Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
Bonjour tout le monde,
J'ai lu pas mal de réponses et d'avis (pas tous malheureusement, il y en a énormément) et le constat me fait horriblement peur !
Pour ma part, j'adore mon métier, même s'il est vrai que le contexte économique dans lequel on évolue nous amène à produire toujours plus pour toujours moins cher et donc de laisser de côté le qualitatif (parfois). Ceci étant dit, il me semble que notre secteur d'activité n'est pas le seul dans ce cas. Pour preuve, renseignez vous sur les conditions de travail des horlogers (ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autre).
Maintenant, lorsque vous aurez fait ce constat et accepté que vous vivez dans un monde où tout va toujours plus vite et où tout doit coûter toujours moins cher, demandez vous si vos qualifications sont suffisantes. La plupart, et j'en fais parti, n'ont pas prit au sérieux leurs études. C'est qu'une fois arrivé en fin de formation que l'on se rend compte qu'on aurait bien aimé recommencer pour mieux faire. Mais voilà, il est trop tard. C'est pourquoi j'ai repris mes cours d'algo, que je cultive mes compétences à chaque occasion... bref je fais ce que doit faire un développeur sur son temps libre (outch je suis sûr que certains vont commencer à tirer au boulet rouge).
Notre métier n'est pas plus difficile qu'un autre. Le problème c'est de vouloir trop en apprendre et de multiplier de manière très disparate ses compétences. À mon humble avis, lorsque l'on est bon (pas expert, j'aime pas ce mot) dans un domaine et qu'on l'exerce dans son métier alors déjà, on limite les coups de stresses au moment d'aborder un développement compliqué. Deuxièmement, connaître son langage et l'avoir pratiqué un bout de temps permet de chiffrer correctement ses développements ; ce qui évite à terme d'avoir à galoper comme un sauvage pour terminer son dev à temps. Mais là se pose la question qui fâche : Pourquoi on demande aux juniors de chiffrer eux mêmes des devis ?
- Cela permet au junior de s'entraîner pour l'avenir
- Le responsable n'a aucune idée de ce qu'il fait et donc il se repose sur le junior
Dans la vraie vie les cas sont plus complexes que cela, mais ces deux raisons sont de bonnes raisons génériques (à mon humble avis).
Personnellement je ne fais pas la grimace au moment où je commence ma journée au bureau. Coder c'est cool, s'engueuler avec ses potes parce qu'ils trouvent que les autres techno que les leurs c'est de la m**** c'est cool, être un extra terrestre aux yeux de ses autres potes non informaticiens c'est cool ! Par contre, ce qui me pose problème, c'est le trajet (2h20 aller/retour), mais on signe en connaissance de cause et si le jeu en vaut la chandelle alors on la ferme et on y va.
Un autre avis concernant notre métier.
Mais arrêtez avec ce constat déprimant ! Il y a des faignants dans tous les domaines. Expliquez à ceux qui pensent le contraire vos journées bien chargées. Quand un non informaticien me sort une con***** pareille je lui raconte mes journée ultra chargée que je connais depuis plus d'un an au boulot. Je lui raconte aussi comment ma copine a dû me "forcer" à arrêter de travailler le dimanche matin sur des projets perso pour que j'apprenne à procrastiner. Je suis sûr que je ne suis pas le seul dans ce cas. Des développeurs faignants j'en ai rencontré certains en SSII, pour moi ce sont juste des bra****** dans la vie tous les jours, forcément que ç'a un impact au travail.Les développeurs sont faignants !
Bref, nous avons un beau métier. Il suffit juste de se remettre en question. Si le stresse est trop présent depuis trop longtemps, essayez des cours de relaxation. Si le stresse persiste toujours malgré tous les efforts de la terre entière alors c'est que vous avez un problème avec ce métier en particulier. Essayez vous à l'admin sys, aux tests, au DBA... bref il y a de multiples déclinaisons possibles où les autres ont l'air de s'éclater aussi^^
PS : Désolé pour les quelques hors sujets. Ils sont, à mon sens, utiles pour expliquer certains faits.
Et un jour tout change, tu deviens adulte et alors tu te rends compte que ta petite vie de geek est bien triste .... et quand tu es a "Châtelet" à 8h30 le matin et que tu t’apprêtes à pendre le RER pour la Défense avec tous ces gens qui baignent dans le Bonheur .... ca envoie du Rêve ... , et pour te détendre tu regardes "Big Bang theory" et "Silicon Valley".
Bonjour Yolle,
Je ne sais quoi répondre à cela sans rester objectif. Personnellement, ma vie de geek je la vis avec plaisir et modération. Pour tout vous dire, je préfère un bon dev me rapprochant un peu plus de mon but qu'une partie Diablo avec ses potes prépubères
Je me rends compte que la plupart des personnes se plaignant de leur travail ne sont pas plus heureux dans leur vie privée. Dommage... sans dire que la barrière entre les deux est facile à maintenir, ce n'est pas d’aujourd’hui que l'on sait que les deux mélangés font bon ménage
PS : Merci de ma qualifier de non adulte, ça fait toujours plaisir à entendre lorsque l'on se rapproche de la trentaine (Si j'ai mal interprété vos propos c'est pareil, je conserve le compliment^^)
Encore une fois, je pense que la majorité des remarques de ce fil de discussion sont fait par des développeurs en régie, souvent employés dans des SSII. Et à lire leurs commentaires, il n'y a rien ailleurs pour un développeur et il faut se résigner à bosser comme un vulgaire outil vendu par des commerciaux à leurs clients.
Ce qui est faux, archi faux. Je suis développeur depuis plus de 17 ans, et je n'ai jamais mis les pieds dans une SSII. j'ai toujours bossé sur des projets IT super intéressants avec des très gros clients qui recherchent de l'innovation. J'ai toujours refusé de n'être qu'un exécutant, placé sur un projet parce qu'il y a du business à faire. Ce n'est pas ma conception de mon métier.
Alors, j'ai la chance que mon métier soit aussi ma passion (j'ai pas le sentiment d'aller bosser quoi). Et comme mon métier fait partie de ma vie (en plus de ma femme et de mes 2 enfants), je ne fais pas ce métier "uniquement" pour l'alimentaire. Si cela devait être le cas, je pense que je pourrais tout aussi faire plombier, agent immobilier ou encore entretien des jardins publics.
Je pense que beaucoup trouve de l'intérêt au métier de développeur, mais c'est rarement une passion. Moi, quand je ne suis pas devant mon PC au bureau à coder, je suis devant mon PC à la maison à coder.
La différence d'intérêt que l'on peut avoir pour le métier de développeur, comme pour tout les métier, réside dans ce que cela vous apporte personnellement. est-ce que cela vous épanoui, ou vous emmerde. Est-ce vous avez du mal à aller au bureau le matin ?
Si la réponse est OUI à ces 2 questions, alors faites autrechose.
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
A rapprocher d'un article sur le "Devéloppeur, nouvel OS" (et par OS, je parle pas d'Operating System, mais d'Ouvrir spécialisé, Col bleu en anglo saxonie : https://www.wired.com/2017/02/progra...ue-collar-job/
Sinon, je crois l'avoir déjà dit, j'aime mon métier, éventuellement le contexte autour est pas cool, mais ca dépend du métier, mais juste de la société qui m'emploie.
Et puis bon, grace à mon métier, j'ai pu partir facilement vivre un peu au Canada, et si j'étais a un autre stade de ma vie (bref, sans enfants, sans chats, sans crédit immobilier, plus jeune), il me permettrait 'avoir le choix (sinon de le faire) d'une vie vraiment sympa, du genre "je dev en freelance au 4 coins du monde avec mon laptop.." Y a relativement peu de métier qui permettent cela.
J'ai certainement deja repondu au fil, mais de là à être une passion, il y a un grand pas. J'avoue que l'excitation du nouveau était galvanisant. Reussir à déplacer un carré blanc sur son prompteur, le transformer en jeu du serpent, faire une appli de gestion de bibliothèque, tout ça fut cool. Faire marcher un microprocesseur, sortir des requêtes de base de données, faire un bouton "envoyer", optimiser un code pour qu'il passe sous la seconde, c'est excitant.
Mais il y a deux voies, une galvanisante de l'innovation, du depassement, de la lecture de nouveaux concepts, de nouvelles manières d'appréhender un job, de joindre des challenges lointains (rajouter une branche embarquée et electronique par exemple), et d'autres qui te font un quotidien ronronnant, avec un plaisir certain parmi plein de contraintes, souvent debiles, comme une decommission d'un produit par un autre mille fois plus cher pour mille fois moins performant, des collègues ayant leurs defauts et qui doivent faire avec les tiens, des deadlines commerciales très tendues.
Au final, le rêve de la start-up de rien, avec le choix de son outil, au bureau de son choix se profile. Mais lorsque l'on se decouvre de nouveaux projets, GuillaumeJ parle de la famille, mais il y en a des milliers. J'ai envie d'ecrire un bouquin, de monter un groupe de musique, mais ce sont des projets qui coutent plus qu'ils n'en rapportent. Donc on prend le choix d'une vie plus subie-quand biene meme m'etant fait marcher dessus par les commerciaux en debut de carrière, elle s'est orientée dand une branche qui me plait beaucoup, mais qui au final ne serait pas forcement celle de predilection.
- So.... what exactly is preventing us from doing this?
- Geometry.
- Just ignore it !!
****
"The longer he lived, the more he realized that nothing was simple and little was true" A clash of Kings, George R. R. Martin.
***
Quand arrivera l'apocalypse, il restera deux types d'entreprise : les pompes funèbres et les cabinets d'audit. - zecreator, 21/05/2019
"J'ai envie d'ecrire un bouquin, de monter un groupe de musique".
Peut-être que le developpeur est un artiste qui s'ignore. Libérons sa créativité. Ne l'enfermons plus dans des concepts financiers obscures. Le développeur est un magicien qui nous ébloui chaque jour.
Là c'est ma passion qui parle. Lol
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
Beaucoup pensent que la programmation, par tous ses aspects techniques, est un métier chiant et pas sexy du tout. Il est vrai qu'un infographiste peut éblouir par sa créativité et son talent en un coup d'oeil. Pour le programmeur, c'est plus compliqué. le programmeur, c'est un peu le bon pote de l'infographiste, qui récupère les restes.
Mais si on s'y intéresse un temps soit peu, on se rend compte que c'est un métier magique. Et que cet enfoiré d'infographiste qui vient encore de se payé la belle blonde de la soirée, ne serait pas grand chose si il n'y avait pas eu des développeurs pour créer ses outils
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
ah bon je ne savais pas que les infographistes avaient le physique de Brad Pitt et le compte en banque de certains entrepreneurs
et puis qu'un infographiste était différent par l'apparence d'un programmeur.
hmmm oui faire des requêtes SQL, des formulaires avec des listes déroulantes et des push buttons je ne vois pas trop comment on est un artiste...quel est le rapport avec Picasso ou Victor Hugo ?
L'informatique c'est très industriel à moins de créer par exemple un jeu vidéo et dans ce cas-là on peut faire preuve d'originalité
Au delà de l'aspect pécunier (bien que certains infographistes gagnent mieux leur vie que le plus balèze des développeurs), c'est le coté "artiste" de l'infographiste qui fait rêver les filles, bien plus que le coté "ingénieur" du développeur. Après, sauront-ils lui configurer correctement le firmware, pas sûr.
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
@zecreator
mais je n'ai jamais affirmé le contraire...
ah sinon juste un souvenir qui revient dans ma mémoire : la seule fois où je suis allé à Cuba, donc direction Trinidad ,chambre dans une casa particular
Il y avait un groupe d'anglaises elles me demandent quel est mon emploi je leurs dit que je suis programmeur et une d'elle me répond un peu sur le ton de la lassitude limite dédaigneux
"aaaahhhh IT guy..."
L'infographiste est vu comme un hipster, en mocassins et chemise à carreaux. Le programmeur comme un petit grassouillet avec une barbe de 3 jours, un t-shirt space invaders et le cheveu gras.
Lire cette page sur la différence entre graphiste et développeur. C'est très bon.
https://letrainde13h37.fr/4/graphist...ui-s-attirent/
"La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !"
Je suis plusbde l'avis de zecreator. Tu dis à une nana graphiste, ou à la rigueur developpeur dans une startup orientée webcommerce ou communication, elle imagine un mec sain et cool.
Le developpeur a plis l'archetype geek, quoique il y a quelques années, en banque, il fallait être en costard cravate donc on ressemblait plus à un banquier.
Puis de toute manière, même pour nana de la generation Y qui cotoit assez souvent des informaticiens, y a celui qui répare son poste et le développeur. Tu peux être recetteur, developpeur back, analyste business intelligence, architecte big data, concepteur android, administrateur sharepoint, tu seras rangé dans la categorie Dev qui repare pas le reseau (même si dans le privé, elle se derangera pas pour te demander des conseils pour un nouveau pc ou un comportement bizarre de son samrtphone)
- So.... what exactly is preventing us from doing this?
- Geometry.
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