Aggravation «inédite» de la pauvreté en France
La gauche Caviar en à rien carrer des "sans dents", Valérie Trierweiler à donc bien écrit la vérité sur son ex après avoir été trompée puis larguée comme une pauvre merde
<<Dans sa dernière étude sur « Les revenus et le patrimoine des ménages », l'Insee relève que le niveau de vie médian des Français a baissé de 1,1 % de 2008 à 2013, ce qui est sans précédent connu. Le recul a même été de 3,5 % pour les 10 % des ménages les plus modestes. L'Institut évoque aussi une « aggravation de la pauvreté inédite en France ».
Ce sont les plus modestes qui ont payé le plus lourd tribut à la crise ! Voilà le principal constat qui ressort de l’édition 2016 de l’enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sur « Les revenus et le patrimoine des ménages », publiée ce mardi 28 juin. Pour n’être pas surprenants, les chiffres révélés par cette étude n’en sont pas moins alarmants : sur les cinq années étudiées, de 2008 à 2013, qui couvrent les années au cours desquelles la crise a le plus fortement fait sentir ses effets, le niveau de vie médian des Français a baissé de 0,2 % en moyenne par an, soit de 1,1 % au total, ce qui est « inédit » depuis que cette étude existe, c'est-à-dire 1996. Pour les 10 % des ménages les plus modestes, la baisse a même atteint 3,5 %. Autrement dit, la crise a très fortement creusé les inégalités. L'Institut détaille aussi les évolutions de la pauvreté en France, en évoquant une « aggravation inédite en France ».
Traditionnellement, l’enquête annuelle de l’Insee suscite, certes, un regret, car les chiffres qui y sont présentés sont vieux de trois ans. Pour y voir clair sur les évolutions des revenus et des patrimoines des Français, l’Institut doit en effet collecter les données fiscales, qui constituent la source la plus fiable. Et du même coup, l’enquête annuelle ne colle jamais avec les évolutions les plus récentes. L’édition 2016, qui présente les données disponibles jusqu’à la fin de 2013, a toutefois un intérêt encore plus grand qu’à l’accoutumée car elle permet de cerner l’évolution de ces inégalités pendant les années où la crise a été le plus forte, de 2008 à 2013. Lire l’enquête de l’Insee... La suite à lire sur Médiapart>>.
<<En creux, ce diagnostic indiscutable constitue donc un réquisitoire accablant de la politique économique et sociale conduite par Nicolas Sarkozy, de 2008 à 2012, c’est-à-dire pendant une partie de la période sous revue dans cette étude. Mais c’est tout aussi accablant pour François Hollande, pour une double raison. D’abord, une partie de la période étudiée est celle du début de son quinquennat. Et puis surtout, il a poursuivi et aggravé la politique inégalitaire mise en œuvre par son prédécesseur, multipliant les cadeaux aux plus grandes fortunes et aux entreprises, refusant tout geste en faveur des plus modestes, et multipliant les réformes pour accentuer la flexibilité du travail. En bref, il n'a pas cherché à corriger ces évolutions ; il les a aggravées. Source>>
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