Ecoutez BenoitM, si vous vous intéressiez un peu à ce qu'il se passe en réalité vous ne me poseriez pas ces questions.
Mais vous avez deux possibilités :
- continuer de penser que je raconte n'importe quoi en cherchant systématiquement l'erreur sémantique dans mon texte sans chercher à comprendre plus loin ou vous renseigner sur les raisons profondes qui font que la France a réussi longtemps à conserver son triple A.
J'ai expliqué plus haut que les dévaluations monétaires étaient peu ou prou la même chose qu'une mise en faillite déguisée surtout lorsque l’inflation part des salaires. Nous en avons tout de même eu sept il me semble pendant les trente glorieuses. Cependant la presse et les médias se sont empressés à expliquer à la population que c’était une mauvaise chose alors que concrètement dans le vécu et le ressenti il en était tout autrement.
Ensuite pour répondre à votre question au sujet des faillites, j’ai également expliqué que les banques devaient respecter la règle des réserves fractionnaire, 10% de fonds propre, pour pouvoir créer de la monnaie. Si une banque fait faillite, c’est qu’elle ne dispose plus assez de fond propre pour pouvoir créer de la monnaie. C’est le fameux risque systémique que Sarkozy a évité en injectant 600 milliards dans le système financier, que certains finalement défende en revendiquant des baisses dans la fonction publique sans demander une compensation sur ces 600 milliards de dettes publiques.
Permettez-moi donc à mon tour de vous poser une question. Qu’est-ce qu’a voulu dire Maurice Allais, seul prix Nobel de l’économie que la France ai eu, ayant eu les plus hautes distinctions de la République, n’ayant jamais été invité sur un seul média ou alors de façon extrêmement succinctes lorsqu’il dit : « La création monétaire est semblable au processus employé par les faux monnayeurs » ?
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