Oui mais c'est très limité avec des horaires précis, tu ne peux pas sortir quand tu veux, c'est juste pour te laisser la possibilité de faire tes courses ou les trucs importants.
Si tu sors en dehors des horaires, à mon avis tu as intérêt à ce que ce soit un cas de force majeure, car si il y a un contrôle (faible chance mais on ne sait jamais), et que tu n'es pas là, je pense que tu es bon pour voir ton arrêt sauter, et devoir rembourser les indemnités perçues jusque là.
De façon générale (pas seulement dans le cas des maladies), on ne peut pas dire que les patrons des PME maintiendront les conditions salariales des salariés. Quand je lis plus haut que le salaire est souvent proportionnel à l'implication et à la productivité du salarié grâce à l'attachement humain, je pense que ce n'est pas forcément vrai, surtout dans le cas des PME et des start-up. Si je prend ma branche d'activité, la traduction, la boîte facture à un tarif au mot. Or, le traducteur a beau s'impliquer tout ce qu'il veut, innover, avoir des idées super et être vachement bon, il n'y a pas de magie, il pondra au mieux 500 mots de plus que son voisin par jour. Par contre, le tarif au mot est déterminé par l'offre. Si ma boîte propose 16 centimes du mot parce qu'elle veut maintenir le salaire de ses dix salariés, mais que la boîte en face baisse ses tarifs parce qu'elle fait des économies sur les heures majorées, les clients iront voir la boîte en face. Donc, ma boîte sera forcément obligée de réduire nos salaires et d'augmenter notre temps de travail aussi, même si la patronne est gentille et qu'elle nous aime bien tous, et même si en réalité on fait tous 45 h payés 37 h et demi.
Pour info, depuis un certain temps, il n'y a plus d'heures de sorties lors d'un arret maladie mais des heures de présence...
Vous devez être présent au domicile de telle heure à telle heure et non plus l'inverse.
Et c'est comme pour recevoir un colis de la poste ? Tu dois être présent de 8h à 17h, parce que peut-être quelqu'un va passer, possiblement aujourd'hui, sinon demain (sinon quand il passera en fait..) ?
Pensez à consulter la FAQ ou les cours et tutoriels de la section C++.
Un peu de programmation réseau ?
Aucune aide via MP ne sera dispensée. Merci d'utiliser les forums prévus à cet effet.
Oui et non, il faut être présent au domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h (sauf examen médical), effectivement, mais seulement si le médecin vous a autorisé à sortir (ce qu'il n'est pas obligé de faire, cela dépend du pourquoi de l'arrêt).
Si le médecin spécifie que les sorties sont interdites, il faut être chez soit, peu importe l'heure. A l'inverse, il peut aussi prévoir des sorties libres, et vous n'êtes donc même pas contraints d'être présent à ces horaires là.
Alors bon, on est bien d'accord, que là, je suis un peu tatillon, et que sauf cas exceptionnel, le médecin ne vous empêchera pas de sortir complètement de chez vous, et qu'il ne faudra donc être présent seulement de 9 à 11 et de 14 à 16. ^^
@Bousk: c'est ça, sauf qu'avec un colis, tu as une majorité de chance qu'il arrive un jour, peu importe l'heure, alors qu'un contrôle surprise chez toi des assurances-maladies, ça doit pas courir les rues quand mêmes.
Je trouve ton point de vue très intéressant, pondéré et avec une volonté d'objectivité. Je l'ai plussé.
Mais la phrase que j'ai quotée me gêne. Si on te donne de l'argent, c'est quand même "gentil", non ? Pour moi c'est logique de rembourser ceux qui nous l'ont prêté cet argent. Les "révolutions" ne devraient pas avoir de dommages collatéraux, que ce soit la population locale, ou d'autres.
Le changement est mécanique et est soumis aux chefs d'entreprises. Beaucoup voudraient embaucher et développer leur activité. Jusqu'à présent ils n'osaient pas avec les "freins" de notre code du travail trop rigide et parfois flou.
Donc oui on ne peut pas être sûr à 100%, mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien. Il est impossible de forcer par la loi à embaucher, chez le privé. Mais on moins, il faut travailler sur ce qui fait qui les "empêchent" d'embaucher.
Les dialogues avec les PME et autres font ressortir ça. Est-ce qu'ils mentent tous ? Je ne crois pas.
On a 3 millions de chômeurs. Je pense que ces personnes là méritent un boulot, et que ceux qui travaillent déjà devraient savoir faire des concession pour eux. Un travailleur a au moins le SMIC. Un chômeur longue durée a un RSA de 450€. C'est juste ça ?
Au moins 80% des patrons sont humains. Mais on ne les montre pas assez.
Je crois que tout dépend encore une fois de qui est dans la caisse. Moi j'ai juste eu une convocation à la sécu au bout de 6 mois, car je passais en longue maladie. Après j'étais suivi par un médecin (réputé) avec qui je discutais de l'évolution de ma situation et qui a l'issue me renouvelait l'arrêt maladie. J'avais des médicaments aussi (en ALD).
Il ne faut pas oublier les médecins qui font des arrêts par complaisance. Et pendant un temps, oui l'employeur paie l'arrêt maladie, en partie.
Eh bien oui, c'est la faute de ceux qui ont un travail si les autres n'en ont pas et du coup il faudrait qu'ils se sacrifient un peu... (oui je me concentre sur une seule phrase, qu'en plus je me permet d'à peine exagérer).
Moi j'arrête là, il y a un nombre certain de raisons qui expliquent le taux de chômage actuel qui ont milles fois plus d'impact que le fait qu'il soit difficile de licencier un CDI, et que vous occultez sciemment.
Faire un focus là-dessus, en espérant un éventuel résultat, sans tenir compte de tous ce que cela va engendrer à côté, pour moi, c'est limite de l'inconscience.
Donc oui, il y a peut-être des choses à faire à ce niveau là par rapport au CDI, mais c'est loin d'être le plus important, ni le plus urgent. Et surtout si on le fait, il a y pleins d'autres choses à modifier à côté, choses dont ne se préoccupe pas la loi travail, ce qui ne peut qu'engendrer plus de chômage que d'emplois.
Et puis il faut être réaliste 5mn, les patrons ne voudront jamais le plein emploi...
Plein emploi = moins de moyen de pression sur les salariés = pas moyen de faire baisser les salaires = moins compétitif par rapports aux autres pays.
Un taux de chômage conséquent est une aubaine pour les patrons, car les places étant chères, ils peuvent se permettre d'imposer leurs conditions d'embauches, alors que si tu sais que tu peux trouver du boulot facilement, le patrons qui te propose un contrat pas top, tu l'envoi bouler et tu vas voir ailleurs. C'est la base quoi.
Oui les patrons sont des humains, mais désolé, ce qui ressort majoritairement chez l'humain, ce n'est pas son empathie, un patron ne se préoccupe que de la santé de son entreprise (et donc par ricochet de son bien être à lui, il ne fait pas ça par philanthropie), du moment que ça boite fonctionne, si il y a des chômeurs, ce n'est pas son problème, le but final des patrons, ce n'est pas d'employer tous les sans-emplois du pays, c'est de faire de l'argent la plupart du temps.
Je suis d'accord avec toi, mais un patron veut aussi pouvoir développer sa boite, que ça soit pour lui-même ou contre la concurrence. Donc il ne peut pas se permettre de ne pas embaucher quand il veut se développer. Le fonctionnement est double, offre et demande quoi. Dans certains secteurs, c'est le contraire c'est le salarié qui peut carrément faire jouer la concurrence entre les boîtes pour obtenir le meilleur contrat.
Je pense qu'effectivement sur ce sujet de l'assouplissement d'un CDI, ses conséquences positives et négatives, on a fait le tour et chacun a pu donner ses arguments !
Ce fut dans tous les cas très très enrichissant, et bien que j'ai plus défendu le côté patronat/gouvernement dans cette discussion (on se polarise toujours un peu plus dans un débat que ce que l'on pense réellement), grâce à ce débat je pense avoir une vision bien plus complexe, et j'espère plus pertinente de la société.
Si d'autres sujets de discussions tombent dans cette discussion, je replongerai, mais pour ce qui est des réflexions sur le rapport de force salariat/patronat je tire ma révérence
Je suis d'accord avec ça, mais "normalement" si tu veux te développer en augmentant tes effectifs, c'est que tu as une montée de charge / de commandes (qui ne dure pas forcément on est d'accord), tu n'essais pas de te développer en espérant que les commandes arrivent après.
Tous les patrons, ne font pas des choix judicieux pour leur entreprise.
Je finirais sur un dernier exemple perso : (et puis c'est vendredi quoi )
J'en reviens à la société où je travaille. Quand j'y suis entré, on devait être entre 110 et 130 personnes, et on avait une charge de boulot "normale". Le patron a voulu "développer la société", en automatisant la chaine de montage => ca a couté genre pas loin d'un demi-million rien que pour les machines. Sauf que, les commandes n'ont jamais suivi pour rentabiliser tout ça.
Résultat des courses, l'entreprise familiale qui existait depuis un peu plus d'un siècle, a été rachetée par une boite côté en bourse, les effectifs sont passés de 120 personnes à, à peine 80, il nous a fallu 5/6 ans pour revenir à une balance à 0, après plusieurs millions injectés tous les ans par la nouvelle maison mère. Le patron en question, a bien entendu été viré un peu après le rachat, et a été sévir dans une autre entreprise.
Résultat des courses, une société qui a failli fermer plusieurs fois, 40 personnes qui ont perdu leur boulot, et tout ça, car le patron a voulu se "développer".
Voilà, vous en faites ce que vous voulez, je sais que c'est une expérience parmi d'autres, qu'on ne peut pas généraliser à partir de ça, mais gardez à l'esprit qu'un patron qui décide quelque chose, n'a pas forcément raison, et qu'il n'a pas (comme tout le monde) que des bonnes idées.
Oui des patrons sont vraiment en difficulté
d'autres le prétendent mais vont se mettre en difficulté eux-même en se développant pour rien
et d'autres encore se plaignent pour qu'on allège le licenciement, mais n'embaucheront pas, et ne feront que licencier pour augmenter les bénéfices
etc etc
Vous l'avez dit vous-mêmes, tout n'est pas noir ou blanc entre les salariés et les patrons, mais ce n'est déjà pas noir ou blanc chez les patrons (ou les salariés).
Je vous dis juste de vous méfier de ce que vous demandez, vous pourriez être surpris des résultats !
Sur ce !
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Je ne suis pas un spécialiste en Sécurité Sociale, mais l'employeur ne verse plus rien pour un salarié en arrêt maladie. C'est la Sécu qui verse des indemnités journalières, pas l'employeur. Il peut y avoir un complément de l'employeur mais ça dépend des conventions collectives de branche et ça ne s'applique qu'aux grandes entreprises. De plus il faut que l'employé ait au moins un an d'ancienneté. Ca ressemble à un hoax de première ton histoire.
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
En Suisse c'est le cas
Non il y a bien une part payé par l'employeur. Suivant les entreprises, c'est même ton employeur qui peut continuer à te verser ton "salaire" et il se fait ensuite rembourser par l'assurance-maladie.
Après effectivement, les conventions collectives et autres accords peuvent intervenir par dessus.
Du coup MobyKDIK, ça répond aussi à tes interrogations sur les cotisations dans le cas des arrêts maladies.Pour être indemnisé, si votre arrêt de travail est inférieur à 6 mois, il faut :
•avoir travaillé au moins pour 150 heures au cours des 3 mois précédant l’arrêt de travail ;
•ou avoir cotisé 9 754,15 € (1 015 fois le montant du Smic horaire) au cours des six mois précédant l'arrêt.
Votre salaire est garanti partiellement par la loi, ou dans son intégralité si la convention collective ou le régime de prévoyance de votre entreprise le prévoit.
L’indemnité journalière est égale à la moitié du salaire journalier de base, calculé sur les trois derniers mois de salaire brut, divisés par 91,25. Ce calcul est pris en compte dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel, soit 2 623,53 euros au 1er janvier 2015.
Exemple avec un salaire brut mensuel de 2 100 € : l’indemnité journalière atteint 35 €, soit [(3 x 2 100 €)/91,25] x 50 %. Elle ne peut pas excéder 43,13 € brut en 2015, sauf si vous avez trois enfants à charge.
Dans ce cas une revalorisation intervient à partir du trente et unième jour d’arrêt, portant l’indemnisation aux deux tiers du salaire journalier de base, avec un maximum de 57,50 €. Ces versements sont assurés pendant au maximum trois ans.
Le salarié en poste reçoit un complément, prévu par la loi. À la charge de l’employeur, il vise à assurer au salarié 90 % de sa rémunération brute pendant les trente premiers jours, et les deux tiers pendant les trente jours suivants, indemnités journalières comprises. Son versement a lieu à compter du huitième jour d’absence et seulement si vous justifiez d’une année d’ancienneté dans l’entreprise.
Cette durée d’indemnisation augmente de dix jours au-delà de cinq ans d’ancienneté et par tranches de cinq ans. Ainsi, un salarié ayant entre six et dix ans d’ancienneté perçoit 90 % de son salaire brut les quarante premiers jours et les deux tiers les quarante suivants.
Un dernier niveau d’indemnisation, plus favorable encore que celui de la convention collective, est parfois mis en place par l’entreprise dans le cadre d’un régime de prévoyance.
En pratique, dès lors que le salaire est garanti, l’employeur effectue l’avance des indemnités journalières de la Sécurité sociale et se les fait ensuite rembourser par l’assurance-maladie (on parle de subrogation).
Les indemnités journalières de la Sécurité sociale échappent aux cotisations sociales. Elles restent assujetties à la CSG et à la CRDS, au taux global de 6,70 % (CSG 6,20 %, CRDS 0,50 %) au lieu de 8 %. Le complément de salaire, qu’il soit légal ou conventionnel, est assimilé à un élément de la rémunération et supporte les charges sociales.
Enfin, sur le plan fiscal, les indemnités journalières de base sont imposables (sauf affection de longue durée), ainsi que les indemnités complémentaires.
Tiré de ce lien (mais j'ai trouvé les mêmes infos sur d'autres) :
http://www.dossierfamilial.com/emplo...-maladie-57220
Le "télétravail" ? le type même de "serpent de mer" dont je n'en ai jamais vu la queue d'un. Pourtant des annonces de jobs informatiques j'en ai vu.
Les SSII ? oui, on connait, même qu'elles ne durent jamais bien longtemps.
Les porte-avions nucléaires ? Doivent être truffés d'informatique et aussi d'informaticiens. Mais on n'en a pas vu ici. Sont astreints au "secret défonce"
Monsanto ? Ca doit être sacrément informatisé aussi les codes génétiques, mais personne n'ose dire qu'il travaille chez Monsanto.
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
Mon histoire était effectivement en partie fausse, ou plutôt malheureusement trop vague, donc je viens un peu préciser ce qui m'a été narré, car entre temps j'en ai profité pour demander des précisions à l'ami qui m'a reporté cette histoire.
Le patron de PME en question n'a effectivement pas à payer son salire comme si il était encore dans la boite à travailler, Zirak a expliqué mieux que je ne le ferais les règles qui encadrent ce genre de situation.
Je pars du cas dans lequel ce salarié est un fraudeur :
Ce salarié continue d'avoir sa place dans la boîte. Si un jour il veut revenir dans cette boite, il le peut, libre à lui de faire come bon lui semble. Donc ce patron de PME se retrouve dans une situation où il veut embaucher quelqu'un d'autre pour faire le travail que le "malade" ne remplit plus, mais a peur de la faire car si ledit malade revient, lui se retrouve avec 2 salaires à payer : pas gérable à l'échelle de son entreprise.
Et comme je l'avais déjà dit, il est dans une position où il ne peut chercher à mettre en défaut cet employé et doit s'en remettre aux vérifications de la Sécu, donc a trop peur d'aller aux Prud'hommmes, car si on considère que la chasse à la fraude en France n'est pas toujours bien faite, il peut avoir à payer une amende qui coucherait sa boîte alors que son salarié aie vraiment fraudé.
Si ce salarié est vraiment malade longue durée, je me pose quand même la question du fait qu'il puisse garder sa place dans la boîte. Là j'avoue mon manque total de connaissance, mais n'y a-t-il pas une durée max pendant laquelle un salarié malade longue durée peut conserver sa place dans une entreprise ?
Ce genre de bourde est très courante ! J'ai eu l'exemple d'un ami qui était dans une boîte de communication. Pareil ils ont "modernisé" à coup de millions, la boîte ne communiquait plus et, une fois remis en état, le nombre de client avait chuté au contraire. Mon ami s'est donc retrouvé dans la charrette directionHelgen(je joue trop à Skyrim, moi) l'ASSEDIC.
Parce que faut pas croire qu'un patron c'est un super mec ! Le nombre qui se font refiler n'importe quoi par des commerciaux embobineurs ! Juste un exemple : la papeterie de bureau, c'est tout bête ! Eh bien non, faut qu'ils achètent à une boîte ("Papeterie Gaspard") parce que le commercial d'icelle est venu roucouler dans son bureau. Donc les ramettes de papiers et autres coûtent le double de ce qu'ils auraient payé, à Carrouf, en faisant ses courses avec bobonne.
"Toute l'histoire de l'informatique n'a été que l'histoire des systèmes d'exploitations" (Le Manifeste du PC)
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