Je lis beaucoup de choses très juste, mais je pense aussi à certains contextes de l'informatique.
Où l'on exerce son métier, gagne pain ou art, les attentes sont différentes.
Ca dépend aussi du service :
Une SSII qui vend du dev pur et généraliste ne peux pas avoir les mêmes methodologies qu'une SSII qui vend du développement spécialisé.
C'est souvent là qu'est le problème d'ailleurs : les responsabilités ne sont pas clairement définies.
Je ne vois pas trop par ex souvent le fait qu'une SSII mette un chef de projet alors que le client en face pose une équipe de MOA --> Un commercial est suffisant, surtout que la plupart du temps, il va s'agir de border la relation et d'éviter les débordements
En revanche, si la ssii vend et le dev et la culture métier du client, il va avoir tendance à poser un chef de projet, ou tout autre diminutif disponible à la sensibilité du tiers qui va être globalement le garant de l'expertise vendu.
En fait, la meilleure pratique reste le pragmatisme : si on pose une méthode dès le début sans s'attacher au contexte dans lequel le projet s'inscrit, la démarche pourra être plus ou moins heureuse.
D'autant que l'effet pervers de beaucoup de méthodes et davantage de garantir la couverture de responsabilité que le résultat.
Voilà la réalité est aussi que beaucoup d'entreprises qui pensent savoir gérer des projets sont complêtements ignorantes sur les domaines de gestion de la qualité et donc sont peu outillées pour tirer des leçons du passé.
Beaucoup de projet échouent aussi parce qu'il n'y a pas de management de haut niveau (soit de décision et d'arbitrages) et le projet finit en lettre au pére noël.
Pour moi, CMMI et consors, ce sont au mieux des caches misére dans la culture projet de la plupart des entreprises.
On assiste encore aujourd'hui à des projets qui sont bien gérés sur le papier, et un plus tards, on se rend compte que personne n'a travaillé le déploiement.
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