Être né trop tôt (1950) et avoir étudié la chimie !
Négliger les bonnes pratiques
Refuser de reconnaître ses erreurs
Être hermétique à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies
Conserver la même routine
La grande fréquence du changement d’entreprise
Ne pas avoir de plan de carrière
Négliger la relève
Refuser de rentrer dans le moule de l’entreprise
Travailler dans sa bulle
Se laisser absorber par les tâches de management
Autre, merci de le préciser
Pas d'avis
Être né trop tôt (1950) et avoir étudié la chimie !
Blog
Sans l'analyse et la conception, la programmation est l'art d'ajouter des bogues à un fichier texte vide.
(Louis Srygley : Without requirements or design, programming is the art of adding bugs to an empty text file.)
Autre : aimer le dev et se rendre compte qu'on s'en fout complètement.
Plus je connais de langages, plus j'aime le C.
Méthodes de génie logiciel pas adaptés ou intégrés.
Résultats finaux des projets est en majorités décevants bien que la motivation y soit.
Absorption dans le management. J'ai accepté de prendre en charge des équipes et de monter dans la hiérarchie progressivement. Les années les plus malheureuses de ma carrière sur le plan personnel. Je suis triste loin du code et de la technique. Résultat final demission et direction un nouvel employeur à qui j'ai clairement dit que je voulais une carrière d'expert pas une carrière de manager.
J'ai débuté ma carrière au milieu d'informaticiens improvisés à partir de mathématiciens et de physiciens. Des anciens qui ont connu les cartes à puce, les bandes magnétiques les kilo octet qui pesaient vraiment un kilogramme et les réseaux ethernet 2mbits. Beaucoup de choses à apprendre d'eux en gestion infrastructure. Beaucoup de choses à leur apprendre en programmation.
J'ai coché " Être hermétique à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies" mais en fait c'est qu'il n'y a pas de case pour "Ne pas s'être autoformé et mis à jour régulièrement sur les nouvelles technologies", ce qui me parait être une lacune dans ce sondage. Et le mot "fatale" est quand même de trop.
Car je pense que, comme moi, qu'il y a beaucoup de personnes qui ne se sont pas autoformées régulièrement, mais qui sont très loin d'être hermétiques à l’hétérogénéité et à l’évolution des technologies.
Sauf dans ma dernière expérience professionnelle, la majorité des gens que je croise, même en étant compétents, ne se forme pas en permanence sur les nouvelles technologies qui sortent. Après on est bien d'accord que ce n'est pas évident, puisque certaines technologies sont abandonnées rapidement et difficile de savoir lesquels auront le vent en poupe.
En ce qui concerne mon cas, je suis passé progressivement du dév à la BI il y a 13 ans, mais la BI devient trop clique-boutons pour moi. En fait au bout d'un moment on ne peut pas se former à tout ce qui sort mais en revanche autant que possible il faut rester au courant de tout ce qui sort.
Il y a pas la case. Mais pour moi c'est être trop naïf. Je me suis malheureusement fait avoir plusieurs fois.
Faire plus que son travail(travail en dehors du boulot) et que au finale c'est limite indécent pour l'employeur que tu demandes quelque chose.
Faire trop confiance a certains collègues mais qui au finale n'hésitent pas à te pousser dans le ravin si c'est pour gagner 10€ de plus par mois en léchant les fesses du supérieur.
Croire que petite entreprise rime forcement avec "côté humain" et pas uniquement pognon.
J'allais dire la même chose que Reward & jopopmk : Avoir cru au métier développeur informatique [en France] (et faire des études pour cela)
J'allais aussi dire la même chose que Jopopmk & Blackhorn (mais j'ai beaucoup travaillé seul): Vouloir faire le mieux son travail (*, le côté passioné et/ ou naïf), prendre sur soi (heures sup., vie personnelle, ...) et au final: tout le monde s'en fout (**), voire pire tu te fais engueuler parce que tu as perdu quelques jours ou autres prétextes bidons alors que souvent tout le monde ferme les yeux sur les peaux de bananes qu'on t'a collé parce qu'il faut respecter délai/ argent/ rapidité
* -> pas dans le sens débutant et se lancer dans un truc pharaonique sans fin et qu'on ne pourra pas tenir ni les délais ni le développement.
Mais au moins refaire 2-3 trucs à fond pour ne pas que cela explose plus tard ou bien gagner du temps après coup (et [souvent] ne plus se prendre la tronche à coder de la m^rd^, ou alors faire moins de vérifications lors d'une release/ mise en prod./...)
** -> même lorsque tu défends ton point de vue, j'ai l'impression que personne n'essaye de comprendre l'autiste développeur parce que tout le monde s'en tamponne. Il faut faire le développement le plus rapidement possible: point barre.
Un avis personnel peut-être faux et peut-être français
Ne jamais avoir passé par des SC2Is, cabinets de recrutement. Mais toujours avoir travaillé en direct chez un éditeur, ou autre comme une agence de communication ou un bureau d'études.
Lors des entretiens l'impression [souvent] laissée par le marketeux c'est: SC2Is -> gros clients (donc très sérieux, très pro., ...), en direct: tu as travaillé pour qui? Mais je ne les connais pas. C'est donc de la m^rd^.
Ça dépend où tu tombes, c'est loin d'être systématique. Mais c'est vrai qu'une fois j'ai postulé chez un gros éditeur, et on m'a fait comprendre que je me posais trop de question et qu'ils préféraient les gens qui développement au kilomètre. Une autre fois dans une prestation pour une banque, j'ai demandé des explications sur une formule, on m'a dit que je n'avais pas besoin de comprendre
Mon erreur ? Etre trop vieux à 40 ans (avec fin de non recevoir de Méphistophélès pour un élixir de jouvence en échange de mon âme de peu de foi) ! Il aurait fallu commencer plus tôt, comme stagiaire docile. Après trois mois de dur labeur, sans être payé bien sûr, on m'aurait peut-être "offert" une place.
J'avais lu, il y a quelques temps, une enquête sur l'image des métiers auprès des élèves des "grandes" écoles. L'informaticien, juste avant le statisticien(1), faisait partie des professions les plus décriées en tant qu'avenir possible.
(1) "Je ne croirais aux statistiques que quand je les aurais moi-même falsifiées" (Winston Churchill)
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
En même temps, la mentalité dans les "grandes écoles" est assez spéciale.
Y'a les erreurs qu'on peut commettre quand on est salarié, en prestation et en indépendant (apparemment ce sondage concerne les salariés).
Beaucoup de choses ont déjà été dites dans ce post avec lesquels je suis plutôt d’accord, j’en rajouterai une couche sur l’impossibilité du plan de carrière pour les programmeurs (qui sont comme des techniciens, les ingénieurs, des ouvriers, des artisans mêmes), largement dévalorisés en France (pays qui n’aime pas les savoir faires). Sauf évidemment si vous devenez manager, ce qui en France signifie « gérer du personnel sans être responsable de rien »…
Je ne compte pas les erreurs que j’ai pu commettre quand j’ai travaillé pour des entreprises, milieu où souvent je m'ennuie, ou parce qu’on me fait perdre mon temps sur des conneries ou parce qu’on m’empêche de bosser. Il faut comprendre que chaque nouvelle solution apportée dans une entreprise, menace le boulot de qqn… ou oblige le management à prendre une décision sur laquelle il pourrait être tenu responsable (inimaginable).
Bref en tant qu’indépendant, outre le fait de trop travailler pour des entreprises, je dirais qu'il y a deux erreurs à éviter:
1- Développer un produit sans business model (ou modèle erroné).
2- Trop rester dans des secteurs de niches.
Autant je me soigne pour la question 2, autant je continu de commettre l’erreur 1 (enthousiasme oblige – et y’ a une astuce pour pas se gourer quand on développe sur un coup de tête…).
Il y a cette chose curieuse en France qui est que si tu reste développeur, on te donne l'impression que tu as raté ta vie. Tout le monde t'emmerde à te pousser à la gestion de projet et au management. Alors que réussir sa vie, c'est aussi faire ce que l'on aime. Dans la grande boîte ou je suis, je vois de plus en plus de manager qui n'ont plus envie de manager car c'est devenu un poste d'assistant social. Alors évoluer vers quelque chose qui ne plait pas, je n'appelle pas ça évoluer mais régresser. Tout est question d'attente personnel. D'un point de vue personnel, la technique m'intéresse toujours autant (j'ai 45 ans) et je n'ai pas envie de devenir "politique" et dire ce que je ne pense pas pour "évoluer" (ce qui est obligatoire dans ce genre de grand groupe). Comme le disait un grand manager ici, t'es soi connu, soi compétent.
Mon oncle (qui travaille dans les transports de fonds, lui), m'a encore dit il y a deux mois que c'était son erreur, de gérer de l'humain.
Personnellement, je ne comprends pas cette logique : Certains ne sont pas fait pour manager. Ce n'est pas un souci d'incompétences, juste de personnalité.
Cherchez pas la logique. C'est de l'image. De la politique. T'es un mec en costard noir avec de 5 à 50.000 personnes qui travaillent pour toi, t'as du prestige, et on se dit "waouh, il fait marcher la boutique, on va le payer plus".
Qu'on paie plus quelqu'un qui manage, c'est un fait. Je dirai bien "pourquoi pas", même si un gus dans son garage qui trouve l'idée du siècle va ramener plus de thunes.
Mais effectivement qu'on se dise Il a des cheveux gris et des ridules se creusent en coin de ces yeux et il est encore sur son PC à taper des lignes de code vertes, bouh ? Ca c'est ridicule.
- So.... what exactly is preventing us from doing this?
- Geometry.
- Just ignore it !!
****
"The longer he lived, the more he realized that nothing was simple and little was true" A clash of Kings, George R. R. Martin.
***
Quand arrivera l'apocalypse, il restera deux types d'entreprise : les pompes funèbres et les cabinets d'audit. - zecreator, 21/05/2019
J'ajouterais dans les erreurs qui peuvent être fatales
- accepter n'importe quelles missions lorsqu'on est consultant : pas de cohérence avec son domaine d'expertise, son plan de carrière etc
- ne faire que de la maintenance évolutive
- ne pas chercher à approfondir / étendre ses connaissances
- ne pas s'intéresser au fonctionnel de son entreprise
- ne pas s'intéresser aux utilisateurs de son application
- perdre la fierté d'être développeur
Celles là, on me les a fait comprendre en entretien
Mais, comment dire,
- Est-ce que tu croies que [parfois/ souvent] tu as le choix de choisir ce que tu veux?
- Que tu peux refuser une offre parce que tu vas trouver mieux plus tard?
- Que dans toutes les équipes de développement de France et de Navarre, on fait tout: "R&D, cahier des charges, codage, tests, évolution et maintenance"? (avec la palanqué de réunions qui va avec)
- Que les formations servent à quelque chose? (à part financer des organismes qui récupèrent toutes les primes, aides et autres)
- Que les journées font plus de 24 Heures? (parce que se former ou s'auto-former ce n'est pas instantané. Et en plus derrière, tu te prends la gifle "Oui mais c'est de la m^rd^, tu n'as pas d'expérience")
C'est sûr , un très fort pourcentage de sociétés informatiques (70%, 80% plus) en France sont comparables aux Roll-Royce américaines: Google, Twitter, Apple, ...
Holala. Que c'est drôle. Je me gausse.[*]Négliger la relève : un bon ouvrier est celui qui prépare la relève pour poursuivre son ouvrage. Il est important pour un développeur sénior d’encadrer et former une équipe de juniors pour pérenniser son projet. Plusieurs logiciels ont connu une fin brutale après le départ de leur géniteur. Cette formation doit inclure une bonne documentation de tout projet exécuté. D’ailleurs, en formant d’autres personnes, le développeur grandit dans ses compétences. Ne dit-on pas que la connaissance est le seul bien qui s’accroit quand on le partage?
Dans un monde idéal, on fait 40% de conception, 20% de dev et 40% de tests. Dans la réalité la MOA prend tout son temps, le client est jamais disponible, on le recentre jamais sur ce qui est important, on oublie la moitié des choses (des fois on peut penser à tous les détails, mais des fois la première pierre à dynamiter est toujours devant l'entrée de la mine), puis on finit par dev à la deadline, on signe un cahier de tests sans le lire et on verra ça en maintenance.
Le mec qu'a fait ça est remercié sans même qu'il ait le temps de faire le transfert de compétences, on l'engueule parce qu'il a aurait dû faire la doc mais quand il s'y met y a un problème en prod. Le chef de projet est félicité, mis sur un autre projet et ne veut surtout pas revenir mélanger sa ch'touille.
Un mec qui fait le transfert de compétence est kické, celui qui le fait pas peut potentiellement être rappelé, et il facturera plus cher
D'accord sur les 4 derniers points.Envoyé par Uncharted
Par contre point 2... je ne connais personne qui aime faire de la maintenance à 100% et corriger la merde des autres. Surtout quand c'est de la sous-merde de sous-sous-merde...
Et point 1, des fois le client propose des missions en or et il n'y a aucune raison officielle de refuser. En début de carrière, on m'a proposé un poste de développeur Java, j'étais développeur Java, aucune raison de refuser... finalement le java a été externalisé en Inde et les développeurs français ont été formé à un langage qu'ils n'utiliseraient nulle part ailleurs autre exemple, on m'a proposé une mission d'Analyste-Concepteur limite AMOA, j'ai passé 18 mois à envoyer mail A quand le traitement est rouge et mail B quand il est vert...
D'ailleurs dans cette mission j'ai remplacé un prestataire P d'une SSII concurrente B. Et je connaissais un commercial C de cette SSII B qui a dit exactement la même chose "P n'évolue pas, il n'a pas de cohérence dans sa carrière". Quand je lui ai dit que la mission ne s'y portait pas, que le client voulait faire que de la merde et qu'il n'y avait aucune évolution, il continuait à dire que c'était la faute de P d'être resté pendant trois ans là, qu'il voulait le faire sortir
- So.... what exactly is preventing us from doing this?
- Geometry.
- Just ignore it !!
****
"The longer he lived, the more he realized that nothing was simple and little was true" A clash of Kings, George R. R. Martin.
***
Quand arrivera l'apocalypse, il restera deux types d'entreprise : les pompes funèbres et les cabinets d'audit. - zecreator, 21/05/2019
Il y a plusieurs moyens de maximiser ses chances en tout cas :
- se faire embaucher sur mission et non sur profil. Si on peut se permettre d'attendre de trouver le poste idéal c'est mieux sinon on arrive à trouver la moins pire des missions c'est déjà ca
- préparer ses fins de missions : on le sait tous les ssii sont très mauvaises pour cela donc autant être pro actif, 2 ou 3 mois avant la fin venir régulièrement dans sa boite, rencontrer les commerciaux et rh et parler de ses envies et commencer à prospecter les offres + passer les entretiens.
- trouver des postes intéressant soi même via son réseau professionnel
et je rejoins aussi les avis précédents : ne pas hésiter à claquer la porte et ne pas se complaire dans des missions moisies
dans toute ma carrière je n'ai eu que 3 missions moisies et je me suis barré très rapidement (6 mois max, le temps de trouver quelque chose d'intéressant et de poser ma démission si nécessaire)
malheureusement si on compte sur le bon vouloir des ssii / entreprises pour être formé on peut attendre longtemps
donc pas trop le choix il faut s'auto-former si on vise une carrière technique
Vous avez un bloqueur de publicités installé.
Le Club Developpez.com n'affiche que des publicités IT, discrètes et non intrusives.
Afin que nous puissions continuer à vous fournir gratuitement du contenu de qualité, merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur Developpez.com.
Partager