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Procès Android : « le Copyright sur les API va étouffer l’innovation »

  1. #41
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    J'ai l'impression que les commentaires précédents n'ont pas assez insisté sur l'importance du fair use (en tout cas, je n'en avais pas saisi l'importance dans cette discussion).

    De ce que j'ai compris de l'histoire, la court d'appel a dit que le code était sujet au copyright, mais pas que le fait de l'utiliser l'API Java dans Android était interdit.
    C'est similaire a un livre, la table des matières avec les chapitres est bien protégée par un copyright, comme le reste du livre, mais la diffuser sur un site ou on vend le livre pour expliciter de quoi ça parle n'est pas illégal. C'est couvert par ce qu'ils appellent le "fair use".
    Ici ce qui est dit par la court d'appel c'est que l'API, comme le reste du code est bien protégée par le droit du copyright, contrairement à ce qu'a dit le premier juge.

    La court d'appel n'a pas condamné Google, elle n'a pas non plus dit que Google n'avait pas le droit d'utiliser les API, elle a dit que les API étaient soumises au copyright, et que le premier jugement disant le contraire était donc bidon. Et elle a demandé à ce qu'un nouveau procès se tienne dans un tribunal "de rang inférieur" (pas la court d'appel quoi, je sais pas comment le dire ), dans le but de juger si l'usage qui en a été fait est effectivement du "fair-use".

    "Petitioner argues that its copying of respondent’s code promoted innovation by enabling programmers to switch more easily to another platform. But it is the function of the fair-use doctrine... to identify circumstances in which the unauthorized use of copyrighted material will promote rather than disserve the purposes of the copyright laws," the government told the justices.
    Donc en gros, la position de l'administration Obama c'est : on va voir au cas par cas, à la tête du client. Parce que bon, le fair-use, vous vous doutez bien qu'il est défini clairement nulle part...

  2. #42
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    Rappelons quand même que le principe des brevets est de protéger les créations des personnes physiques ou morales, contre les appétits de vol de propriété intellectuelles de firmes mieux armées financièrement.
    En l'occurrence, SUN a réussit a conserver des gens talentueux et a dépensé des centaines de millions pour les laisser créer la plateforme Java et lui donner le succès que l'on sait. Que l'on aime ou déteste Java n'a rien à voir la dedans.
    Si SUN n'avait pas attaqué Microsoft pour violation de licence, il n'est pas interdit de penser que ce dernier aurait réussi à cannibaliser puis détruire la plateforme à son avantage. Certes au final Java sert peu sur Windows mais cela vient surtout de ce que c++ est resté majoritaire sur cette plateforme: ni .Net ni Java n'ont en fait réussit à s'y imposer.

    Les 37 api pour lesquels Oracle attaque Google pour viol de copyrigth sont les api de base. En terme littéraire, cela s'appelle un plagiat:
    Je ne peux pas imaginer qu'Android ait eu le même succès avec Go, Haskell, D: c'est le fait qu'on y programme en Java qui a attiré des milliers de développeurs quasiment du jour au lendemain. Et lui a assuré son succès. Plus que les qualités indéniables de la plateforme surtout comparé à J2ME qui était conçu pour des appareils moins puissants.
    Google aurait pu utiliser C ou C++ mais n'aurait pas eu la portabilité et le SecurityManager. En plus, ils ne sont pas partie de zéro, ils ont simplement volé copié la plateforme Harmony qui clonait 99% du JDK 5.0. Plateforme qui en outre avait été massivement soutenue par IBM, qui s'est retiré du projet en faveur d'open jdk.
    Ce sont eux aussi les cocus de l'histoire. Donc qui vole qui ?

    Qu'Andy Rubin, l'ingénieur chef d'Android, déclare en 2010:

    "A la demande de Larry et Sergei, nous avons étudié quelles étaient les alternatives techniques existant pour Java pour Android et Chrome. Nous en avons testé beaucoup, et nous pensons qu'aucune ne valait le coup. Nous en avions conclus que nous devions négocier une licence pour Java sous les termes dont nous avions besoin."

    montre que Google était parfaitement au courant de l'illégalité de sa position.

    Certes vous me direz que de ce fait les clones open-sources de solutions propriétaires (Samba, RealOs, etc) se retrouvent dans l'insécurité juridique, mais c'est faux en pratique puisque
    1/ leurs éditeurs ne sont pas solvables et ne sont pas sur des marchés stratégiques
    2/ Samba permet l'interfaçage avec ses clones propriétaires, il ne les remplace pas
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  3. #43
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    Citation Envoyé par Alain Souloumiac Voir le message
    Comme les petits sont plus nombreux, la créativité d'un Etat qui pratique ce droit devient considérablement plus élevé.
    Oui, ou non.

    Dans le domaine de la musique, de la création littéraire, je suis d’accord avec toi.
    Dans le domaine de l'informatique, de la technique et de la science en général, plus personne n'invente tout depuis rien.
    On s'appuie tous sur des inventions passées existantes pour ajouter une brique par dessus.

    Si on applique un droit d'auteur strict la dessus, ca a au contraire pour effet de verrouiller l'innovation en la rendant très instable juridiquement(toutes les créations entrainant le paiement aux personnes ayant fournie le travail sur lequel on s'est appuyé).

    Ca devient alors plus intéressant de se concentrer sur la création de service plus que sur l'innovation.

    Pour moi, l'interface ou le contrat ne peut pas être verrouillable dans un monde qui veut de l'innovation.
    Imaginez par exemple que je créé une api comme suis :
    Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    API COMPTAGE
    ->Addition(a, b)
    ->Multiplication (a,b)
    ->Division (a,b)
    J'ai bien défini une interface.

    Maintenant, j'écris mes méthode dedans et je publie mon code. sauf que ce code est bien naze.
    Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    Multiplication(a,b){
    if (b<0){
    b = -b;
    inverse = true;
    }
    sum = 0;
    for(i=0;i=b;i++){
    sum = sum + a;
    }
    if (inverse == true){
    sum = -sum;
    }
    }
    Ca fonctionnera très bien, mais ca sera bien pourri je pense.
    Si maintenant quelqu'un vient avec un meilleur algo que le mien, et qu'il publie une API de comptage compatible avec la mienne... dois-je être en mesure de l'attaquer ? Son code est différent, seul les déclarations sont les mêmes...

    Une chose est sure pour moi, dans tous les cas, il ne faut pas laisser plus de 2 années d'avance dans le domaine des logiciels sur de tels choses... Autrement on créé un monopole, comme celui d'amazon sur S3.

  4. #44
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    Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
    Oui, ou non.


    On s'appuie tous sur des inventions passées existantes pour ajouter une brique par dessus.

    Si on applique un droit d'auteur strict la dessus, ca a au contraire pour effet de verrouiller l'innovation en la rendant très instable juridiquement(toutes les créations entrainant le paiement aux personnes ayant fournie le travail sur lequel on s'est appuyé).

    Ca devient alors plus intéressant de se concentrer sur la création de service plus que sur l'innovation.
    Ces réserves sont pertinentes.

    Le brevet est en fait un ersatz (volontairement appauvri, voir dénaturé) du droit d'auteur. A la différence du droit d'auteur, il est concédé par les souverains dans chaque Etat au déposant du brevet.

    Il s'applique mal au logiciel. Mais les offices de brevet n'ont rien contre le fait de les recevoir; avec notamment les redevances attachées. Amazon que tu cites justement a fondé une part de son empire sur un brevet relatif à la commande en un clic. Bien que contesté, ce brevet a produit ses effets. On est fondé à se demander si le droit d'auteur aurait pu protéger une telle "invention". Le droit de l'auteur d'une création repose sur une consistance que le brevet n'a pas toujours (Moreno: La carte de crédit qui ne fonctionne plus après 3 erreurs).

    La référence depuis 21 ans au moins pour les logiciels est le droit d'auteur (article 10 des APDIC du traité de l'OMC. On ne veut pas l'admettre parce que le droit est lent à s'installer dans les esprits. On parle d'ailleurs toujours de copyright alors que, comme le brevet, le copyright est un droit beaucoup plus ancien que le droit d'auteur; il ne s'appuie pas sur les droits de l'homme mais sur des privilèges octroyés par le monarque.

    Il n'empêche que c'est le droit d'auteur qui, aujourd'hui, régit les logiciels.

    Oui, sans doute, si l'on exagère ce droit, on aboutira à la conclusion qu'on n'est pas autorisé à photographier la Tour Eiffel (Surtout les éclairages de nuit - voir le livre d'Edelbaum, Le sacre du droit d'auteur). Mais le droit doit s'appliquer raisonnablement (Cf. la théorie de l'abus de droit).

    Le droit d'auteur pour les logiciels est en train de se définir. Il faudra sans doute encore pas mal de temps, et quelques efforts de formation, avant que sa forme se dessine précisément.

    D'ores et déjà, les juges ne l'appliquent pas n'importe comment. Plusieurs limites se développent en particulier, les notions d'oeuvre, de création, de savoir-faire, d'originalité, de faire use, de position dominante... permettent, sans diminuer sa force, d'éviter que ce droit ne prenne un caractère ubuesque...

  5. #45
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    Ne pas oublier que le SGBD relationnel Oracle n’est jamais qu’un plagiat du prototype System R d’IBM. Comme l’a écrit Serge Miranda (père du SGBDR Codd and Date CAMPUS), Oracle est un fils illégitime de System R (cf. son ouvrage Comprendre et concevoir les bases de données relationnelles, chez éditests, pages 108 et 110), alors que les fils légitimes sont DB2 et SQL/DS. Seule la liste des codes-retour échappa au pillage (cf. The 1995 SQL Reunion: People, Projects, and Politics).
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
    (b) Certes, E=mc², mais si on discute un peu, on peut l’avoir pour beaucoup moins cher... (G. Lacroix, « Les Euphorismes de Grégoire »)
    => La relativité n'existerait donc que relativement aux relativistes (Jean Eisenstaedt, « Einstein et la relativité générale »)

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  6. #46
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    Si Oracle est le fils illégitime du parent de DB2, encore faut-il le prouver. OpenJDK et l'implémentation d'Android sont open source, Oracle et DB2 ne le sont pas.
    N'hésitez pas à consulter la FAQ Java, lire les cours et tutoriels Java, et à poser vos questions sur les forums d'entraide Java

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  7. #47
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    Par défaut Un peu d'Histoire...
    Bonsoir,



    En 1969 et 1970, Ted Codd, chercheur chez IBM publie deux articles révolutionnaires, où ils jette les bases de ce qu’on appellera par la suite les systèmes relationnels : Derivability, Redundancy and Consistency of Relations Stored in Large Data Banks] et A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks. Suivront dans la foulée quelques articles enrichissant la théorie relationnelle, notamment en ce qui concerne l’algèbre relationnelle et le calcul relationnel de tuples (basé sur la logique du 1er ordre).


    En 1974 a lieu le grand débat au cours duquel Codd mit KO debout, en un round, le lauréat 1973 de la Turing Award, à savoir Charles Bachman, père du modèle des bases en réseau des années soixante (concurrent à l’époque des base de données hiérarchiques, représentées par IMS, SGBD phare d’IBM). Une querelle des anciens et des modernes en quelque sorte, à l’avantage des modernes.


    La même année, s’appuyant sur les travaux de Codd, Donald Chamberlin et Raymond Boyce (eux aussi du centre de recherche d’IBM) inventent SEQUEL et le célèbre triplet, aujourd’hui quadragénaire, <SELECT, FROM, WHERE>, successeur de leur 1er langage, SQUARE, jugé trop hermétique et manquant pour le moins d’ergonomie. La 1re mouture de SEQUEL est décrite dans l’article SEQUEL: A structured English query language, syntaxe incluse.


    1976 est une grande année pour SQL : Chamberlin et son équipe (soit huit chercheurs d’IBM, manque à l’appel Boyce, mort d’une rupture d’anévrisme) présentent SEQUEL (mais dont le nom sera raccourci en SQL pour des raisons de copyright). En même temps, Chamberlin et ses chercheurs au complet (l’effectif est monté à 14 personnes, car en plus de SEQUEL, il y a le moteur), présentent SYSTEM R. Références :

    SEQUEL 2: A Unified Approach to Data Definition, Manipulation, and Control

    System R: Relational Approach to Database Management.


    A partir de cette époque, System R est installé chez quelques clients « bêta-testeurs », mais les commerciaux d’IBM ne sont pas près de s’emballer pour faire la promotion de ce SGBD relationnel concocté par les chercheurs confinés à San José, le SGBD phare, celui qui fait engranger les dollars est bien IMS.

    Et n’oublions pas qu’à l’époque, les entreprises utilisent essentiellement les SGBD sur les mainframes (aka ordinosaures) de chez IBM, BULL, Burroughs, UNIVAC, etc. Il y a donc un vide à combler sur les autres plates-formes.


    En 1977, en compagnie de Bob Miner, président de la petite société de trois personnes qu’ils avaient fondée, Software Development Laboratories (SDL), après avoir lu les travaux sur System R, Oates et Ellison flairèrent le bon coup et décidèrent que leur prochain projet serait le développement d’un SGBD reprenant littéralement System R (donc SQL), puisque, au-delà des principes fondamentaux, le dossier de conception en avait tout bonnement été publié par IBM (notamment la BNF de SQL (DDL, DML), les vues, le moteur, la métabase, et tout le toutim révolutionnaire) : ce fut Oracle, dont le langage était évidemment SQL (inutile de réinventer la poudre, allons-y pour pomper allègrement...) Ed Oates et Bruce Scott (1er embauché par le trio de choc) se mirent à la tâche en 1978, et en novembre 1979 les trois mousquetaires, qui (comme dans le roman d’Alexandre Dumas) étaient donc quatre, et néanmoins ouvriers de la dernière heure, furent en mesure de vendre un 1er exemplaire d’Oracle à la division des technologies avancées de la base aérienne Wright-Patterson (Advanced Technology Division of Wright-Patterson Air Force Base).


    Ça n’est qu’en 1981 qu’IBM packagea System R en SQL/DS. Il fallut attendre encore deux ans pour que DB2 (aka Eagle) soit livré à son tour.

    Maintenant, le SQL d’Oracle en 1978-1979 était totalement compatible avec celui d’IBM de 1976 : qui donc a copié qui ?


    Voici le genre de pub n e faisant pas dans la mollesse, qu’on trouvait dans les années quatre-vingts (ComputerWorld, 30 septembre 1985), où il est bien précisé qu’Oracle comprend « a complete implementation of SQL – not a subset »... :




    A cette époque, J’ai vu tourner le produit sur mainframe : une brouette ne faisant pas le poids par rapport à DB2 et son optimiseur hors-concours. Mais peu importe ce sont bien les autres plates formes que visaient Ellison et son équipe, là où IBM était absent. Well done Larry...
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
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  8. #48
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    Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message
    ..., par le juge William Alsup (développeur lui aussi à ses heures perdues), qui avait statué en mai 2012 que les API ne peuvent pas être soumises au droit d’auteur.
    Un juge honnête ou jeune, plein d'ideaux, voire les trois.

    Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message
    ...Trois juges fédéraux avaient conclu que les API peuvent être protégées par un Copyright
    Des juges vieux, incompétents, et surtout, qu'on peut acheter.

    Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message
    ...Donald Verrilli, l'Avocat général des États-Unis
    Le pire juge, le plus vérolé au monde. Décidément, en France ou ailleurs, c'est toujours la même chose : les très riches font en sorte de protéger leur bulle de manière à ce qu'elle reste intouchable.
    Vu ce que doit rapporter Oracle, il faut faire en sorte que cette société ait une hégémonie, point à la ligne.
    Normal pour les gros riches en 2015. Ecoeurant pour l'humanité.
    On sait tous quelle sera la décision. Comme l'autorisation que se donne l'Etat de regarder nos moindres faits et gestes afin de pouvoir empêcher toute diffusion des magouilles politiciennes - pardon afin de déceler le terrorisme...
    .I..

  9. #49
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    Citation Envoyé par SylvainPV Voir le message
    Ils ont faim chez Oracle... Je pensais jamais voir Ask.com en adware fourni avec Java 8, et pourtant ils l'ont fait.
    C'est simple : laissez tomber Java.
    Java = copyright et pompe à fric ? Laissez tomber Java.
    C'est bien ce qu'a fait Richard Stallman : allez, un peu d'histoire.

    "A l'époque, il n'y avait aucun copyright sur l'agorithme de compression LZW. Puis en 1985, l'Etat a déposé un brevet sur cet algorithme, et au fil du temps, tous ceux qui utilisaient cet algorithme ont commencé à recevoir des menaces. Il n'y avait aucune possibilité d'imaginer qu'avant ce problème, un auteur d'un programme de compression risquait d'être poursuivi en justice. La seule chose qu'il aurait fait été d'utiliser une idée qu'il aurait trouvée dans un journal, comme le font tous les développeurs habituellement. Cet auteur ne réalisait qu'il ne pourrait plus jamais utiliser des idées qu'il avait lues dans un journal.".

    L'histoire se répète. L'être humain est ce qu'il est et ça ne changera jamais, car ça n'a jamais changé, on dirait que c'est inscrit dans nos gènes. Ça me déprime quand même un peu...

    "At the time, there was no patent on the LZW compression algorithm which it used. Then in 1985, the US issued a patent on this algorithm and over the next few years, those who distributed the compress program started getting threats. There was no way that the author of compress could have realized that he was likely to get sued. All he did was use an idea that he found in a journal just like programmers have always done. He hadn't realized that you could no longer safely use ideas that you found in a journal. "
    .I..

  10. #50
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Si SUN n'avait pas attaqué Microsoft pour violation de licence, il n'est pas interdit de penser que ce dernier aurait réussi à cannibaliser puis détruire la plateforme à son avantage.
    @ddoumeche, je pense que tu défends vaillamment les droits de propriétés intellectuelles, cependant si on reste focalisé sur ton point de vue, Java ne devrait pas exister car c'est un plagiat du C++.

    Pour l'exemple de Microsoft ce n'est pas pareil que pour Google, Sun a eu raison d'attaquer Microsoft parce qu'il ne respectait pas les spécifications Java, si Sun n'avait pas attaqué Microsoft, Microsoft aurait rendu Java aussi peu environnement-compatible que JavaScript pour les navigateurs (et on sait tous à quel point Internet Explorer est mauvais hein ). Google modifient-t-ils les interfaces ou le comportement standard du langage Java ?

    Si Google a utilisé Java, c'est que Java est un langage très robuste et très répandu. Mais utiliser Java c'est forcément utiliser des libs de base du package java.* sinon on ne fait plus de Java. Ce qui me gène c'est que Java est censé être opensource, que Oracle use de sa notoriété pour à la fois répandre Java puis de taper sur les doigts si on se fait un peu trop d'argent avec.



    @fsmrel
    Merci pour le scan, j'ai envie de dire que heureusement Oracle a plagié IBM (donc "volé" leur R&D), sinon SQL ne serait pas aussi répandu et on se serait surement retrouvé avec un énième langage spécifique & merdique.



    En France on peut protéger un code source, mais pas un algorithme (bon c'est un peu paradoxale mais bon), donc laissez les US se bouffer entre-eux, ils reviendront peut-être à la raison avec le temps
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    Citation Envoyé par Gugelhupf
    j'ai envie de dire que heureusement Oracle a plagié IBM (donc "volé" leur R&D), sinon SQL ne serait pas aussi répandu et on se serait sûrement retrouvé avec un énième langage spécifique & merdique.
    J’ai oublié de parler de INGRES, enfant chéri du Professeur Stonebraker.


    Je cite (et traduis) C.J. Date qui dans sa préface à son ouvrage A Guide to INGRES (1987) a écrit au sujet des prototypes dont les pères se sont inspiré des travaux de Ted Codd :


    « Parmi ces prototypes, deux attirent particulièrement notre attention :

    1. System R, créé au sein du laboratoire de recherche d’IBM à San José, durant la période 1974-1977 ;

    2. INGRES, créé au sein de l’université de Californie à Berkeley, durant la période 1973-1975. »


    Je ne voudrais surtout pas m’embarquer dans l’uchrologie, mais si System R et SQL (prononcer : Sorry Query Language, ou encore Askew Wall) étaient restés à l’état de prototypes, je parie une poignée de main contre une poignée de porte que INGRES (avec son langage QUEL, chouchou des universitaires, y-compris en France) aurait pris le relais. Mais voilà, le monstre (qui a quand même un bon fond, reconnaissons-le...) a eu la peau du prince charmant (ainsi que celle de BS12, autre prince charmant s’il en fut), et on ne refait pas l’histoire...
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  12. #52
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
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    Citation Envoyé par SurferIX Voir le message
    Un juge honnête ou jeune, plein d'ideaux, voire les trois.
    Ou naïf.
    Ou incompétent.

    Citation Envoyé par SurferIX Voir le message
    Des juges vieux, incompétents, et surtout, qu'on peut acheter.
    Ou qui connaissent leur métier

    Citation Envoyé par Gugelhupf Voir le message
    @ddoumeche, je pense que tu défends vaillamment les droits de propriétés intellectuelles, cependant si on reste focalisé sur ton point de vue, Java ne devrait pas exister car c'est un plagiat du C++
    ....
    Google modifient-t-ils les interfaces ou le comportement standard du langage Java ?
    ...
    Ce qui me gène c'est que Java est censé être opensource, que Oracle use de sa notoriété pour à la fois répandre Java puis de taper sur les doigts si on se fait un peu trop d'argent avec.
    A part le concept de la POO que l'on retrouve que dans d'autres langages comme Pascal, les mots réservées et le nom des primitives (int, string, etc), il n'y pas de ressemblance entre le C++ et le Java. Même la size() d'une String s'appelle length, pas d'héritage multiple, une GUI et des threads natifs ,etc....
    ...
    Pas les interfaces de base, ni leur comportement, c'est ce pour quoi ils ont être condamnés.
    ...
    Java n'était pas opensource à l'époque. Malheureusement, je vois que tu ne fait pas la distinction entre vol de propriété intellectuel et usage personnel.
    Prenons un exemple simple, tu comprendras peut-être alors : Considérant la rapport de force entre Google et Oracle, défendrais-tu donc la maison de disque au détriment de l'artiste dans le cas d'un procès pour plagiat, si par exemple, la maison de disque éditait un hit qui serait une copie pure et simple d'une mélodie publiée par l'artiste et dont la maison de disque aurait eu connaissance ? Au prétexte que l'artiste demande des royalties, et donc que c'est mal ?

    Si on fait de l'argent en violant des copyrights, cela me parait normal que vous soyez attaqués. La notoriété de Java n'est pas du à Oracle mais aux dizaines de milliers de développeurs qui ont lancés autant de projets open-source sur la plateforme.
    Sinon Java n'aurait été qu'un Rust de plus.
    Or il me parait d'autant plus stupide pour Oracle de ne pas attaquer sur ce genre de cas précis ,alors que la pérénité de l'entreprise est en jeu et qu'elle a dépensé des millions de dinards pour racheter Sun, et quelque part sauver la plateforme Java.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  13. #53
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    ...Or il me parait d'autant plus stupide pour Oracle de ne pas attaquer sur ce genre de cas précis ,alors que la pérénité de l'entreprise est en jeu et qu'elle a dépensé des millions de dinards pour racheter Sun, et quelque part sauver la plateforme Java.
    C'est pas le juge qui est naïf, c'est toi. Si Sun avait attaqué à l'époque, j'aurais compris et admis. Mais là, google était déjà en place.
    S'ils ont racheté Sun, c'est uniquement en pensant ce que tu décris si bien et qui ne semble pas te choquer : "on rachète Sun pour se faire plein de fric en attaquant Google, mais Sun, en lui même, on n'en a rien à cirer".
    Ce genre d'éthique me dégoûte et m'a toujours dégoûté. Toi, cela te semble normal.
    .I..

  14. #54
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    La décision de porter l'affaire devant les tribunaux a été prise lors du rachat de Sun, lors de l'inventaire des possessions du groupe.
    A ce moment là, le directoire d'Oracle n'a pas compris la position de Jonathan Schwartz d'avoir laissé courir, obnubilé qu'il était par son angélisme open source (ce qu'il paiera rapidement par la suite).
    Ce que nous voyons actuellement est que l'aboutissement d'un long processus commencé en janvier 2010.

    Et en janvier 2010, Android n'a que 8% du marché alors que Blackberry est encore en position dominante.

    Je pourrais dire qu'il faudrait être crétin pour croire qu'Oracle a racheté Sun 7,4 milliards de $ juste pour avoir les droits sur Java et pouvoir attaquer Google...
    Mais je ne pense pas que ce soit le lieu des anathèmes. Cela aurait été le pari d'un fou.

    L’intérêt premier était l'architecture SPARC, et ils sont loin d'avoir abandonnés puisque Oracle continue de la développer et est de nouveau le premier vendeur mondial de serveurs Unix.
    Tout simplement pour ne pas se voir trouver prisonnier des plateformes X86-NT et IBM.

    Pour Oracle, Java est accessoire, mais Sparc est vital.
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  15. #55
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    Procès Android : la Cour suprême rejette le recours de Google
    Oracle peut réclamer des redevances sur les API Java utilisées dans l’OS

    C’est une nouvelle qui pourrait bouleverser l’écosystème de l’IT. Le recours qui avait été transmis par Google à la Cour suprême a été rejeté par cette dernière. Google pourrait être contraint à indemniser Oracle pour la violation de ses brevets, et payer des droits de licence sur Android.

    Pour rappel, Oracle avait attaqué Google en justice en août 2010 pour violation de ses brevets Java dans Android et sa machine virtuelle Davilk. Pour Oracle, Google aurait pris « les plus attrayantes et les plus importantes pièces de programmation de Java pour créer Android. »

    La plainte d’Oracle intervenait alors qu’Android rencontrait un grand succès. L’OS de Google s’était rapidement hissé au sommet de l’écosystème du mobile. Initialement, en exploitant les API Java, la plateforme était encore sous le giron de Sun Microsystems, une entreprise qui avait fait le choix de publier en open source plusieurs de ses produits. Google était loin de se douter qu’il ferait face à une poursuite en justice. Mais, Sun a été racheté en 2009 par Oracle, et la firme a vite fait de monter un dossier pour attaquer Google en justice, afin de tirer des revenus du filon Android. Oracle réclamait plus d’un milliard de dollars de dommages à Google.

    Une première décision de justice rendue en 2012 avait statué en faveur de Google. Le juge William Alsup (développeur lui aussi à ses heures perdues) avait affirmé que les API ne peuvent pas être soumises au droit d’auteur.

    Oracle n’avait pas lâché l’affaire et avait fait appel en fin 2013. La firme avait finalement obtenu gain de cause, car trois juges fédéraux étaient tombés d’accord que les API peuvent être protégées par un Copyright. Le juge Kathleen O'Malley avait affirmé que le fait que Java soit open source ne signifiait pas pour autant qu’il était exonéré des droits d’auteurs.

    Pour invalider cette décision, Google s’était tourné vers la Cour Suprême. Cette dernière s’est alignée sur l’avis de l’Avocat général des États-Unis, qui avait affirmé que l’argument de Google selon lequel les API n’ont pas droit au Copyright est sans fondement et n’a pas besoin d’être examiné par la Cour suprême.

    Google s’est dit déçu par cette « décision qui va créer un précédent préjudiciable pour l'informatique et le développement de logiciels ». Google ne compte pas baisser les bras et évalue actuellement ce qui lui reste comme recours. « Nous allons continuer à défendre l’interopérabilité qui a favorisé l’innovation et la concurrence dans l’industrie du logiciel », a affirmé un porte-parole de la firme.

    De son côté, Oracle, qui se félicite de cette décision, estime également qu’elle favorisera l’innovation. « C’est une victoire pour l’innovation et pour l’industrie de la technologie », a déclaré un porte-parole d’Oracle.

    Source : WSJ
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  16. #56
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    Citation Envoyé par Hinault Romaric Voir le message
    De son côté, Oracle, qui se félicite de cette décision, estime également qu’elle favorisera l’innovation. « C’est une victoire pour l’innovation et pour l’industrie de la technologie », a déclaré un porte-parole d’Oracle.
    Cela, c'est le discours officiel. Officieusement, c'est juste une victoire financière.

    Mais avec un tel jugement on va avoir deux conséquences directes et désastreuses :
    - Toute implémentation libre d'une bibliothèque existant non libre est susceptible d'être attaquée pour ce motif - je ne peux m'empêcher de penser à Wine
    - Google pourrait se détourner de Java dans Android, ce qui ne serait pas suicidaire pour Google vu le poids d'Android, mais qui pourrait porter un coup important à Java

    Plutôt que de passer à faire des procès pour racler des fonds de tiroir, Oracle ferait mieux de rattraper C#, car depuis sa création, C# est un langage largement mieux conçu que Java, dont le seul inconvénient était de ne pas être multi plate forme, chose qui est en voie d'être résolue. Java va être clairement à la ramasse sur tous les points par rapport à DotNet, et ce n'est pas de tels procès qui vont redorer son blason.

  17. #57
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    J'ai beau ne pas porter Google dans mon coeur, sur ce coup là Oracle est un patent troll géant... Faute d'être encore capable d'innover, ils essaient juste de se faire du blé sur le dos des concurrents.

  18. #58
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    Totalement d'accord avec Chuck_Norris personnellement.
    Alors du coup maintenant utiliser de l'open source c'est prendre un risque d'être attaquer en cas de succès? Je trouve ce nouveau précédent énorme sur l'influence d'user de l'open source à l'avenir, sur d'ambitieux projets.

  19. #59
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    Tout de façon avec Oracle, on sait à quoi s'en tenir. Cette boite est une machine à fric, rien qu'a voir le prix de Licences Oracle Database. Ils se reposent tranquillement sur leur acquis.

    J'ose pas parler d'oracle SQL développer qui est une bouse de lenteur et fait honte à Java !

  20. #60
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    Je crois que ça va créer une défiance générale envers Java, et pas seulement de la part de Google. Oracle va empocher le pactole sur ce coup là mais après? On verra bien.

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