacte a appris dans la joie, c'est ce que la société ne lui pardonne pas.
D'autre part, comme le diplôme est perçu comme une fin en soi et non comme un encouragement à continuer, la plupart des diplômés ferment livres et cahiers dès l'obtention du parchemin arabesquement paraphé. Et ils se délitent très vite, ils se reposent en quelque sorte sur leurs lauriers et n'étudient plus : regardez-les cinq ou six ans après la fin de leurs études, c'est très souvent un spectacle pitoyable.
Alors que l'autodidacte, lui, continue inlassablement son étude. Ce qui fait qu'un BAC+5 n'est strictement rien devant un non-BAC+15, il est culturellement inexistant. Alors que sera-ce quand il deviendra non-BAC+25, non-BAC+30 et ainsi de suite ?
Or, comme la société est basée sur la domination des individus, ceux qui sont en place ne veulent pas se trouver en situation d'infériorité intellectuelle patente. Le simple fait d'écrire un mail sans fautes, allant jusqu'à la perfection dans la ponctuation, tétanise une hiérarchie.
Quant au statut des professeurs, c'est quand même incroyable : voilà des individus qui n'ont jamais connu la vie active et qui prétendent y préparer les autres. A-ce du sens d'être professeur toute sa vie et de répéter toujours les mêmes choses ? Ce sont des indéboulonnables qui ne cherchent que la sécurité de l'emploi mais n'ont souvent aucune vocation pédagogique.
Tout doit être revu de A à Z dans ce système.
À bientôt
Gilles
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