Discussion :

[mactwist69]

En plus j'ai un diplôme bac+4 en management informatique (en anglais, s'il vous plait).

Donc je ne désespère pas. J'ai d'ailleurs passé un entretien il y a quelque temps, j'attends un retour.
Un poste pour être Mister Informaticien (conseil, gestion de projet), en soutient à madame Métier qui patauge avec le SI et les prestataires.

Sur 10 candidats, j'étais le seul "pur informatique", j'imagine qu'il y a avait des jeunes ingénieurs, qui ont la carte de visite qui va bien...
Et j'ai bien vu à l'entretien qu'ils se demandaient ce que je foutais dans une SSII si je voulais faire autre chose que du dev...

J'ai donc expliquer que c'était pour monté en compétence...
Quand j'ai glisser un : "je ne fais pas de code le week-end", ça à bien fais sourire... Comme quoi, j'avais bien cette image sur le papier.

Donc je pense ne m'en être pas trop mal sortie non plus. J'attends la réponse bientôt, pour voir si je suis sur la short-liste !!!!

[rattlehead]

ou un truc basique. tu demandes trop :-)

[Glutinus]

J'irai même plus loin, je lance un pavé dans la mare, je te parie que tu ne resteras pas 15 ans dans ta première SSII. On ne reste jamais longtemps dans sa première SSII. Pour ma part j'y ai passé 6 ans et au bout de ce terme, j'étais content d'aller voir ailleurs. Parce que dans ta première boîte, ton patron/manager/CP/PM/etc... te feras toujours comprendre qu'ils t'ont donné ta première chance et que pour ça, tu leurs dois une reconnaissance éternelle. Quand tu change de boîte, tu es embauché sur un nouveau profil (avec plus d'expérience), donc une relation totalement différente.

Encore aujourd'hui, il y a des gens qui sont toujours dans ma première SSII, ils doivent frôler les 10 ans. Je trouve ça dommage.

Ben sinon, je sais plus ce que j'ai répondu dans ce topic, mais grosso modo :

1. Oui, à Paris tu peux toujours rester développeur, très longtemps.

2. Oui, tu peux rester développeur si tu es sur un marché de niche.

3. Oui, tu peux rester développeur, mais si tu es malin, tu renommes ton poste en "expert" (même si tu n'es pas réellement expert, là encore les définitions divergent)

4. Il y a beaucoup de chef de projets qui sont en réalités des sortes de lead developers. Chaque notion de développeur / chef de projet / expert / architecte varie énormément d'une boîte à l'autre. Dans mon ancienne équipe, c'est simple : les consultants sont développeurs, les internes sont CP, même si grosso modo tout le monde fait un peu la même chose.

5. Il y a des milliers d'informaticien en france, donc autant de carrière différente, le tout est une combinaison de savoir-faire, savoir-être, localisation, adhérence avec tes partenaires, etc. et donc tu pourras trouver des CP à 22 ans et des développeurs à 40 ans, qui sont au bon endroit au bon moment avec le bon interlocuteur et qui savent se vendre.

[djiba.leger]

Bonjour,
je ne suis pas de ceux qui pensent qu'on ne peut pas être développeur toute sa vie.

Le créateur de Java, James Gosling (https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Gosling), est toujours développeur et chercheur dans une grande société Liquid Robotics.

Pour créer des applications innovantes et intégrer d'autres technologies distinctes, il faut avoir de l'expérience et du savoir faire et pour cela, il faut passer des années dans ce métier.

Pour ma part, je serais développeur toute ma vie pour deux raisons :
1 - L'amour que j'ai pour ce métier
2 - Je ne veux plus dépendre de qui que se soit pour créer ou améliorer une technologies.

Best Regards !

[Balla Moussa]

C'est être développeur est bon chose, mais on développe pour évoluer , pour mettre en valeur nos application et pour ce faite il faut forcement fait recours à la clientèle d'où la nécessité de la vie d'entreprise.

[zecreator]

Tout est dans les envies et les attentes du métier de développeur. SI l'on ne voit que les aspects financiers et la reconnaissance, on va passer sa carrière à courir après un idéal qui n'existe pas et perdre de vue son vrai métier. Je me suis senti développeur depuis l'âge de 14 ans, pour moi c'est dans l'âme. Je refuse de faire autre chose que coder car c'est ce que j'aime. On m'a proposer de prendre en charge des projets en temps que Lead Développeur ou Chef de projet. Mais non merci. Passer mon temps en réunion, à faire des plannings ou à argumenter mes propals aux clients, pour moi c'est une petite mort.

Aujourd'hui, à 41 ans, j'ai obtenu une liberté de travail et un bon salaire. Je code dans différentes technos (Flash, PHP, Java...) selon le besoin au sein d'une équipe super. Bref, je suis épanoui et ravi d'arriver au bureau le matin (il y a même des jours où j'y vais en courant). Je ne serai peut-être pas reconnu, par mon travail ou mes compétences, mais ce n'est pas grave. L'essentiel est que j'ai atteint mes objectifs de "carrière" : faire un métier qui me plait, bosser sur des projets dans lesquels je m'éclate, être heureux d'aller au bureau le matin et retrouver ma petite famille en rentrant.

Zecreator

[phildur]

Bonjour,
Je me souviens de mon entretien d'embauche dans une filiale d'ITT où j'allais rentrer en 1973 pour développer des programmes dans la téléphonie numérique, pour ceux qui ont connu le simulateur de central Metaconta E11.
Mon futur boss, m'a embauché à ma sortie d'école (Bac +5) et m'a dit : pour nous tu ne connais rien. Depuis ce jour, je suis passé en mode apprentissage et j'y suis resté jusqu'à la fin.
Quand mon directeur n'a pas voulu me laisser évoluer vers le PCM et le projet Européen d'ITT, il voulait me garder, je suis allé voir ailleurs et avec la SESA, je me suis mis à X25 et suis parti en Allemagne.
Quand j'ai constaté que ça n'évoluait pas, j'ai changé et je suis allé développer des firmware de terminaux chez Logabax GmbH puis chez Logabax Fr.
J'ai préféré changer de domaine et me suis retrouvé à développer du côté des serveurs à tolérance de panne et des applications monétiques temps réel..
...
J'ai terminé dans une banque par l'architecture système et réseau avec une responsabilité de production du côté de l'intra et de l'extranet.
On n'est jamais contraint à une carrière administrative, c'est vrai qu'à certains moments j'étais plus planificateur et organisateur que développeur.
Mais si on ne peut évidemment pas rester développeur de base, je dirais que OUI, une carrière technique est possible et même passionnante.

Finalement quand en fin de carrière, on continue de venir vous voir pour gérer les situations techniques de crise, c'est que quelque part, malgré votre age vous êtes encore à flot au niveau technique.
Pour rester à flot, le secret est bien de rester en mode curiosité et apprentissage.
Rien n'est acquis, tout change
PhilDur