Discussion :

[Auteur]

J'espère que tu en as profité pour dormir dans le frigo afin d'observer, je cite, "une zone de brume stationnaire quelque part dans le frigo" ...

il a dormi la lumière allumée ?


Sinon, c'est beau la taverne : on part d'une question simple "Comment régler son frigo ?" et on arrive à se demander si personne est masculin ou féminin, ou à se poser des questions sur l'origine du verlan
Et après 40 messages, cette question existentielle posée au départ n'a trouvé de réponse. Peut-être que le 42ème message contiendra la solution ? Qui sait ?

[giragu03]

Sinon, c'est beau la taverne : on part d'une question simple "Comment régler son frigo ?" et on arrive à se demander si personne est masculin ou féminin, ou à se poser des questions sur l'origine du verlan
Et après 40 messages, cette question existentielle posée au départ n'a trouvé de réponse. Peut-être que le 42ème message contiendra la solution ? Qui sait ?

C'est le concept même de la taverne, la question posée est la seule à laquelle aucune réponse n'est donnée Et on arrive à des conclusions comme toujours c'est jamais ou que du verlan appliqué à du verlan (donc du méta-verlan) ne revient pas à prendre le mot d'origine...

Je me dis heureusement qu'on ne doit pas mettre des messages de la taverne dans le bêtisier parce qu'il est probable que ma réflexion « Pour faire simple, soit tu associes « ne » et « personne » et donc « jamais » veut dire « toujours », soit tu associes « ne » et « jamais » et « personne » veut dire « quelqu'un » » s'y serait retrouvée (si je la voyais hors contexte, je m'inquièterais de la santé mentale du mec qui l'a écrite...)

Pour répondre à tes deux questions, je dirais « Non » et « En lisant ce message, tout le monde »

[Jipété]

[...] (si je la voyais hors contexte, je m'inquiéterais de la santé mentale du mec qui l'a écrite...)

Mais non !

Dernière phrase de la nouvelle « Le protecteur » de Maupassant : « [...] ne recommandez jamais personne. » qui dit bien ce que ça veut dire : ne recommandez jamais quelqu'un.

[Auteur]

Je me dis heureusement qu'on ne doit pas mettre des messages de la taverne dans le bêtisier parce qu'il est probable que ma réflexion « Pour faire simple, soit tu associes « ne » et « personne » et donc « jamais » veut dire « toujours », soit tu associes « ne » et « jamais » et « personne » veut dire « quelqu'un » » s'y serait retrouvée (si je la voyais hors contexte, je m'inquièterais de la santé mentale du mec qui l'a écrite...)

euh... oui, certes...

je vais prendre de l'aspirine

[giragu03]

Mais non !

Sortie de la discussion et du contexte, je me demanderais si la personne qui l'a écrite était saine d'esprit... Même si la remarque me semble juste.

Dernière phrase de la nouvelle « Le protecteur » de Maupassant : « [...] ne recommandez jamais personne. » qui dit bien ce que ça veut dire : ne recommandez jamais quelqu'un.

Ou « ne recommandez toujours personne » (en prenant le sens de « toujours » qui va bien).

Pour revenir sur le billet de Dominique Régnier cité par Foetus, ça m'a bien fait rire : proposer de remplacer « je kiffe grave » par « j'adore beaucoup », sachant que « j'adore » veut dire « j'aime beaucoup »... J'apprécie moyennement « kiffer », mais dans ce cas pourquoi ne pas le remplacer simplement par « j'adore » ?

Une remarque aussi sur « praticité » : certes il est présent dans le Larousse qui est un dictionnaire usuel et la référence pour la plupart des gens, mais il n'est pas dans le dictionnaire de l'Académie française (ni la huitième édition, ni la neuvième en cours de rédaction qui en est à « Réglage »).

[foetus]

J'apprécie moyennement « kiffer », mais dans ce cas pourquoi ne pas le remplacer simplement par « j'adore » ?

C'est de l'argot de banlieue dérivé d'un mot étranger : Kiffer vient de l’arabe كيف, kyf (« haschisch »).
Je l'ai appris dans un reportage type "Capital" dans lequel un vrai gendarme qui faisait le tour des lycées pour la prévention des drogues douces le disait.

C'est comme "jaille" (ou "s'enjailler"): un néologisme créé par le langage branché ivoirien

Ou encore "Nike Oumouk"

[giragu03]

C'est de l'argot de banlieue dérivé d'un mot étranger : Kiffer vient de l’arabe كيف, kyf (« haschisch »).
Je l'ai appris dans un reportage type "Capital" dans lequel un vrai gendarme qui faisait le tour des lycées pour la prévention des drogues douces le disait.

Je le savais, mais pour moi ça reste quand même une évolution de la langue (pas forcément terrible de part l'étymologie j'en suis conscient, mais bon). De plus, ce qui me posait le plus problème n'était pas tant la critique de kiffer que la suggestion de remplacement, « adorer beaucoup ». En français, on dit « adorer » parce que dire « adorer beaucoup » c'est lourd et un petit peu redondant quand même. En fait, c'est proposer de remplacer quelque chose de contestable par quelque chose de lourd que je critique : quand on veut donner des leçons aux gens, il faut quand même être un minimum irréprochable...

C'est comme "jaille" (ou "s'enjailler"): un néologisme créé par le langage branché ivoirien

Ou encore "Nike Oumouk"

Alors là, je ne suis pas assez jeune ou assez branché ou assez ivoirien (le ou n'est pas nécessairement exclusif) pour comprendre ces expressions

[Escapetiger]

Sinon, c'est beau la taverne : on part d'une question simple "Comment régler son frigo ?" et on arrive à se demander si personne est masculin ou féminin, ou à se poser des questions sur l'origine du verlan
Et après 40 messages, cette question existentielle posée au départ n'a trouvé de réponse. Peut-être que le 42ème message contiendra la solution ? Qui sait ?

C'est que la question a beau être simple, les normes (NF, Afnor, CE, ISO, etc ...) compliquent la réponse et sont loin d'être triviales (cf. ci-dessous), un peu comme dans l'IT quoi ! Et trouver une norme en accès libre sur internet quasi impossible. Toutefois ...

http://europa.eu/legislation_summari...tm#AMENDINGACT
Appareils de réfrigération à usage ménager: rendement énergétique

http://eur-lex.europa.eu/legal-conte...LEX:31996L0057
"31996L0057

Directive 96/57/CE du Parlement européen et du Conseil du 3 septembre 1996 concernant les exigences en matière de rendement énergétique des réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés électriques à usage ménager

Journal officiel n° L 236 du 18/09/1996 p. 0036 - 0043"
....

ANNEXE I

MÉTHODE DE CALCUL DE LA CONSOMMATION D'ÉLECTRICITÉ MAXIMALE ADMISE POUR UN APPAREIL DE RÉFRIGÉRATION ET PROCÉDURE DE VÉRIFICATION DE LA CONFORMITÉ

La consommation d'électricité d'un appareil de réfrigération (qui peut exprimée en kWh par 24 heures) dépend de la catégorie d'appareils à laquelle il appartient [par exemple réfrigérateur une étoile (*), congélateur coffre, etc.], de son volume et du rendement énergétique de sa construction (épaisseur de l'isolation, rendement du compresseur, etc.) et de la différence entre la température autour de l'appareil et celle à l'intérieur. La fixation des normes de rendement énergétique doit donc prévoir des tolérances pour les facteurs endogènes principaux qui influencent la consommation énergétique (c'est-à-dire la catégorie et le volume de l'appareil). C'est pourquoi les consommations d'électricité maximales admises pour un appareil de réfrigération sont définies par une équation linéaire qui est fonction du volume de l'appareil, avec définition d'une équation différente pour chaque catégorie d'appareils.

Pour calculer la consommation d'électricité maximale admise d'un appareil donné, il faut donc commencer par classer cet appareil dans l'une des catégories de la liste suivante:

>TABLE>

Étant donné que les appareils de réfrigération contiennent différents compartiments maintenus à des températures différentes (qui influenceront nettement la consommation d'électricité), la consommation maximale admise d'électricité est en réalité définie en fonction du volume ajusté, qui est une somme pondérée des volumes des différents compartiments.

Ainsi, aux fins de la présente directive, le volume ajusté (Vadj) de l'appareil est calculé selon la formule:

Vadj = Ó Vc × Wc × Fc × CcWc = >NUM>(25 - Tc) / >DEN>20

Tc étant la température nominale de chaque compartiment (en °C)

Vc étant le volume utile d'un type donné de compartiment dans l'appareil et Fc étant un facteur valant 1,2 pour les compartiments à froid ventilé et 1 pour les autres compartiments

Cc = 1 pour les appareils de réfrigération appartenant aux classes climatiques normales (N) et subnormales (SN)

Cc = Xc pour les appareils de réfrigération appartenant à la classe climatique subtropicale (ST)

Cc = Yc pour les appareils de réfrigération appartenant à la classe climatique tropicale (T)

Les coefficients de pondération Xc et Yc pour les différents types de compartiment sont les suivants:

>TABLE>

Le volume ajusté et les volumes utiles sont exprimés en litres.

La consommation maximale admise d'électricité (Emax, exprimée en kWh par 24 heures et calculée jusu'à la deuxième décimale), pour un appareil de volume ajusté Vadj, est calculée selon les équations suivantes pour chaque catégorie d'appareils:

>TABLE>

Pour les réfrigérateurs/congélateurs comportant plus de deux portes, ou autres appareils non décrits ci-dessus, la consommation maximale admise d'électricité (Emax) est déterminée par la température et le nombre d'étoiles du compartiment dont la température est la plus basse comme suit:

>TABLE>

Procédures d'essais destinées à vérifier la conformité de l'appareil aux exigences de consommation électrique de la présente directive

Si la consommation d'électricité d'un appareil de réfrigération soumis à la vérification est inférieure ou égale à la valeur Emax (consommation maximale d'électricité admise pour sa catégorie définie ci-dessus) majorée de 15 %, cet appareil est certifié conforme aux exigences de consommation électrique de la présente directive. Si la consommation est supérieure à la valeur Emax majorée de 15 %, il faut mesurer la consommation de trois autres appareils. Si la moyenne arithmétique des consommations électriques de ces trois appareils est inférieure ou égale à la valeur Emax majorée de 10 %, l'appareil est certifié conforme auxdites exigences. Si la moyenne arithmétique dépasse la valeur Emax majorée de 10 %, l'appareil est jugé non conforme à ces exigences.

Définitions

Les termes utilisés dans la présente annexe correspondent aux définitions de la norme européenne EN 153 édictée en juillet 1995 par le Comité européen de normalisation.

[troumad]

Personne n'a parlé de l'optimisation du frigo en fonction des saisons !

En effet, vous savez tous que derrière le frigo, ça chauffe. Comme en physique, rien ne se crée, rien ne se perd, on peut facilement voir de combien ça chauffe :
la quantité d'énergie pompée dans le frigo pour refroidir + la consommation du frigo en électricité (P=UI).
L'hiver, il est une bonne idée de chauffer la maison. Par contre, l'été c'est une mauvaise idée. Donc, il faut placer en dehors de sa maison l'arrière du frigo pour ne pas chauffer sa maison. Si on arrive vraiment à bricoler l'arrière de son frigo pour le mettre dehors l'été, en ouvrant la porte du frigo on refroidit la maison. Sinon, ce refroidissement n'est que passagé car après le frigo va tourner pour se refroidir. Cette chameur pompée sera alors redonnée par le radiateur avec en surplus la puissane électrique utilisée pas le frigo pour se refroidir.
De plus, comme le rendement est proportionnel à la différence de température entre l'intérieur du frigo et le radiateur, si on met le radiateur au chaud dehors l'été, le frigo aura un bien bien rendement. On finira pas dire qu'on peut s'en servir comme climatisation...

[AdmChiMay]

De toutes façons, on s'en fout du rendement.
Ce qui compte, c'est la facture. Et là, il faut sortir le fameux cosinus φ.
Et là encore, à ce même endroit, les inspecteurs de l'EDF n'aiment pas les spécialistes des condensateurs.

[Edit] @troumad : par cette chameur pompée, veux-tu dire que ce n'est plus la marmotte, mais le chameau qui emballe ?
Ok, je vais dormir… [/Edit]

[troumad]

cosinus φ ? Tu crois qu'EDF vérifie ça chez le particulier ? Oublie la puissance réactive, elle ne t'apporte rien. Elle ne sert qu'à faire chauffer les fils électriques entre chez toi et la centrale électrique. C'est pour les pattes des oiseaux l'hiver.

[AdmChiMay]

Et bien oui c'est arrivé ! Et plusieurs fois, selon mes oreilles.
Disons que quand la facture baisse trop par rapport à l'énergie qui est effectivement envoyée, certains chez EDF cherchent ce qui fuit ou ce qui fausse la mesure du compteur. Dans les cas rapportés, il n'y avait pas que le frigo de dévoyé (comme quoi, faut pas en faire trop).

[troumad]

De toutes façons, le cos φ, on ne l'utilise pas (pas de puissance active chez le consommateur/client : ça ne chauffe pas, ça ne fournit rien). Si on a un mauvais cos φ, c'est juste qu'on a des condos ou des selfs qui ont des problèmes. Il ne fait pas baisser la consommation de puissance. Il fait juste que la puissance achetée s'éloigne de P=UI (en VA : Volt Ampère) car elle est P=UI cos φ (en W).
Il fait juste qu'EDF (ErDF, RTE) consomme plus que prévu car il fournit une intensité plus importante que celle qui est acheté et qui n'est pas en phase avec la tension.

Pour info, il faut avoir φ=0 ce qui donne cos φ=1, plus cos φ est mauvais, plus il se rapproche de 0. On peut juste en rajoutant des selfs ou des condos faire que φ se rapproche de 0 sans augmenter la consommation en W (à la résistance parasite près de ces éléments) pour éviter de faire perdre de la puissance inutile dans les fils à haute tension. Cet ajustement ne ferra perdre aucune puissance aux équipements branchés, ne ferra pas payer plus et ferra économiser de l'énergie lors de l'acheminement du courant entre le producteur et l'utilisateur. C'est pour ça qu'EDF (ou autre) vérifie les cos φ chez les consommateurs qui ont des équipements qui génèrent ce φ, surtout des moteurs ou transformateurs à mon avis.