<span class="important"><strong>CACAO</strong></span></p><p>Un jour à la hausse, un jour à la baisse
. La fève ne cesse de faire du yo-yo, tiraillée entre la faiblesse de l'ensemble des marchés, tant financiers que de matières premières, mais aussi la perspective d'une forte baisse des récoltes en Afrique de l'Ouest à cause du manque de pluie et de la force totalement inhabituelle de l'harmattan. De source gouvernementale, le <strong>Ghana</strong> pourrait perdre jusqu'à 25% de sa récolte alors qu'Accra s'était fixé pour objectif de remonter cette campagne à 850 000 - 900 000 t après être tombé à 740 000 t en 2014/15.</p><p>Ainsi, les prix sur le marché à terme de New York ont chuté aujourd'hui, à $ 2 810 la tonne, approchant des plus bas depuis 10 mois enregistrés le 28 janvier, à $ 2 738 la tonne. Ceci dit, nombre d'analystes, dont ceux à UBS, estiment que la fève rebondira vers les $ 3 000.</p><p>En <strong>Côte d'Ivoire</strong>, les arrivages au 8 janvier auraient totalisé 1 104 000 t, estiment les exportateurs et ce depuis le début de la campagne le 1er octobre, contre 1 141 000 t sur la même période la campagne dernière. Les arrivages entre le 1er et le 7 février totaliseraient 41 000 t contre 48 000 t en 2015.</p><p>Coté pays importateurs, notons le succès, selon les organisateurs, du <strong>Festival du chocolat à Lisbonne</strong> qui s'est tenu du 4 au 7 février , avec quelque 30 000 visiteurs, 8 exposant et plus de 200 marques de chocolat présentes.</p><p>Côté entreprises, <strong>Itochu</strong>, n°2 des maisons de négoce japonaises derrière Mitsubishi, très implantée en Chine, s'est associée avec le négociant et industriel américain du cacao Transmar. Ils créent une entreprise conjointe basée à Londres, Transmar Group, dont Itochu détient 20%. La sogo shosha servira comme agent de distribution sur l'Asie à Transmar.</p><p>De son côté, le géant américain de la confiserie <strong>Mars </strong>a annoncé ne plus avoir recours aux colorants artificiels dans toute sa gamme de produits alimentaires (voir nos informations).</p><p><span class="important"><strong>CAFÉ</strong></span></p><p>Le café tant Arabica que Robusta terminé la période sous revue plutôt stable, la prime sur le café frais conduisant les opérateurs à puiser plutôt dans les stocks certifiés, c'est-à-dire du café dans les entrepôts certifiés des marchés à terme. Le marché du Robusta est particulièrement calme cette semaine car, côté Arabica, le Brésil fête Carnaval, et côté Robusta, le Vietnam fête la Nouvelle année, en plein festival du Tet. L'Arabica termine à $ 1,1425 la livre et le Robusta à $ 1 384 la tonne.</p><p>Cette demande soutenue pour du café certifié pourrait marquer un retour vers une tendance haussière des prix notamment de l'Arabica, estime Romain Lathiere, gestionnaire de fonds à Diapason Commodities Management à Lausanne. En effet, les volumes des stocks certifiés baissent, passant de 1 727 703 sacs le 31 décembre dans les stocks du ICE à 1 588 777 sacs le 5 février, et les fonds spéculatifs seraient plutôt à l'achat. En outre, il y a des craintes de sécheresse en Colombie et on constate des signes de raffermissement du real, la monnaie brésilienne, ce qui conduirait les producteurs du géant latino-américain à moins se porter à la vente.</p><p>Au <strong>Kenya</strong>, lors des ventes aux enchères qui se sont tenues mardi, le Grade AA s'est vendu dans une fourchette de prix allant de $ 106 à 591 le sac de 50 kg soit en hausse par rapport aux ventes précédentes lorsque la fourchette a été de $ 71 à 507. Le AB a trouvé preneur entre $ 71 et 340 contre $ 64 et 360.</p><p><span class="important"><strong>CAOUTCHOUC</strong></span></p><p>Les cours du caoutchouc reculaient mercredi pour la quatrième séance consécutive en sapprochant dun plus bas de sept ans. La chute de lindex boursier japonais le Nikkei ainsi que la fermeté du yen, au plus haut depuis 15 mois, ont incité les investisseurs à vendre. Le contrat de juillet a clôturé à 147,1 yens ($1,28) le kilo. « <em>Le sentiment du marché est devenu très sombre avec des marchés financiers mondiaux qui semblent entrer en crise et l'économie américaine qui montre des signes de faiblesse</em> » indique Satoru Yoshida, analyste chez Rakuten Securities. En outre, la demande est faible avec les vacances du Nouvel an et la fermeture des marchés de Shanghai et Singapour.</p><p>Côté entreprise, <strong>Goodyear Tire & Rubber</strong> a publié mardi un bénéfice trimestriel meilleur que prévu, porté par la hausse des ventes en volume et une baisse des coûts des matières premières. Le coût des biens vendus par le premier fabricant américain de pneumatiques a baissé de 8%, à $3,07 milliards (2,74 milliards), conséquence, entre autres, d'un prix du pétrole qui a pratiquement fondu de moitié au quatrième trimestre, tandis que celui du caoutchouc a diminué de 4%.</p><p>Les ventes ont augmenté de 7% à 42,1 millions de pneus sur le trimestre clos au 31 décembre, en raison notamment de l'acquisition de Nippon Goodyear au Japon.</p><p>Goodyear a fait état d'une perte nette part du groupe de $380 millions contre un bénéfice net de $2,13 milliards un an auparavant, solde qui incorporait un avantage fiscal de $2,2 milliards. Le chiffre d'affaires est passé de $4,36 milliards à $4,06 milliards, entamé par un dollar fort.</p><p><span class="important"><strong>COTON</strong></span></p><p>Les cours du coton sont tombés cette semaine à un plus bas dun an à 58,25 cents la livre pour le contrat de mars à la suite du dernier rapport sur loffre et la demande de lUSDA. La tendance est plutôt baissière avec une moindre réduction des stocks quanticipée suite à la faible demande. En outre le coton subit la concurrence du polyester. Les prévisions sont plus faibles tant sur la consommation que les importations. Les importations sont à leur plus bas niveau depuis 2004/05 suite aux chutes de la demande en Chine (moins 500 000 balles) et au Pakistan (moins 400 000 balles), ce qui impactent les flux commerciaux des Etats-Unis. Les exportations américaines se sont contractées de 500 000 balles à 9,5 millions de balles. La consommation mondiale de coton est réduite de 1,3 million de balles. Le déficit de la production mondiale demeure significatif, de 8,2 millions de balles, et un déficit plus important est attendu en 2016/17, observe Rabobank. Les stocks sont estimés juste au dessus de 104 millions de balles.</p><p>
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