Discussion :

[Algo D.DN]

Tous tes raisonnements sont basés sur l'idée qu'un homme devra tout programmer à la main à coups d'algorithmes. En réalité il suffit de programmer un algorithme généraliste qui adapte son comportement avec le temps en fonction des données reçues. C'est exactement ce que fait un réseau neural qu'il soit artificiel ou naturel, comme notre cerveau. Ce qui manque aujourd'hui c'est avant tout la puissance de calcul.

Entièrement d'accord, depuis la machine de Pascal et la mécanique de Babbage on exploite quelques décennies après les principes du transistor semi-conducteur de l’ordinateur et on s'oriente certainement vers une sorte de machine quantique, les neurosciences, nous pourrions effectivement avoir des applications (de type) comportementales, mais l'intelligence humaine ce n'est pas seulement une question d'exécution d'instructions ou une somme de contrôles c'est un état de conscience, et je dirais que nos fantasmes nous interdisent (pour le moment) de penser qu'un jour la technologie aura cette singularité.

[DonQuiche]

Ce qui manque ce n'est pas la puissance de calcul, c'est tout ce qui fait la vie, la nécessité d'adaptation de reproduction et de survie qui concerne tout être vivant du moindre protozoaïre aux organismes les plus complexes.
(...)
Et au demeurant l'intelligence de l'homme n'est pas une intelligence de calcul, une puissance de calcul. Elle est protéiforme

En quoi un réseau neural artificiel serait-il moins adaptable qu'un réseau neural naturel ? En quoi un réseau neural artificiel produirait-il une intelligence moins protéiforme qu'un réseau neural naturel ?

Le cerveau humain n'est qu'une machine et nous ferons bientôt une meilleure machine dont le fonctionnement sera calqué sur nos cerveaux et qui ne sera pas programmé. Du moins pas davantage que notre cerveau est programmé par notre ADN. Or un grand nombre de choses sont chez nous sont acquises par l'apprentissage (le cerveau est un algorithme data-driven).

mais l'intelligence humaine ce n'est pas seulement une question d'exécution d'instructions ou une somme de contrôles c'est un état de conscience, et je dirais que nos fantasmes nous interdisent (pour le moment) de penser qu'un jour la technologie aura cette singularité.

Même réponse qu'au-dessus : cet état de conscience n'est qu'un artefact produit par une machine, une somme de valeurs pondérées au sein de ce réseau complexe qu'est le réseau neural naturel. Un réseau neural artificiel pourrait tout à fait spontanément produire cela. Tout ce que le réseau neural naturel peut, un réseau neural artificiel le peut davantage.

On commence à s'approcher de supercalculateurs capables de simuler un cerveau humain. Or en la matière simuler c'est égaler puisqu'on peut générer les mêmes sorties depuis les mêmes entrées. Je ne dis pas que ce seront de humains, non, puisque le corps et l'environnement seront différents, et puisque leur architecture sera différente de celle de notre cerveau, qui nous est encore très méconnue (et en termes d'architecture il y a des années de recherche à mener). En revanche ils seront rapidement (moins de deux décennies) comparables.

La question du corps robotique, elle, est beaucoup plus complexe. Mais en ce qui concerne l'esprit, si la loi de Moore se poursuit d'une façon ou d'une autre, alors l'IA est très proche de nous, à portée de main, cette révolution est dores et déjà amorcée.

[Algo D.DN]

La question du corps robotique, elle, est beaucoup plus complexe. Mais en ce qui concerne l'esprit, si la loi de Moore se poursuit d'une façon ou d'une autre, alors l'IA est très proche de nous, à portée de main, cette révolution est dores et déjà amorcée.

Il est indéniable que nul ne sait quelles applications verront le jour en matière d'IA, qui nous paraîtraient aussi incroyables qu’un ordinateur portable l’aurait été à l'époque de Da Vinci.