On est en manque d'informaticiens mais ceux qui postulent chez nous on n'en veut pas !

**Escapetiger** · 07/12/2014, 20h57

Envoyé par Glutinus

Dans la loi des grands nombres, si tu es aggressif mais que le gars revient (par masochisme ? Ou simplement besoin d'avoir un taf) tu as la chance d'avoir un mouton pas forcément à cinq pattes mais docile pour plusieurs années, qui aura sans doute peur de claquer sa dem et foncer au burnout.

Technique que j'ai vue non en entretien mais par un directeur "violent", il prenait que des JDs dans le pool d'intercontrat et les défonçait (dans le sens : tu viens bosser le week-end, tu resteras jusqu'à 23h pour surveiller les traitements, etc.) dès que l'un d'eux avait enfin le courage de lever la voix hop il le faisait sortir de mission, pour ne garder qu'un enclos de jeunes développeurs apeurés.

J'ai eu droit à ce "traitement" particulier dans les années de jeunesse (80s) où c'était monnaie courante.

Heureusement, mon environnement familial et la possibilité de rebondir m'ont permis de "tailler la route" et de "prendre de la graine" pour le futur.

Envoyé par Glutinus

Similairement en entretien un ami a eu droit comme phrase de bienvenue "Pffffffff je ne sais pas pourquoi je vous ai fait venir, quand on voit votre CV", mon pote s'est levé et est parti alors que le gars en face a essayé de le retenir prétextant une blague.

Vécu également il n'y a pas si longtemps en présence d'un manager et d'une RH :

Bien qu'interloqué, gros blanc et silence total de ma part jusqu' à ce que la RH, gênée, rattrape le coup :
Je suis resté par principe histoire de voir si c'était du "lard ou du cochon" mais, au fond de moi, je savais qu'après une introduction aussi peu professionnelle, je n'avais pas envie de bosser pour des rigolos (y compris avec la pression de la recherche d'emploi).

Ce ne sont pas les candidats qui manque ni les SSII / ESN en région parisienne.

Envoyé par yolle

D'une certaine façon oui, l'agressivité peut revêtir plusieurs formes (blague, reflexion, petit pic .....). Dans un environnement normal, tu remettrais en place la personne qui s'autorise cela. En entretien, comment réagir ?, c'est toujours délicat.

C'est effectivement toujours délicat; ça peut être un test pour voir ce que tu as dans le ventre (comme la première mêlée au rugby).

Il s'agit dans tous les cas de ne pas prendre pour soi ces attaques (de type ad hominem) qui reflètent plus l'insécurité de celui qui les commets; bon faut être en bonne forme physique et mentale, laisser une image professionnelle, etc ...

Avec l'entrainement et la maturité aussi, on y arrive. Les bouquins sur le développement personnel sont pas mal non-plus, la philosophie, le sport, les techniques de relaxation, une vie privée équilibrante, etc ...

[EDIT] ... et pour mémoire :
http://lemonde-emploi.blog.lemonde.f...le-recrutement
« La gueule de l’emploi » : un document choc sur le recrutement
Blogs Le Monde Economie&entreprises, RTBF, 07 octobre 2011

**Mat.M** · 07/12/2014, 22h12

il y a aussi une méthode des ressources humaines ( j'ai lu ça sur un autre forum pour quelqu'un qui postulait comme G.O. au Club Med ) ça se passe en 2 temps : une première personne très sympa et chaleureuse vous accueille pour une première partie.
Puis un deuxième temps c'est avec une autre personne imbuvable,à la limite d'être détestable , qui hausse le ton..c'est certainement une technique pour voir comment le candidat réagit et s'il ne perd pas ses moyens,face à des situations très tendues ( clients mécontents, hiérarchie etc..)

Mais en informatique je ne pense pas que ça se fasse beaucoup sauf preuve du contraire..
si vous passez un tel entretien alors faut rester zen c'est pour vous tester.

**phili_b** · 08/12/2014, 14h15

Envoyé par Mat.M

il y a aussi une méthode des ressources humaines ( j'ai lu ça sur un autre forum pour quelqu'un qui postulait comme G.O. au Club Med ) ça se passe en 2 temps : une première personne très sympa et chaleureuse vous accueille pour une première partie.
Puis un deuxième temps c'est avec une autre personne imbuvable,à la limite d'être détestable , qui hausse le ton..c'est certainement une technique pour voir comment le candidat réagit et s'il ne perd pas ses moyens,face à des situations très tendues ( clients mécontents, hiérarchie etc..)

C'est un peu connu comme système: le gentil flic, et le méchant flic. C'est vieux comme le monde.

**Mat.M** · 08/12/2014, 15h08

oui c'est ce que j'ai failli écrire, le bon flic et le méchant flic c'est utilisé lors d'une garde à vue d'un suspect.

**pcaboche** · 08/12/2014, 16h35

Envoyé par CodeurPlusPlus

Avec le temps, je ne me gêne plus pour remettre les cons à leur place, que cela soit en milieu professionnel ou pas.

Pendant des années et des années, j'avais tout le temps peur de perdre mon boulot, et je laissais faire (et dire) à peu près n'importe quoi... j'étais malheureusement entré dans la vie professionnelle pas du tout assez endurci pour cela.

De toute façon, si un employeur a envie de te virer, il trouvera toujours une excuse bidon pour te licencier...

Et même si tu fais du bon boulot, j'ai vu des employeurs qui te virent juste parce qu'ils n'aiment parce qu'ils n'aiment pas ta tête. Ils aiment bien les gens dociles, qui ne font pas de vagues... sauf que les gens qui ne font pas de vagues, ce sont souvent ceux qui évitent les problèmes, qui délèguent, qui font de la "lèche", pas ceux qui font tourner la boite. Et une fois que ceux qui résolvent les problèmes sont partis, il reste qui ?

La pire des situations, c'est quand :
- on fait tout pour résoudre les problèmes
- on n'ose pas dire ce que l'on pense, de peur de perdre son boulot
- on se fait virer quand même, parce que le patron n'aime pas ta tête ou autre connerie du genre

Donc au final si c'est pour te faire virer, autant "remettre les cons à leur place" comme tu dis.

Au moins t'as la conscience tranquille (s'il arrive une cou**le, au moins on pourra pas dire que t'as pas prévenu).

**yolle** · 09/12/2014, 16h09

bref, tout ceci est bien joli mais lorsque tu te retrouves avec un ensemble de contraintes financières .... je ne vous fais pas "un dessin"

**el_slapper** · 09/12/2014, 17h00

Envoyé par yolle

bref, tout ceci est bien joli mais lorsque tu te retrouves avec un ensemble de contraintes financières .... je ne vous fais pas "un dessin"

Résultat, au lieu de risquer de te faire virer pour une cause juste, tu risques de te faire virer pour avoir été en dessous de tout. La peur est parfois mauvaise conseillère.

Après, il ne s'agit pas de rentrer dedans pour le plaisir. Il s'agit, dans des cas rares et précis, d'attaquer là ou il faut pour faire marcher le projet. En temps "normal", évidemment, rentrer dans les gens est désastreux.

**yolle** · 09/12/2014, 17h41

Envoyé par el_slapper

Résultat, au lieu de risquer de te faire virer pour une cause juste, tu risques de te faire virer pour avoir été en dessous de tout. La peur est parfois mauvaise conseillère.

un peu hâtif comme raccourci. Beaucoup de gens courbent l'échine dans le monde du travail et que celui qui ne l'a jamais fait "Jette la première pierre".

**TotoParis** · 29/01/2015, 20h57

La semaine est riche, puisque nous avons plusieurs CE à la suite, aujourd’hui jeudi 29 janvier, et demain vendredi.
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Voici déjà un petit résumé du jour :

1. Feu de paille au comité d’entreprise

Après avoir provoqué le bazar avec une motion de destitution du secrétaire CFDT fin novembre dernier, les CEi aujourd’hui persistent et signent.
Lors du CE extraordinaire de ce jour jeudi 29 janvier, moment cocasse sur le point « Disfonctionnements du CE », les élus ayant demandés ce point n’ont rien à dire… Point suivant !
Élection d’un secrétaire :
La liste CFDT-CGC ayant été désavouée par la majorité du CE, elle ne présente évidemment pas de candidat.
Les CGT-Sud s’étant absentés volontairement du CE, les CEi ont 9 voix, et sont assurés de faire élire qui ils veulent.
Surprise, alors qu’à chaque fois qu’ils n’avaient pas la majorité, les CEi présentaient un candidat,
quand ils sont surs de gagner, ils ne présentent personne ! !
Les CEi ne veulent donc pas le poste de secrétaire et le travail qui va avec ? Se sont-ils aperçus que la critique est facile mais … ?

Que cela cache-t-il ?

2. Licenciements et ruptures conventionnelles : les chiffres inquiétants nous donnent tristement raison !

Les chiffres fournis par la direction sont criants : DOUBLEMENT DES DÉPARTS CONTRAINTS entre 2013 et 2014, sachant que les discussions de rapprochement entre Steria et Sopra ont commencé en été 2013 (d’après les dires de P.Pasquier au CE). C’est ce que nous craignions suite au rapprochement Steria-Sopra et nous avons plusieurs fois demandé à la direction de prendre des mesures et des engagements pour éviter cette casse sociale. Comme par hasard, ce sont les plus faibles (de retour de congés maladie, parental, …) et les plus vieux qui sont le plus concernés… Comme nous l’avons déjà dit, les ruptures conventionnelles sont dans la plupart des cas des licenciements économiques déguisés où les salariés sont poussés à signer par des pressions psychologiques (menaces de licenciement, de mission éloignée,…).

Sopra Group
2013 2014

Démission 631 698 +11%

Licenciement 54 89 +65%

Rupture Conventionnelles 55 113 +105%

Effectifs CDI 8841 9131 +3%

**Procrastinator** · 02/02/2015, 16h25

Salut a toutes et tous,

Cette discussion est interessante c'est d'ailleur pour cela que je me suis inscrit.

Je suis actuellement "perdu" professionellement. Je passe un module qui me permettrait de rattraper un cursus de license (analyste /programmeur) au CNAM, sans conviction ...

J'ai passé quelques années dans une SSII a un poste peu glorieux.

Beaucoup de choses ont déjà été dîtes, je pense que le contexte international est un peu oublié.
Quelque soit le discours des "grands" media nous sommes au beau milieu d'une crise que je dirais presque civilisationnelle. Toutes les donnees fournies par les grands etats de ce monde sont ou fausses ou presentees de façon biaisée.
L'herbe n'est pas plus vertes ailleurs, tout au mieux moins jaune. Bien sur il y a de l'espoir ici et encore plus ailleurs pour certains profils mais on parle in fine d'un nombre très limités de cas. Malheureusement tout va mal, les banques centrales sont "all-in", les tensions militaires s'accroissent, bref bref, etc. etc...

Pour revenir un peu plus près du sujet et des spécificités françaises, je dirais même plus latines, je dirais qu'il faut faire l'effort de regarder les choses sur des durées qui nous dépassent un peu.
Cela fait des décennies maintenant que les entreprises françaises vont de restructuration en restructuration, notre culture fait passer le relationnel avant le travail, les moins nombreux et les moins productif, sont ceux qui se sont le mieux protégé de ces changements brutaux.
In fine et cela vaut pour beaucoup de secteurs, il y a un nombre incroyable de parasites par unité de production /péon. Evidemment cela n'est pas tenable et le malade agonise.
Ayant vu pas mal de boites dans pas mal de secteurs, et oui je suis un gros galerien, je pense que les entreprises françaises ont été le siège d'une très forte sélection adverse et cela depuis bien longtemps. NB le même processus est en cours ailleurs à des stades plus ou moins avancés.
La compétence professionnelle stricto sensu a pris "le siège arrière" comme je le dirais en anglais, ce qui domine c'est la capacité à sauver sa tête, à masquer sa responsabilité, etc.

Alors bien sur c'est une description très noire de notre monde, des gens très biens, en poste, ne manqueront pas de mettre en avant leurs efforts, expériences.
Je ne dénoncerai pas cela comme un effort pour "rationalizer" (au sens anglais) mais malheur, au grand malheur, cela ne change rien à dynamique sousjacente: la compétence en a pris pour son grade...

Les personnes "les plus capables", souvent les ingénieurs, bien peu souvent ont été les mieux armées pour faire face au changement sus-cité. Non seulement en France mais dans presque tous les pays, les ingénieurs ont été déclassés et mis au ordre par une caste dont d'une certaines façon les compétences sont parasitaires de tout ce qui est productif, l'ingénieur résidant tout en haut de la chaîne productive... On parle de marchandisation de l'économie mais je pense que souvent on ne voit en quoi cela a modifié la structure hierarchique et décisionnelle des entreprises, IT ou pas.
On vend... des biens, des services, tout et n'importe quoi à tel point que l'on en voudrait presque pouvoir se dispenser de produire (vous noterez que la finance a passé ce cap avec les résultats que l'on sait). L'appareil productif et ceux qui le font tourner est méprisé, écrasé; il n'en demeure pas moins indispensable. Comme dans beaucoup de domaine je crains que nous n'arrivions à la limite de ce que le système (en l'espèce le système productif) peut supporter, trop de parasites soutirent leur subsistence du vol de la valeur ajoutée sur des produits... produits par d'autres.

L'informatique est une sorte de "poster child" pour cette réalité et d'aussi bien d'autres dérives: la marchandisation de l'éducation façon anglo-saxonne.

Les commentaires venant d'informaticiens, je remarque avec amusement que pour certains d'entre eux il serait assez normal d'attendre "tout" d'un developpeur et tout aussi normal d'excuser l'incompétence du personnel des RH, du management au sens large, etc.
Une sorte de syndrome de Stockholm?

A toutes et tous bon courage et bonne année 2015.

**Mat.M** · 04/02/2015, 14h15

allez encore une couche...

Les métiers du numérique ont le vent en poupe mais ne trouvent pas assez de candidats. C’est ce qu’indique le baromètre que vient de publier Cap Digital en partenariat avec la société Multiposting.

le lien ici l

sinon dans la revue Capital de ce mois-ci on apprend qu'il y a 20%... de turnover dans les SSII dans le dossier sur les entreprises les plus attrayantes pour travailller .
Et je cite Capital les salariés sont mal considérés

**yolle** · 04/02/2015, 17h03

L’éternel paradoxe du développement

**Glutinus** · 04/02/2015, 17h45

J'ai l'impression d'être devenu vieux, con et has been (à 30 ans).
Sérieux, c'est quoi cette liste de métier et description ?
Développeur vs spécialiste vs analys(t?)e de l'information ? que vient faire le marketing et communication ?

Attention, petit piège : le lien donné est en fait une copie qui balance sur une autre page avec la fin de l'article qui parle de... tadaaa ! école 42 !!!

@Mat.M : n'ayant pas le magazine Capital (tu parles du magazine papier j'imagine ?) ils disent vraiment la phrase "les salariés sont mal considérés" ?

**yolle** · 05/02/2015, 13h39

France info, aujourd hui : http://www.franceinfo.fr/emission/c-...-02-2015-18-53

**Glutinus** · 05/02/2015, 13h58

Envoyé par Mat.M

donc cet article est dans la contradiction la plus totale ou alors je ne sais pas lire un texte : d'un côté on affirme que les entreprises veulent séduire les salariés pour les retenir, de l'autre on affirme que les salariés quittent les entreprises ou bien sont poussés vers la porte de sortie ceci à cause du turnover

Juste sur ce passage, je ne vois rien de surprenant... les sociétés veulent garder certains profils, mais certainement parce que 1/ ils ne sont pas bien payés vis-à-vis de leurs connaissances et "bankabilité" 2/ ils sont gentils, ont peur de démissionner et ont les foutent sur des missions de merde jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils peuvent avoir mieux.

Peu de charme implique => turnover élevé !

Ou alors je n'ai pas compris ton incompréhension

PS : je viens de comprendre. En fait dans ma tête, le turn-over implique toujours une démission de la part du salarié, pas vraiment les départs en retraite, licenciement, ou de toute manière, comme tu dis, on te pousse à la porte et tu n'as qu'à l'ouvrir

donc 20% de turn-over = 20% de mécontents, pas forcément de gens qui ne voulaient pas quitter leur poste.

Envoyé par yolle

France info, aujourd hui : http://www.franceinfo.fr/emission/c-...-02-2015-18-53

Pas encore écouté le podcast, mais c'est dommage, ça a l'air de faire un survol d'une minute trente qui n'aura qu'un impact minime au vu du quotidien. Une vraie émission de TV... ha mais zut, xavier neal et école 42 feront un barrage !

**Hizin** · 05/02/2015, 14h05

Le podcast ne dit rien de plus ni de moins que le texte qui l'accompagne (qui doit être sa transcription je pense).

**Mat.M** · 05/02/2015, 14h21

Envoyé par Glutinus

Ou alors je n'ai pas compris ton incompréhension

PS : je viens de comprendre. En fait dans ma tête, le turn-over implique toujours une démission de la part du salarié, pas vraiment les départs en retraite, licenciement, ou de toute manière, comme tu dis, on te pousse à la porte et tu n'as qu'à l'ouvrir

donc 20% de turn-over = 20% de mécontents, pas forcément de gens qui ne voulaient pas quitter leur poste.

salut Glutinus ce que je voulais affirmer c'est très simple : il y a du turn-over parce les salariés ne sont pas contents donc ils ne restent pas dans l'entreprise, soit démission soit contrat révolu.
Un taux de turn-over élevé ça signifie que un grand nombre de salariés quittent une entreprise pendant une période donnée qu'importe la raison.
Puis d'autres salariés viennent prendre leur place.

Donc c'est une logique totalement contradictoire à vouloir retenir les salariés et leur offrir un bon salaire et de bonnes conditions de travail.

Maintenant pour ce qui est d'une augmentation du taux de chômage dans les technologies de l'information, c'est que c'est un secteur économique qui va mal au même titre que la sidérurgie ou la production manufacturière comme cela se passait il y a 15 ans auparavant en France.

Désolé mais un secteur économique qui génére de plus en plus de chômeurs au fil du temps, il ne se porte pas très bien , il faut appeler un chat un chat....

on peut me rétorquer que des entreprise peuvent très bien gagner de l'argent faire des gros bénéfices , être en croissance MAIS ne pas embaucher.

Or ce n'est pas du tout le cas pour le secteur des technologies de l'information parce que non seulement il faut beaucoup de main d'oeuvre pour mener à bien un projet informatique d'une part et d'autre part parce que la marge de rentabilité d'une SSII est faible , deux fois moins qu'une entreprise équivalente dans l'agro-alimentaire par exemple.

Autrement dit le boulanger en bas de chez toi malgré les charges et la fiscalité élevée risque de faire plus de bénéfices en vendant des baguettes de pain que Cap Gemini à plus vaste échelle.
Je rappelle qu'une grosse SSII qui vend 100 euros de prestations, elle ne gagne que 8euros dessus..
donc pour peu que la conjoncture se détériore encore plus en France , étant donné que la marge bénéficiaire se réduit c'est limite que des SSII coulent purement et simplement et font défaillance..